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φ A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir.

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Mère Thérésa du sexe, Déesse du plaisir charnel
Amélia K. Scott
Que fais tu à Poudlard ?
Amélia K. Scott

∆ Age : 30

φ  A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir.  _
MessageSujet: φ A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir. φ  A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir.  EmptyMar 30 Juil - 12:53




Elle avait eu une sacrée surprise quand elle était venue quelques semaines auparavant au même endroit que celui là. En même temps, elle était arrivée un peu en retard pour cause d’obligation de remettre un crétin à sa place et elle n’avait pas vu la silhouette au courbe généreuse d’Astor, sa mentor habituelle, mais plutôt un garçon, un homme même. Si elle avait partagé une amitié avec Astor, avec Masao en revanche c’était loin d’être la même chose. Ils n’avaient pas les mêmes affinités, avec Astor, elle s’éclatait, elle travaillait dur mais elle s’éclatait. Mais avec Masao... Elle avait bien vite regretté son ancienne mentor. Mais elle ne pouvait pas reprocher à Masao d’apprendre.

Elle n’apprenait peut-être pas comme avant, même avec sa marraine elle n'apprenait pas de cette façon mais... Il avait une façon de travailler différente des autres voilà tout. Non, le problème avec lui, ce n’était pas l’apprentissage, c’était plus le fond, qui faisait qu’il avait la baguette facile. Et c’était peu dire. Et il avait la braguette aussi facile. Du moins, quand l'entraînement était terminé. Au du moins, ça dépendait de l’état dans lequel ressortait la blonde, bien que le mangemort s’en fichait bien de ça, c’était son problème à elle.

Chaque semaine, plusieurs fois, c’était le même cinéma. Elle sortait de la salle commune en prétextant une ronde, elle montait jusqu’à l’entrée du château, montrait son autorisation dites spéciale, descendait le long du parc sombre. Il faisait toujours nuit en ce moment, à cause de l’hiver. Le plus ennuyeux en hiver, c’était le froid qui vous enveloppait tout entier, qui vous mordait le visage. Le parc recouvert de son habituelle couche de neige... Elle aurait pu trouver ça beau mais depuis qu’elle apprenait avec Masao, elle trouvait ça détestable. Uniquement parce qu’elle se retrouvait parfois la tête dans la neige.

Arrivant au point de rendez vous habituel, elle attendit, la baguette levée, la main crispée tout autour. D’ailleurs, il n’y avait pas que sa main qui était crispée, Amélia aussi était tendue. En même temps, se retrouver dans la forêt interdite à cette heure ci, dans l’obscurité, ça n’avait rien de rassurant.  Surtout quand on attendait un mangemort qui pouvait surgir d’absolument n’importe où. Une nuage de buée sortait de sa bouche à chaque respiration, le froid mordait ses poumons, laissant une petite douleur dans sa poitrine. Un craquement de branche la fit se retourner vivement, l’oreille tendue, les muscles plus crispés que jamais. Mais rien, il ne semblait rien y avoir aux alentours. C’était peut-être juste un animal. Oui peut-être, mais peut-être pas.

Son coeur s’affolait comme un fou dans sa poitrine et elle le sentait battre dans ses tempes. Il allait arriver d’une minute à l’autre, elle le savait. Donc elle était censée être concentrée, mais ses pensées vagabondaient à l’intérieur du château et plus particulièrement vers les cachots, dans sa salle commune. James devait l’attendre, sans aucun doute. Il ne devait pas être très content d’ailleurs qu’elle soit partie comme ça en coup de vent. Ils avaient peu de temps ensemble en ce moment et ça se passait pas très bien lorsqu’ils passaient un peu de temps rien qu’à deux. Il se montrait jaloux et possessif et elle n’y comprenait rien.

Un souffle de vent glacé vint faire virevolter les mèches de cheveux de la jolie blonde. Dans un geste d’impatience, elle remit ses cheveux derrière ses oreilles avant de se rendre compte qu’elle ferait mieux de les attacher, ce serait 1000 fois plus pratique. Sortant un élastique de sa poche, elle bascula la tête en avant afin de rassembler tout ses cheveux et de les attaché en une queue haute. C’est en relevant la tête qu’elle se retrouva face au mangemort. Il était arrivé sans qu’elle ne le voit et sans qu’elle ne l’entende. Elle le salua brièvement, sans aucun sourire, sans aucune émotion, sans rien d’ailleurs. Elle avait du mal avec lui, elle ne savait pas vraiment quel comportement adopter.

Serrant toujours sa baguette dans sa main, elle l’observa pendant un instant, attendant qu’il lui énonce ce qu’ils allaient faire ou plutôt, ce qu’il allait faire d’elle aujourd’hui. Après tout c’était lui le maitre, c’était à lui de donner les ordres et à elle d’obéir. Enfin, en toute logique... Parce que Amélia et les ordres, ce n’était pas toujours un mélange qui fonctionnait bien.


