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Kiss me goodbye {Cassie}

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Kiss me goodbye {Cassie} _
MessageSujet: Kiss me goodbye {Cassie} Kiss me goodbye {Cassie} EmptyDim 4 Nov - 14:22

« L'Islande, vraiment ? » La voix piquée de Thaïs et surtout les propos qu'elle portait, eut tôt fait de me stopper dans mon élan. Main sur la poignée de ma porte d'entrée, je me retournai non sans sentir mon myocarde se stopper, regard interloqué vers ma compagne et bouche entrouverte. Malgré le silence traitre qui s'en suivit, malgré ma mine devenue blême, malgré cette gorge serrée par la désagréable surprise, je tentais de faire bonne figure et de garder ma prestance en étendard. Nier, nier jusqu'au bout des ongles. Mais nier avec brio. Un rire sec et faussement amusé passa la barrière de mes lèvres comme je me retournais tout entier vers la silhouette de Thaïs, laquelle arborait un visage fermé. « Je peux savoir de quoi tu parles ? » soufflais-je d'un ton à la fois insolent et moqueur, comme tenant ses insinuations terriblement stupides. Mais la belle plante ne se laissa pas faire, polissant le pourtour de ses pupilles d'un éclat dur et sauvage elle s'avança à grands pas avant de me tendre une lettre fraîchement arrivée au regard de la date. Intrigué, je vins à lire la missive tout en espérant que Cassandra n'en était pas à l'initiative... J'en doutais cependant, et la signature de Charles vint rapidement résorber mes soupçons. Un soupir las en guise d'agacement suivi d'un murmure évoquant avec dépit le prénom du professeur maladroit, et je tendis de nouveau la lettre à Thaïs sans un mot. Mon silence n'était que amertume et désappointement, agacement aussi de savoir que la jolie plante en venait à lire mon courrier personnel. Ce fut d'un sourire méprisant qu'elle agrippa le morceau de papier avant de le froisser nerveusement. « C'est ta pétasse blonde c'est ça ? C'est elle qui t'a mis cette idée dans le crâne, elle te lobotomise ! » « J'ai pas le temps pour tes conneries. » Timbre polaire et cassant comme je me retournais, prêt à partir, lorsque soudain la porte émit un cliquetis féroce : Thaïs venait de prononcer un informulé afin la sceller à clef. Le regard fauve et enflammé par la colère, je me retournais vers elle, prêt à lever la voix comme il était coutume dans une dispute de couple – et surtout au vu de la situation – mais Thaïs me coupa dans mon élan avorté. « Si tu pars avec elle et sa fille, je n'aurais aucun scrupule à vous livrer aux mangemorts. Tu m'entends Lust ? » Le souffle court et rompu par le chantage, je sentais la pulse de mon myocarde battre les tumultes de l'écoeurement, de la colère froide et de la déception. Aucune autre issue que celle-ci, j'acquiesçais dans mot dire d'une mine froide et fermée.

***

Midi trente sur les quais de King's Cross ; aujourd'hui aurait du porter les soubresauts agréables de la joie et de l'euphorie. J'aurais du avoir ce sourire au bord des lèvres, cette boule de stress au creux du ventre et des rêves pleins la tête combattant les fils sombres de mes pensées. J'aurais du attendre avec impatience la silhouette gracile de ma Cassandra et de ma précieuse Eydis, trépigner sottement et les réprimander avec malice en leur parlant de leur retard... Les pousser dans le train, elles et nos maigres bagages, m'asseoir auprès d'elles et me surprendre à parler famille, Islande et maison coquette au bord de la mer. Je n'étais qu'appréhension et peine, portant mon regard fier mais terni sur l'horizon tout en redoutant leur arrivée. Je ne voulais pas voir leurs mines déconfites ni la tristesse dans leurs yeux pétillants. Diable qu'à cet instant j'étais partagé entre nos vieux rêves et la sagesse : partir tout de même, ou rester et les savoir en sûreté. J'aurais pu autrefois avoir l'insouciance de fuir malgré tout et de rire des menaces, mais aujourd'hui père d'une petite fille je ne pouvais me montrer à ce point égoïste et rechignais à la pousser vers le danger. Mon choix était fait, bien que difficile.