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MessageSujet: Re: φ A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir. φ  A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir.  EmptyMar 30 Juil - 14:40

La nuit était tombée depuis un moment lorsqu’une voix s’était élevée devant Masao. Il avait levé son regard, sombre et sans éclat, vers la personne qui s’était adressée à lui si soudainement, lui faisant remarquer qu’il n’était pas prêt à partir à son « rendez-vous ». Il n’en avait aucune envie, il perdait son temps à s’occuper d’une femme comme Amélia… Du moins durant l’entraînement. Un soupir lui avait échappé. De l’exaspération pure, un certain énervement qui était né en lui à force de se faire reprocher de ne pas aller à l’entraînement, comme on le lui avait ordonné à plusieurs reprises.

Le mangemort avait fermé les yeux sans rien dire durant et, un moment passé, il les avait ouverts à nouveau, de nouvelles paroles parvenant à ses oreilles. C’étaient désormais des menaces qui étaient proférées à son adresse. S’il ne s’y rendait pas, le maître le punirait et le forcerait à y aller par tous les moyens. Masao s’était alors redressé, donnant un grand coup dans la table, comme pour la faire basculer en direction de cet homme. Seulement, même avec sa force et sa colère, il était rare qu’un homme fasse aussi facilement basculer une table en bois massif. Après quelques secondes, le nippon avait transplané, direction Pré-Au-Lard.

La nuit était claire et fraîche en ce mois de février, mais sur ces lieux, quelques temps plus tôt si conviviaux, pesait un silence de mort. Cet adjectif n’était que trop bien choisi pour un lieu qui avait, quelques mois plus tôt, été la cible d’une attaque de mangemorts. Tout respirait la terreur en ces environs, les maisons éteintes, les silhouettes noires que l’on pouvait parfois croiser si l’on se promenait en ces lieux qui, à l’heure actuelle, n’étaient plus que l’ombre de leur gloire passée. Les bâtiments ne semblaient plus aussi solides, bien qu’ils soient réduits au statut de rempart de sûreté pour leurs habitants.

Dans cette ambiance glauque, Masao marchait. Rien dans sa démarche ne trahissait une quelconque crainte. Pas une once d’appréhension n’habitait son esprit. La peur, au contraire d’autres personnes, il ne la ressentait pas. Son allure n’était pas celle d’un homme aux aguets, ni celle d’une créature traquée. Il se dirigeait simplement, sans une question superflue, vers l’endroit où il devait retrouver son apprentie. Une jeune femme blonde du nom d’Amélia.

Les raisons pour lesquelles il devait prendre en charge cette fille lui échappaient totalement. Il ne connaissait d’elle que son prénom et son apparence. Le reste lui était tout à fait égal. Il ne se souciait pas des détails. Son âge, son nom, son sang… Tout cela lui importait peu : tant qu’elle ne montrait pas de peur à son égard, il ne voyait aucune raison de s’attarder sur elle. Elle ne présentait que peu d’intérêt … Sauf quand son désir s’éveillait, ce qui était déjà arrivé en présence de la jeune femme.

Masao ne se posait pas de questions sur son comportement. S’il désirait, les choses se devaient d’aller dans son sens. Certains personnes, trop peu prudentes sans doute, avaient du subir ces pulsions soudaines qui, dans le cas du nippon, tenaient bien plus de l’animal que de l’homme. Cela n’était qu’une preuve supplémentaire du manque d’humanité du mangemort qui, en cet instant, se dirigeait vers son point de rendez-vous sans même jeter un regard en direction du disque d’argent qui semblait l’observer avec attention du haut de son poste de guet céleste.

Il fallut un moment au sorcier pour atteindre sa destination. Ne s’étant pas pressé en chemin, il arriva tranquillement, sans haleter, sans même penser à ce qu’il allait demander à sa jeune apprentie. Il se moquait de ce qu’ils allaient faire… Tout dépendrait des choses qu’ils rencontreraient sur leur chemin. Il n’était pas du genre à tout prévoir, sauf lorsqu’il avait un but… Mais la recherche de la peur, en cet instant, était-elle réellement de mise ? Il n’en savait rien et ne cherchait pas à le savoir. Tout serait déterminé par la situation dans laquelle ils seraient placés à mesure que le temps passerait.

Une silhouette familière se dessina finalement, à quelques pas de lui. Il pouvait d’ici deviner les courbes du corps de la jeune Amélia, de même que sa chevelure blonde qui, sous la lueur de la lune qui filtrait très faiblement parmi les arbres de la forêt, possédait quelques reflets bleutés.