Je les vis alors, si lumineuses et fraîche, l'espoir en étendard et des rêves plein les yeux. Ma gorge se noua au même titre que mon palpitant qui loupa un battement. Pour sûr, j'étais blême et rigide, figé par l'horreur de cette lamentable situation. Et avant même qu'elle ne me saute dans les bras, avant même qu'elle n'entrouvre la bouche, je la fustigeais d'un regard à la fois penaud et assuré comme pour lui faire comprendre avant d'avoir parlé que je ne reviendrais pas sur ma décision. « Je ne pars plus avec vous. » Le silence se fit de plomb, alourdissant nos coeurs et mitraillant nos rêves. Très vite, je me décidai à reprendre : « Vous deux, partez en Islande vous y serez en sécurité. Si je viens avec vous, les mangemorts nous retrouveront. » Aucune mention de Thaïs ni de ses menaces dans mes explications, car je me doutais que l'affaire pouvait virer au pugilat, plus sombre et plus complexe si jamais Cassandra décidait d'en découdre avec elle. « Je suis désolé prinsessa. » murmurais-je chagriné et lourd de peine à ma Eydis.
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Kiss me goodbye {Cassie} _
MessageSujet: Re: Kiss me goodbye {Cassie} Kiss me goodbye {Cassie} EmptyLun 5 Nov - 11:28

Un ultime coup d’œil à l’appartement sombre et lugubre que nous quittions, je l’espérai, définitivement. Eydis et moi avions passé la matinée à préparer nos bagages. La petite sorcière voulait tout emporter, et il avait fallut que je négocie de longues minutes pour ne pas avoir à emporter la licorne géante que lui avait offerte sa grand-mère. Mais si nous ne pouvions pas emporter la licorne, il semblait nécessaire à ma petite Eydis d’apporter ses huit déguisements de princesses. Usant d’un sort de rétrécissement, j’arrivai finalement à faire tenir toutes nos affaires dans deux valises de tailles convenables. Eydis s’était faite belle, comme à chaque fois qu’elle voyait son père, et je l’entendais murmurer des mots dans une langue incompréhensible : l’islandais, à n’en pas douter. Ma fille avait une mémoire phénoménale, de sorte qu’elle retenait tous les mots que son père lui apprenait. Je compris dès lors que je risquais d’être la plus à mal, dans ce pays dans je ne connaissais rien : pas même la langue. Mon vocabulaire d’islandais était très limité à minn àst, soit le surnom que Lust m’avait donné de nombreuses fois. Pour le reste, je devais compter sur l’anglais, et mes rudiments de langage des signes. Eydis trépignai d’impatience à mes côtés, aussi ne fus-je pas longue pour faire mes à dieux à mon appartement. Nous ne savions pas pour combien de temps nous allions partir, un semestre, une année, peut être deux. Peut être que nous nous y installerions définitivement, et que nous mènerions une vie paisible dans un petit cottage sur le bord de l’océan. Je n’avais aucune certitude, si ce n’était celle de me sentir libérée, et, osais-je le dire, heureuse. Etais-je assez naïve pour ne pas me rendre compte qu’un tel bonheur ne pouvait m’être octroyé ? Il fallait croire que oui.

J’empoignai ma fille avant de transplanner jusque dans une petite ruelle qui longeait la célèbre gare de King Cross. Aussi fameuse chez les moldus que chez les sorciers, l’endroit était bondé. Les quais, pleins à craquer, semblaient être tous les mêmes, et je mis un moment avant d’avoir la présence d’esprit de regarder les panneaux qui indiquaient la numérotation de la gare. Enfin, j’aperçu le numéro six avec soulagement. Eydis ne se sentait pas à l’aise, comme oppressée par la foule, et elle me tendit ces petits bras potelés dans l’espoir que je la prenne contre moi. « Maman, je ne vois rien. » Passant un bras autour de sa taille gracile, je la soulevai délicatement du sol et je sentis très vite ses petites jambes s’enrouler autour de moi. Mes yeux brillant d’une excitation sans pareil balayèrent la foule, pour finalement se poser sur la chevelure noire et soyeuse, légèrement en bataille, que je connaissais par cœur, pour y avoir passé mes mains de trop nombreuses fois. Eydis semblait l’avoir remarqué au même moment, car je l’entendis retenir un petit soupir de soulager, tandis qu’elle secouait sa main dans les airs pour attirer l’attention de Lust. Quelque chose cependant, retint mon attention. Son visage aurait dut être aussi rayonnant que les nôtres, et son sourire éblouissant. Alors pourquoi cet air penaud et ce teint blafard ? Pourquoi ce rictus qui n’annonçait rien de bon ? Et surtout … Pourquoi ne voyais-je aucun bagage à ses pieds ? Mon cœur s’arrêta de battre soudainement, et une douleur lancinant vint écharper mon palpitant déjà ensanglanté. J’avais compris avant même qu’il n’ouvre la bouche, car je le connaissais par cœur, lui et ses mimiques théâtrales.