La forêt entière était sombre, mais on pouvait, ça et là, apercevoir des zones où la lumière de la lune perçait à travers le feuillage des arbres clairsemés. Malheureusement, Masao ne pouvait se réjouir d’un spectacle aussi beau, car il était aussi sensible à la poésie et à la beauté qu’aux discours moralisateurs de son enfance. Il n’en avait, hélas, que très peu de souvenir.

S’il avait eu à tuer la jeune femme, la pénombre aurait constitué un camouflage des plus parfaits. Il avançait silencieusement, comme une simple ombre, et il tentait, à la manière d’un animal prédateur, de voir si Amélia l’avait détecté dans l’obscurité. Il s’arrêta une seconde lorsqu’il la vit bouger et ramener ses cheveux vers le haut. Ne se méfiait-elle pas ? Il s’approcha un peu plus, jusqu’à arriver à sa hauteur, sans se placer pour autant dans le champ de vision.

Le salut de la jeune femme ne toucha pas le mangemort. Ce dernier se contenta d’y répondre d’un ton glacial qui n’invitait clairement pas à la conversation. Il toisa ensuite son apprentie d’un regard éteint. Rien ne changeait, elle lui paraissait toujours aussi chétive, toujours aussi inapte à survivre parmi ces autres créatures humaines…C’était une femme. Cependant, elle semblait désirer se défendre, et non fuir comme d’autres hommes qu’il avait connu. Peut-être que, au final, elle possédait quelque chose d’intéressant.

À chaque fois qu’il lui était ordonné d’aller instruire la jeune femme, les choses se passaient de la même manière. Masao refusait de s’y rendre, mais il finissait par trouver la chose intéressante. Il ne connaissait rien des attentions d’Amélia. Il savait juste qu’il devait se plier aux ordres qui lui étaient donnés, même si cela l’énervait et qu’il ne s’y intéressait pas plus que cela.

« J’aurais pu t’abattre depuis longtemps, si je l’avais souhaité. » Annonça-t-il finalement, plongeant son regard dans celui de la jeune femme.

Il ne cilla pas pendant un temps, se contentant de sonder les yeux de la jeune femme.

«Marchons un peu. »Dit-il finalement avant de se détourner du regard d’Amélia, passant à sa droite pour s’avancer un peu plus profondément encore dans la forêt qui, à cette heure, ressemblait étrangement à ces endroits glauques de films d’épouvante. Les jolies blondes ne mourraient-elles pas souvent dans ce genre d’environnement ?
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Amélia K. Scott
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Amélia K. Scott

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MessageSujet: Re: φ A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir. φ  A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir.  EmptyMer 31 Juil - 14:02




Les salutations entre les deux personnes restaient quelque chose de froid, voir glacial même. C’était plus par politesse et convention qu’ils se saluaient, pas vraiment pour réellement se souhaiter un bon jour ou un bon soir. Juste pour signaler qu’ils étaient là, pour montrer qu’ils avaient quand même reçu une éducation et que les traces de celle ci étaient encore visibles. Les regards se défiaient parfois, mais Amélia était censée devant son maitre potentiel. Elle était censée se plier devant lui, après tout, c’est lui qui avait toutes les cartes en main, elle devait juste se montrer un peu soumise à lui, car il avait le pouvoir, le pouvoir de lui faire mal. Mais c’était plus fort qu’elle, elle était arrogante dans l’âme et elle avait horreur de se sentir soumise à un mec qui de toute façon, n’avait pas envie d’être là. La seule chose qu’il devait trouver attrayante, c’est de pouvoir profiter d’elle ensuite.

Après tout, qu’est ce qu’il pouvait y gagner d’autre ? Si il ne se pointait pas, il y avait de grande chance que ce soit lui qui se prenne les punitions alors bon. Au moins avec elle, il était tranquille, c’était lui qui donnait les punitions. Après l’avoir toiser un temps alors que la demoiselle essayait de réfréner ses pulsions d’arrogance, il reprit la parole. La tuer ? Oui c’est vrai, elle était resté bien en vue, en plein milieu des arbres, n’importe qui aurait pu l’abattre comme un pauvre morceau de gibier qu’un chasseur aurait traqué jusqu’à ce que la bête se laisse avoir. Oh et puis quoi ? Ca l’arrangerait sans doute bien, il n’aurait plus à devoir perdre du temps pour elle mais Amélia n’était absolument pas décidée à mourir ce soir. Ni aucun autre soir d’ailleurs. Elle avait tant de choses à faire avant. Tant de monde à faire chier. Puis mourir comme ça, non, c’était trop facile ça, si elle devait mourir, elle voulait se battre, elle voulait avoir lutter pour sa vie jusqu’au bout et elle voulait entraîner le plus de monde possible avec elle. D’ailleurs non, elle ne voulait pas mourir pour une raison très précise. Dans perdre la vie, il y avait Perdre, le mot qu’Amélia devait détester le plus au monde. En dehors des mots Moldus et Sang-de-bourbe évidement. Mais ce n’était pas du même registre ça.