« Je ne pars plus avec vous. »

Si j’avais compris, Eydis elle, ne semblait pas assimiler le sens de ces paroles. Mes rêves déchus eurent tôt fait de voler en éclat, car quand bien même je m’attendais à un coup du sort, l’entendre de sa bouche était plus destructeur encore. Lust ne semblait pas accablé, juste très sûr de lui, et bientôt, il reprit, comme pour nous rassurer alors qu’il n’en était rien. « Vous deux, partez en Islande vous y serez en sécurité. Si je viens avec vous, les mangemorts nous retrouveront. » Comment les mangemorts pouvaient-ils nous retrouver ? Nous étions des sorciers adeptes de la dissimulation. Vivre cacher n’avait jamais été un problème pour nos cœurs vaillants et voilà qu’à présent il craignait pour nous ? Où était passé le Lust intrépide que j’aimais tant. Je n’étais pas sans deviner que la présence d’Eydis dans sa vie y était pour quelque chose, à présent, il ne pouvait plus se permettre de ne penser qu’à lui, il devait penser au fruit de ses entrailles. Je n’avais pas peur des mangemorts, j’étais prête à les fuir jusqu’au bout du monde, à me cacher avec Lust et notre fille, mais il semblait que mon amant – pouvais-je encore l’appeler ainsi ? – n’était pas de mon avis. Je décidai cependant de réagir tout autrement que par la colère. J’étais peinée bien sûr, mais au fond de moi, j’avais toujours su que ce n’était pas possible, que je ne pouvais pas être profondément heureuse, il fallait toujours un obstacle. Les magnifiques yeux bleus d’Eydis se remplissaient de larmes au fur et à mesure qu’elle comprenait la portée des mots de son père. Alors qu’elle avait glissé de mes bras pour se précipiter dans les siens, elle s’écarta subitement de lui, venant chercher refuge derrière mes jambes.