Pour les moldus et Sang-de-bourbe, c’était une véritable aversion, ça la répugnait. C’était un peu comme du vomit, quand elle passait à côté, elle trouvait ça ignoble et dégoûtant. Pour Amélia les indésirables avaient donc une place aussi haute que le vomit. Chassant ce genre de pensée de sa tête elle ouvrit la bouche pour lui répondre.

-Tu aurais pu. En effet. Mais je suis toujours en vie il me semble.

Bon, c’était tout de même un peu arrogant mais elle s’était limitée comme elle le pouvait. Elle avait toujours montré des signes d’arrogance, elle avait une sainte horreur qu’on exerce une autorité sur elle et si elle entrait dans les ordres du Mage Noir, c’était pour faire la fierté de son père et de sa marraine. Elle avait la fâcheuse habitude de vouloir mener la danse, de vouloir tout contrôler, tout et tout le monde d’ailleurs. Tout devait se dérouler comme elle le pensait, elle était le chef et c’était comme ça, on lui obéissait. Mais non, ça ne se passait pas toujours comme ça et sûrement pas avec le mangemort face à elle. En même temps, elle était là pour apprendre, donc c’était normal qu’elle se plie à lui. Mais bon. C’était toujours dur à admettre quand même. Leurs yeux restèrent en contact un instant, court ou long peu importe. Elle n’exprimait rien, elle n’avait rien à exprimer de toute façon, elle attendait juste qu’il bouge, qu’il parle, qu’il fasse quelque chose en somme. Sa baguette la titillait, elle avait envie de faire quelque chose, pas de rester là à se regarder dans le blanc des yeux sans rien faire. Regarder des gens elle savait le faire, les toiser tout ça, c’était un peu sa marque de fabrique, elle avait toujours fait ça et elle ne changerait pas de comportement.

Mais enfin il réouvrait la bouche, lui demandant d’aller marcher. Il voulait marcher ? Juste marcher ? On lui avait déjà apprit à l’âge d’un an et demi à marcher, elle savait déjà mettre un pied devant l’autre sans devoir se déplacer à quatre pattes ou sans tomber après 10 mètres. Enfin, c’est donc quand il la lâcha des yeux et qu’il passa à sa droite pour marcher dans la forêt que la demoiselle bougea enfin. Il fallait bien qu’elle le suive de toute façon. Sans un bruit, à pas de loup, elle suivit le mangemort qui s’enfonçait déjà dans les profondeurs sombres de la belle forêt. Ca foutait un peu les boules, la forêt interdite, elle n’était pas appelée ainsi pour rien. Mais de toute manière, c’était trop tard maintenant, car ils marchaient tout deux vers l’intérieur des arbres. Elle avait toujours sa main crispée autour de sa baguette, elle allait bientôt avoir la main engourdie si elle continuait mais ça la rassurait d’avoir sa baguette en main. La magie c’était son pouvoir,son pouvoir contre le monde.

-Alors qu’est ce qu’on fait ? Parce que si c’est pour faire une balade champêtre, ça va aller, j’ai bien meilleure compagnie.

Bon, elle n’avait pas su tenir sa langue, marcher comme ça sans savoir pourquoi, ça l’emmerdait. Elle n’avait jamais été d’un naturel patient, elle voulait tout savoir, histoire d’avoir un but au moins. Bon, il ne restait plus qu’à espérer que Masao ne soit pas de trop mauvaise humeur ou qu’il laisse passer ça sans en prendre compte. Non en fait elle n’espérais rien. Elle s’en fichait. Ou du moins elle s’en fichait pour l’instant. Et ce n’était sans doute pas la meilleure réaction, le meilleur comportement à adopter avec le mangemort, mais c’était fait donc... Elle ne pouvait plus retourner en arrière, c’était trop tard maintenant.


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MessageSujet: Re: φ A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir. φ  A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir.  EmptyMer 31 Juil - 18:35

Les paroles du nippon n’avaient pas semblé heurter la blonde. Cela était réciproque pour celui qui, quelques années plus tôt, avait abattu froidement son père et sa mère. La tuer n’aurait pas été désagréable mais, d’un autre côté, il n’y aurait pris strictement aucun plaisir. Ce genre de sentiments positifs était annihilé par les autres, comme la colère, la frustration et le désir. Il n’aurait pu s’amuser à faire du mal à Amélia, il n’aurait pu ressentir de remord ce faisant et, pour cette raison, il n’avait pas pris la décision de la tuer sans en avoir reçu l’ordre ou sans avoir une bonne raison. Il était difficile de comprendre son comportement, et lui-même n’aurait pas pu expliquer ce qu’il vivait, car il avait ce problème depuis des années désormais et, rongé par ces questionnements incessants et cette frustration toujours plus grande, il en souffrait intérieurement.

La douleur physique n’était pas le problème principal du mangemort qui, lorsqu’il se battait, ne se souciait que peu de ses plaies et de ses contusions. En revanche, la douleur intérieure, comme celle du doloris ou celle qu’il s’infligeait avec ses interrogations constantes, était une véritable horreur. Ces couteaux qui entraient et sortaient de votre corps sans jamais y avoir été plantés, ces lames froides et sanguinolentes que vous ne pouviez voir et qui ne laissaient sur vous aucune trace, la douleur brûlante de votre chair déchirée par un prédateur invisible. Cela pouvait, et c’était l’un des rares cas, pousser Masao jusqu’aux cris. Malgré tout, une fois le sortilège arrêté, il était prêt à se battre, moralement.

Le temps n’était pas aux sortilèges. En cet instant, bien au contraire, il s’agissait d’errer dans la forêt interdite. Le mangemort n’avait cure des ressentis de la blonde qui le côtoyait en cet instant. Elle devait le suivre, l’écouter, obéir au moindre de ses ordres et, plus encore, ne pas protester lorsqu’il le demandait d’accomplir une action. Malheureusement, le mangemort avait déjà pu remarquer que la jeune femme, contrairement à d’autres individus de l’espèce humaine, n’était pas très docile lorsqu’il s’agissait d’obtempérer. Il devait cependant essayer de lui faire comprendre que ce sentiment humain de peur, qu’il ne ressentait pourtant pas comme les autres personnes, était inutile. Il fallait agir, par se poser des questions stupides lorsqu’on lui donnait un ordre.

La question aurait sans douté été de savoir si, de son côté, Masao écoutait rigoureusement les consignes qui lui étaient habituellement données, lorsqu’il partait en mission pour les mangemorts. La réponse, sans surprise, serait des plus négatives. Le mangemort n’avait jamais réellement été partisan de la discipline et de l’organisation. Il était, contrairement à d’autres mages noirs, impulsif et irréfléchi, voire même un tant soit peu animal. Pour ces raisons, il n’était pas rare qu’il s’attire des ennuis avec de plus anciens mages, mais cela ne suffisait pas à le faire changer ; il n’avait aucune raison de changer. Il ne le pouvait pas.

Dans l’ombre, Masao avait donc dépassé la jeune femme dont il avait simplement nié la première réflexion. Si elle était en vie, ce n’était certainement pas grâce à son statut d’apprentie mangemort. L’autorité n’était pas le premier souci du nippon alors, dans quelle mesure l’aurait été la hiérarchie ? Ces deux mots, pour lui, n’étaient rien de plus que du vocabulaire appris aux enfants lors des cours d’histoire. Ils étaient répétés dans le simple but de faire du vent et, dans son cas, ne lui donnaient aucune sensation de redevance ou de respect. Il en faisait donc fi presque automatiquement.

Ainsi commença une marche de quelques minutes dans la forêt interdite. Sur leur chemin se trouvaient de nombreux arbres dont les troncs avaient été lacérés par une créature qui, peut-être, les attendait, tapie dans l’ombre d’un buisson, prête à bondir sur eux à la première occasion. La pâle lueur de la lune ne traversait que faiblement l’épaisse toison feuillue que constituaient les arbres qui s’élevaient au dessus d’eux. Bien que l’ambiance soit menaçante, Masao n’éprouvait pas la peur qu’il aurait du ressentir. Il était juste un homme qui marchait dans les bois, cherchant avec lassitude comment inculquer à son élève l’art du combat.

Au détour d’un chemin, la voix de la jeune femme s’était élevée, à quelques pas derrière Masao. Il s’était retourné, l’avait toisée de son regard éteint et, un peine un instant plus tard, il avait adressé la parole à la jeune femme qui lui avait communiqué son exaspération.

« Nous cherchons.»lança-t-il froidement avant de se détourner d’elle, reprenant sa marche après lui avoir fortement saisi le poignet.

Alors qu’ils arrivaient aux abords d’une clairière, une occasion inespérée s’offrit à eux.

La créature était là, son pelage immaculé reflétant élégamment les rayons du clair de lune qui donnaient dans cette clairière où de rares arbres étaient encore enracinés. Elle semblait paître avec appétit l’herbe givrée qui se trouvait à sabots qui, à cause de cette même herbe givrée, luisaient d’un éclat séduisant. Sa queue était longues composée de crins blancs se balançait derrière elle, soulevée par la brise glaciale qui soufflait en cette belle nuit. Cette licorne était une proie des plus intéressantes en cet instant pour le mangemort qui ne connaissait que trop bien la crainte animale.