« Je suis désolé prinsessa. » Mais Eydis n’avait pas l’intention de lui pardonner. Ses yeux océan lançaient dès lors des éclairs et quiconque aurait eu l’audace de lui de parler se serait retrouvé au bûcher. Je glissai une main dans ma chevelure claire, me sentant soudainement faible et fragile. Comment avais-je pu être aussi naïve ? Combien je me haïssais d’être porteuse de faux espoirs aux yeux de ma pupille, Eydis. Mes yeux en détresse vinrent accrocher les pupilles sombres mais assurées de Lust. Un sourire triste se dessina sur mes lèvres. J’aurai préféré hurler de rage contre lui, contre les mangemorts, contre Thaïs qui devait y être pour quelque chose. Mais je n’y arrivai pas. J’étais trop désemparée. Trop détruite. Trop anéantie. Et déjà je voyais mes rêves de second enfant et de cottage s’en aller au loin, dans l’horizon bruyant et fumeux de la gare. Je m’éclaircis la gorge et ma voix blanche vint suspendre ce silence intenable « C’était inévitable. » Qu’est ce qui l’était ? Le destin ? Le désarroi ? La déception ? Tout à la fois sans doute. Je me dis qu’il me faudrait aller voir le directeur à qui j’avais donné ma démission, le supplier de me reprendre, sans quoi je ne pourrais subvenir aux besoins d’Eydis, il me faudrait retourner à l’appartement, ranger à nouveau nos affaires dans nos placards. C’était tellement douloureux. Si j’en voulais à Lust ? Sans doute, oui, je lui en voulais d’être si protecteur, et si craintif pour nous. Mais je savais que j’étais la seule fautive. Je n’aurai pas du alimenter cette flamme d’espoir, la chute n’en fut que plus rude. « Mais nous ne partirons pas sans toi. Je ne veux pas que nous soyons à nouveau séparés. » Cinq années sans lui avaient été trop longues et difficiles, je préférai encore vivre dans mon appartement lugubre, mais près de Lust plutôt qu’à des centaines de kilomètres. Lust et moi n’étions pas redevenus les amants que j’espérai. Je l’aimai profondément, d’un amour inconditionnel, mais je devais avouer que notre relation était purement platonique. A mon grand dam. Il était présent pour Eydis, mais il vivait toujours avec Thaïs, et je peinai à cacher la jalousie qui me rongeait un peu plus chaque jour. Eydis semblait se calmer peu à peu, je la sentis jouer avec la fermeture éclaire de ma botte. Je posai une main sur le bras de Lust avant de murmurer de manière tout juste audible, froide, menaçante « Plus jamais. Plus de faux espoirs. Tu vas me tuer. Avant les mangemorts. » Ma voix calme en disait long sur mon état d’esprit. J’étais trop malheureuse pour être en colère, et comme toujours je ne pouvais m’empêcher d’être mordante. Je me repris néanmoins et adressai un sourire à Lust avant de déclarer à voix plus haute « C’est Thaïs, c’est ça ? » Inutile de nier, cette plante superficielle allait avoir ma peau à force de manigances…
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MessageSujet: Re: Kiss me goodbye {Cassie} Kiss me goodbye {Cassie} EmptyVen 16 Nov - 14:29

« C’était inévitable. » Gorge nouée et regard fuyant, d'avantage pour rendre la peine vivable que par gêne, j'acquiesçais brièvement la vérité s'échappant des lèvres de Cassandra. Mon regard brun se posa quelque part sur une dalle bétonnée du sol de King's Cross ; pas sur l'enfant que j'avais déçu, ni sur Cassandra qui miroitait mon propre chagrin. Mais sur la froideur du béton, aussi polaire que la mine de Thaïs qui ce matin même m'avait fait du chantage. Je n'avais jamais eu les ailes bien blanches, aussi sombres et détériorées que mon âme au contraire elles me donnaient peut-être l'image d'un beau diable s'amusant dans le ventre dantesque des enfers, mais à présent je m'en sentais déposséder : ma 'compagne' me les avait coupées, et de cette mutilation j'en retenais l'horrible sensation de toucher le fond sans pouvoir rebondir. A mesure que le temps avançait, son venin dissipait mes ténèbres et je ne demeurais plus tant aveugle : j'avais sous-estimé la jolie plante, la pensant accessoire accroché à mon bras lors des festivités mondaines, enveloppe charnelle qui n'avait été que substitut à Cassandra. Aujourd'hui je me rendais compte des manigances de Thaïs et que derrière cet esprit d'apparence simplet se dissimulait en vérité une femme manipulatrice et implacable : j'avais été berné par celle qui me mettait en cage quand j'étais persuadé en être resté le maître tout du long. Orgueil de mâle, condescendance proprement lustienne, mésestime que je payais aujourd'hui au prix fort. Finalement je relevais les yeux vers Cassandra dans cette envie de lui souffler que cela devait en être ainsi : nous étions inévitables, mais le destin en décidait toujours autrement. Il avait fallu que l'on s'aime et que l'on s'idolâtre dans l'amour fou et passionné qui nous lynchait de ses cruelles déconvenues, il avait fallu que nous nous aimions dans la souffrance également. Cela avait toujours été ainsi, pourquoi pouvions-nous aujourd'hui prétendre à autre chose ? Je me tus cependant, n'ayant jamais été fataliste ni adepte du pathos. Mais je n'en pensais guère moins.