Le regard de Masao se porta sur la tête de l’animal sans mot dire, observant avec attention la corne qui y trônait majestueusement et dont la pointe aiguisée aurait effrayé plus d’un passant averti. Ensuite, son regard voyagea de la tête aux sabots, parcourant les muscles de l’animal afin de juger de sa force, comme l’aurait sans doute fait un prédateur avant de passer à l’attaque. La bête semblait forte et puissante. En témoignaient la musculature de ses jambes. Il réfléchit quelques secondes et, au bout de celles-ci, il posa son regard sur Amélia en lui adressant la parole à voix basse, concis et froid comme à l’habitude.

« Tue-la. »dit-il.

Son regard était ancré sur le visage de la jeune femme, tandis que son doigt indiquait clairement la direction de l’animal qui paissait paisiblement à quelques bons mètres d’eux. Le silence autour d’eux n’était rompu que par les rares bruits qui leur étaient donnés d’entendre dans cette forêt. Le bruissement du feuillage qui s’agitait sous le vent, les rongeurs ou insectes qui se promenaient sur le sol sous leurs pieds, provoquant parfois un craquement. Tout cela était bon pour distraire la bête et lui empêcher de remarquer leur présence pendant un moment. C’était, selon le mangemort, une proie facile. Trop facile sans doute. Il ne se souciait aucunement de la malédiction promise à toute personne qui s’attaquerait à une licorne, ce symbole de pureté. Masao, après tout, ne connaissait plus ce mot depuis fort longtemps et n’était aucunement touché par la beauté de la scène qui se déroulait pourtant sous leurs yeux.
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Amélia K. Scott
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Amélia K. Scott

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MessageSujet: Re: φ A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir. φ  A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir.  EmptySam 3 Aoû - 16:49




A la minute où elle avait ouvert la bouche, Amélia avait su que c’était une très mauvaise idée. Et en effet, c’en était une, mais elle n’avait pas pu s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle. Marcher sans but précis dans la forêt interdite en attendant de peut-être tomber sur quelque chose ou peut-être pas, ça l’emmerdait profondément. Elle était crevée, elle était venue ici parce qu’elle n’avait pas d’autre choix que celui ci, alors il aurait pu préparer un truc à lui faire faire, comme Astor quoi. Non, lui, il avait envie de marcher comme ça, par plaisir, pour ne rien faire, faire juste une balade sans aucun sens dans cette maudite forêt. Elle ne l’aimait pas. Il n’était jamais d’humeur ce gars. Jamais un truc drôle ou sympa à dire, juste faire le mec blasé et éteint. Ce genre de comportement, ça exaspérait la jeune femme. Si au moins, il faisait de l’ironie, ne serait-ce que pour un peu détendre cette tension grandissante entre eux. Mais non, monsieur-je-suis-presque-mort-mentalement n’en avait rien à foutre d’elle.

Elle avait immédiatement regretté sa phrase quand elle avait vu le mangemort se retourné et lui saisir le poignet. Nous cherchons. C’est tout ce qu’il avait à lui dire ? elle voulait lui répliquer quelque chose mais il lui faisait mal, il appuyait sur son bracelet qui entrait dans la peau de la demoiselle. Une grimace de douleur crispa les traits de la verte et argent. Puis d’un il l’avait lâché et il avait reprit sa marche. La demoiselle s’était massée le poignet un instant avant de se remettre à marcher, l’air maussade. Elle n’aurait eu qu’une chose à faire pourtant, sa baguette était déjà prête, et il était de dos, elle aurait pu aisément lui jeter un sort Il le mériterait bien, mais la prochaine fois qu’elle le croiserai ou quand il se relèverait, ce serait sa fête à elle.

N’empêche, cette idée la titillait alors qu’elle marchait derrière lui, sa baguette la démangeait. Mais elle n’eut pas le temps d’y penser plus, une créature d’une blancheur si pure était là, juste devant eux. C’était un être magnifique, plus que ça d’ailleurs, c’était un être parfait. Plus que parfait. Une licorne. Elle avait déjà vu ça en cours de soin aux créatures magiques, mais la voir là, à l’état sauvage, c’était quand même quelque chose de complètement différent. Elle était si belle. Si parfaite qu’Amélia en restait émerveillée. La bouche légèrement entrouverte, la demoiselle ne pouvait s’empêcher de se croire dans un rêve. Bien sûr, ça aurait pu en être un si Masao ne s’était pas tenu à ses côtés. Mais il était là et ça gâchait tout le paysage. Tout ce décor magique et féerique, c’était le genre de décor de rêve auquel rêvait chaque petite fille.

Etant petite fille, on rêvait toute de licorne et de princesse. Bien sûr, en grandissant, Amélia avait su faire abstraction de ça. Elle n’avait pas eu bien le choix de toute façon, elle avait du se rendre à l’évidence. Ou du moins, son grand-père s’était chargée de lui mettre en tête que jamais un beau prince charmant ne viendrait sur le dos d’une licorne pour venir la chercher. Car elle n’était pas une princesse coincée dans une tour, mais une sorcière sur son balai magique. Aucune sorcière n’avait de prince charmant sur une licorne, les sorcières avaient un sorcier sur un balai volant et voilà. Et un sorcier bien choisit par les parents. Un sorcier au sang pur qui aurait tout de même certaines compétences afin de pouvoir la protéger. La protéger. Comme si elle avait qu’on la protège elle. Elle n’avait besoin de personne pour assurer sa propre sécurité. Enfin, elle avait encore un tas de choses à apprendre bien sur mais, elle savait déjà se battre un minimum, elle n’avait pas peur, elle n’avait pas non plus de réelle pitié. OH bien sur elle en avait mais ça dépendait de la personne qui se trouvait face à elle.

Lorsqu’elle vit le regard du mangemort, elle savait que ça n’allait pas lui plaire, et lorsqu’il ouvrit la bouche, ce fut encore pire. Elle avait cru qu’elle devrait torturer l’animal, mais non, elle devait la tuer. Il lui avait glacé le sang rien qu’en ouvrant à peine la bouche. Elle fronça les sourcils, craignant d’avoir mal entendu, elle suivit le doigt de l’homme, non, ce n’était pas une blague, il voulait qu’elle tue la licorne. Si elle n’avait pas été prise d’une once de pitié face à ses camarades dans le labyrinthe, face à une créature telle que celle ci, la demoiselle ne bougea pas d’un cil, elle restait bloquée. Elle n’aurait su dire réellement le pourquoi mais elle ne voulait pas tuer la licorne. Puis il y avait des choses terribles qui étaient censée lui arrivé si elle tuait cette licorne. Alors non, c’était absolument hors de question qu’elle tue cette magnifique créature. Reculant d’un pas, elle dévisagea la créature et ensuite Masao.

-Non. Tuer les animaux c’est pas trop mon délire. Puis encore moins celui là.

Encore une fois, elle aurait mieux fait de la fermer, sa grande bouche. Mais non, en fait, ça ne changerait certainement rien. Elle avait déjà osé lui dire non, ne pas répondre, ce serait peut-être même pire. Rangeant sa baguette dans un geste d’affront pur et dur. Elle le toisa. Elle savait parfaitement ce qui allait se passer. Mais de toute façon, elle y aurait eu droit à un moment ou un autre alors, autant que ce soit vite fait, bien fait, et comme ça elle rentrerait se coucher. Elle restait la tête haute, regardant le mangemort droit dans les yeux. Elle n’allait quand même pas lui montrer qu’elle craignait ce qu’il allait lui faire quand même, elle était forte et elle allait lui montrer qu’elle n’avait pas peur de lui. Il pouvait lui faire ce qu’il voulait, elle ne tuerait pas cette fichue licorne. Si il voulait être damné pour l’éternité, c’était son problème après tout. Elle, elle n’y tenait pas. Elle avait encore une vie entière pour emmerder le monde et elle ne voulait pas être maudite.


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φ  A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir.  _
MessageSujet: Re: φ A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir. φ  A vos ordres Chef ! -Pv Masao - Tard le soir.  EmptyDim 4 Aoû - 0:39

Existait-il pire idée que celle de répondre avec insolence à un mangemort comme Masao ? Amélia ne l’avait sans doute pas compris. C’est ainsi que celui-ci avait fini par la prendre avec une certaine violence par le poignet afin de l’emmener avec lui dans son petit voyage, cela jusqu’à ce qu’ils arrivent à hauteur de la clairière dans laquelle paissait la licorne qu’ils avaient vue et que Masao avait ordonné de tuer après quelques instants d’observation.

Tout un chacun aurait été d’accord de dire que la licorne était un animal protégé, dont il était interdit de s’approcher sans autorisation et, plus important encore, un animal auquel il ne fallait absolument faire aucun mal. Malheureusement, Masao et la morale n’avaient jamais fait bon ménage, d’autant plus que celui-ci ne percevait aucunement la nuance entre ce qu’il pouvait ou ne pouvait pas faire car, dans les deux cas, cela était du pareil au même à ses yeux. Il était aveugle aux interdictions qu’il bravait sans crainte et il ne se souciait que bien peu de passer au dessus des lois et d’encourir une peine de prison… Encore aurait-il fallu qu’à l’heure actuelle, les prisons arrêtent les mangemorts comme lui. L’époque ou le bien triomphait semblait désormais révolue. Masao n’avait donc aucune raison de prêter attention aux consignes qui indiquaient de ne pas toucher un tel animal.