Il y avait pourtant dans ce moment quelque chose de lourd et dramatique. Hormis le fait bien sûr que pour la première fois, Eydis me repoussait et frappait à mon myocarde quelques coups lourds de peine et de culpabilité, j'avais juré avoir vu le temps s'arrêter. Ou s'accélérer, qu'en savais-je. Je n'avais que cette impression trouble et étrange de nous voir tout trois dans une bulle, retenant notre souffle quand autour la vie continuait de s'agiter. Désespérante, puante et agaçante vie que celle de ces individus indifférents à notre malheur. Piètres spectateurs qui ne se doutaient pas qu'il se jouait là l'une des plus grande tragédies romantiques des temps modernes. Et s'il fallait tout arrêter ? Aller jusqu'au bout de mon entreprise et rompre contact avec Cassandra sous couvert d'une protection extrême ? L'idée traversa mon esprit, s'y logea un moment, fronça mes sourcils et fit blêmir mes joues déjà pâles avant de repartir. Je ne pouvais m'y résoudre. « Mais nous ne partirons pas sans toi. Je ne veux pas que nous soyons à nouveau séparés. » « Je ne comprends pas pourquoi tout est si difficile. » soufflais-je d'un air absent, le charisme toujours en étendard malgré cet esprit échappé qui se prêtait à rêvé. J'avais tant de fois imaginé notre fugue qu'elle aurait eu, en réalité, un goût de réchauffé : le sourire de Cassandra devant les beautés de la nature islandaises, les rires de Eydis s'émerveillant devant une neige immaculée, notre maison, notre bonheur, notre second enfant aussi peut-être. Mâchoire serrée par la colère de crever ainsi nos rêves, je me sentais l'assassin de notre espoir comme j'avais pour Thaïs ces envies de meurtre impulsives. Un peu de poison dans sa tasse de thé, en guise de petit déjeuner... L'idée n'était pas tant saugrenue mais porterait clairement ma marque. J'avouais sans détour noircir dangereusement mes idées, quand si proche de la liberté je me sentais emmuré vivant. D'un geste distrait je passais une main nerveuse dans mes cheveux sombres, tiraillé entre le désir virulent de n'être qu'insouciance afin de monter tout de même dans ce train, et le devoir d'être responsable : l'envie d'être-moi même était néanmoins si forte que je dus me forcer à poser mes pupilles troubles sur Eydis. Ma personnalité insolente et aventureuse s'était tue dès lors que je cajolais du regard la petite brune jouant avec les bottes de sa mère, me rappelant les devoirs paternels que je prenais avec sérieux. « Je vous rejoindrais, c'est seulement une question de temps. » De temps.. Un mois, un an, trois ? J'espérais si fortement pouvoir les rejoindre au plus vite et pourtant cet adulte en moi me criait que beaucoup de choses avaient changé, que rien n'était facile désormais. L'adolescent en moi ricanait déjà de ces promesses d'adulte, stupides et floues, bonnes seulement à apaiser l'âme de l'autre et de l'embaumer d'hypocrisie. Car je me mentais à moi-même : ce n'était pas une question de temps, c'était question de recouvrer ma liberté sans risquer la vie de mes proches. « C’est Thaïs, c’est ça ? » « Ecoute... » Mon regard s'était durci, au même titre que ma voix toujours aussi suave mais déterminée. « Je vais trouver un moyen de me débarrasser d'elle, coûte que coûte. » Sifflement résigné suintant le venin à l'encontre de ma geôlière qu'il me fallait évincer. Je n'en rajoutais guère plus car Cassandra n'ignorait pas mon adage favori : la fin justifie les moyens. Et ces derniers venant de moi pouvaient toujours être... radicaux. Il y avait bien quelque chose qui ferait flancher cette femme, et je m'empresserais de trouver son talon d'Achille quitte à la manipuler et détruire sa réputation. Mais pour l'heure.... « Ne me regarde pas comme si j'étais le seul coupable. Je prends mes responsabilités de père et d'amant, pour une fois. Ne me reproche pas ça... T'as pas le droit. Avec tout ce que je t'ai fait subir je peux au moins prétendre à vouloir vous protéger. Toutes les deux, vous êtes tout ce qu'il me reste. » Discours qui était loin d'être larmoyant mais bien employé sur le timbre chaud du combat et de la franchise crue. Je désirais me battre pour elles, et en ce sens accueillais bien mal la vision d'un lâche que ma Cassandra aurait pu avoir de moi.

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MessageSujet: Re: Kiss me goodbye {Cassie} Kiss me goodbye {Cassie} EmptyLun 14 Jan - 13:50

Membre supprimé à la fin du recensement.
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