Le manque de remord avait toujours fait partie de lui et, pour cette raison, il ne s’inquiétait pas de savoir s’il allait être maudit après avoir tué un animal aussi sacré qu’une licorne. Il se moquait d’un tel sacrilège, de verser le sang d’un animal dont la pureté n’était plus à prouver puisque l’animal avait toujours été considéré comme un véritable symbole de pureté. Tout cela, Masao en faisait fi, se contentant d’écouter ce que ses quelques pulsions lui indiquaient, se contentant d’agir comme d’autres personnes comme lui l’auraient fait, au contraire du reste de la société. Le mangemort ne s’était jamais considéré comme un humain, simplement parce que les personnes qu’il voyait agir autour de lui n’étaient pas comme lui… Il était différent d’eux tous.

Ils étaient lâches, peureux, fuyards et, en cas de danger, ils reléguaient les tâches à d’autres, des personnes à qui ils ne tenaient pas, pour protéger les personnes à qui ils tenaient et, plus incompréhensible encore, leur propre personne. Aux yeux du mangemort, cela représentait une nouvelle énigme. L’affection, la peur, l’impression de perdre une chose chère, tous ces sentiments étaient plongés dans l’inconnu. Il ne parvenait pas à trouver la réponse à ses questions, ni à dénicher le moindre indice à ce sujet. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était s’enfoncer dans cette frustration dévorante qui le prenait un peu plus chaque jour, à chaque fois qu’il échouait dans sa quête de réponse… Car pour quoi aurait-il vécu si ce n’était pour découvrir ce qu’étaient ces sentiments qu’il ne ressentait pas comme il l’aurait du ?

Sa vie, au final, n’avait été qu’une quête veine, une quête dans l’espoir d’apprendre un peu plus de ce qu’il ne connaissait pas. Une quête qui devait le mener à une issue fatale, comme n’importe quelle existence humaine, à l’exception que la sienne ne serait pas ponctuée de joie et de peine, mais imprégnée d’une incroyable souffrance intérieure, car bien au contraire de ce que l’on aurait pu penser, Masao était bel et bien souffrant à l’intérieur de lui-même. La frustration qui le rongeait chaque jour un peu plus commençait à s’emparer de lui, si bien que, même si son habitude n’était pas de tuer les gens qu’il croisait habituellement, il finirait par exploser un jour ou l’autre… Ce jour là serait sans doute celui de sa perte.

Cependant, alors qu’il ordonnait à la jeune femme de tuer cette licorne qui se trouvait sous leurs yeux, paissant paisiblement l’herbe qui devait profiter de l’humidité de la saison et du givre, le mage noir ne songeait aucunement aux choses qui l’entouraient et qui auraient pu lui causer du souci. Il ne pensait pas à ces personnes qui ne le comprenaient pas et qui erraient dans l’ombre, lui reprochant de ne pas obéir aux ordres, il ne pensait pas que son comportement lui vaudrait un jour un aller simple vers le monde des kamis. Il ne s’était jamais posé de question à ce sujet, mais c’était avant tout parce qu’il n’avait pas peur, qu’il ne ressentait pas cette crainte horrible.

Lorsqu’Amélia refusa d’exécuter l’animal, le regard du nippon se posa sur elle. Il la toisa de son regard brun, quelques secondes durant, sans mot dire et, finalement, il ouvrit la bouche sur le ton le plus froid qu’il eut pris jusqu’alors.

« Endoloris. » Lança-t-il, la main sur sa propre baguette qu’il pointait en direction de la jeune femme.

Une fois de plus, la question ne se posait pas. Il était inutile de chercher pendant des heures pour comprendre ce qui, en cet instant, tournait dans l’esprit du japonais qui était prêt à sortir sa baguette. Il ne pouvait pas la tuer, mais il détestait qu’on ne l’écoute pas. La colère et la frustration étaient de loin les sentiments dominants chez lui… Malheureusement pour Amélia, elle avait dépassé la limite du tolérable en refusant d’exécuter son ordre, mais encore plus en rangeant sa baguette comme elle l’avait fait. L’insolence du geste importait bien peu pour le mangemort, mais pas le message de refus catégorique que celui-ci comportait. Ce sortilège était donc parfaitement mérité.

« Comment peux-tu seulement prétendre tuer un humain alors que tu n’es pas capable d’abattre un animal comme celui-là ?! »Cria-t-il alors qu’il pointait du doigt l’animal qui, à l’entente de sa voix, s’était enfui, effarouché.

Masao maintint l’endoloris durant quelques secondes avant de le relâcher, lui adressant la parole à nouveau, sa colère toujours audible comme précédemment.

« Va la chercher, maintenant, et tue là ! » Ordonna-t-il en pointant l’endroit où la silhouette argentée avait disparu au moment où il avait commencé à crier. Sa baguette restait braquée sur la jeune femme… il ne lui laisserait pas la chance de s’échapper aussi facilement…
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