Attention ! Je mords !

Pouvoir

Il s'appelait Robin. Je me souviens de lui comme si c'était hier... C'est la fois où j'ai eu le plus eu honte de moi, la fois où j'ai été le plus heureuse, la fois où j'ai été la plus conne... Alors ne vous étonnez pas que je m'en souvienne c'est tellement évident.

Mes parents avaient décidé d'aller visiter l'Ecosse, pour une fois, je ne sais pas pourquoi, je les avais accompagné... Et j'avais jamais eu autant de flaire ! Nous étions en pleines grandes vacances... Il faisait beau, beau en Ecosse... Une première ! C'est moi qui vous le dis ! Ainsi donc mes parents avaient décidé de partir à la plage... Quelque peu fénéante et me répétant que de toute façon l'eau d'ici serait trop froide pour qu'on puisse espérer si baigner je restais au camping... Peut être en fait que c'était là le moment où j'avais eu le plus de flair.

Je sortait un relax de la tente, géante, que nous avions pris pour ses vacances et lus au soleil... J'avais beau être une sang pur cela ne signifiait pas que je n'avais aucune culture et que j'était énormément conne, merci bien... Je dévorais mon livre, impatiente de savoir ce qu'il allait arriver au héros quand je m'aperçus que quelqu'un me regardait de l'autre côté de la rue. Je reposais le livre et lui fis signe d'approcher. Il ne se le fit pas dire deux fois et approcha.

Il était plutôt grand, était plus vieux que moi mais pas de beaucoup, et commençait déjà à avoir quelques cheveux qui partaient, ça le vieillissait quelque peu. Seulement il n'était pas moche pour autant, au contraire cela semblait lui donner un certain charme. Il me sourit, c'est là que je me rendis compte à quel point il avait du charme. Non seulement ses lèvres souriaient mais également ses yeux qui se bridaient légèrement. C'était le genre d'homme qu'on avait du qualifier de mystérieux petit chenapan quand il était gosse.

On parla de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, de l'Angleterre et de l'Amérique... Puis mes parents rentrèrent alors il s'en alla, me déposant un baiser furtif au passage. Pas le genre de baiser qui signifie : je t'aime, mais celui qui scellait une promesse. Je te reverrai, me disait-il. On se reverra...

Il me manquait déjà.. Toutes ces années je m'étais efforcée de ne jamais montrer mes sentiments, je m'étais efforcée de les garder secrets, d'oublier... Et en l'espace d'une heure voilà que tout surgissait... Cette fois ci je savais déjà qu'il ne servirait à rien que je me batte contre mes sentiments, contre mes envies, contre moi... Mais bon j'étais assez prise de tête comme fille...

Dans un premier temps j'essayais de l'ignorer, du moins d'ignorer tout ce que je ressentais... Mais très vite il me prouve à quel point c'était inutile... Alors bon autant arrêter de lutter. Un soir j'attendais que mes parents s'endorment et me glisser en dehors de notre tente pour le rejoindre. Il m'avait auparavant montré où était sa tente.

Il était là, allongé sur un matelas, ses bras sous sa tête, un sourire aux lèvres tandis qu'il se redressait pour m'accueillir. On fit l'amour comme des tarés... J'avais déjà couché avant mais jamais je n'avais ressenti autant de plaisir. Il était en quelque sorte ma première fois... Il profita de mon plaisir pour me mordre, j'en éprouvai un immense plaisir, bien qu'au début je me souviens en avoir pleuré... Pas pour la douleur, ça faisait mal certes mais c'était supportable, non j'en avais pleuré par humiliation. Dans cette position où nous étions, alors qu'il s'appliquait à montrer à quel point il pouvez être puissant je me sentais faible, soumise, plus faible que jamais. Deux larmes coulèrent, deux seulement, parce que j'avais beau me trouver faible jamais je n'avais ressenti quelque chose d'aussi fort. Il me mordit encore. Je criais, cela faisait mal bon dieu. J'étais persuadé qu'il m'avait ouvert mais ça n'avait aucune importance et je le remarquais à peine.

Il caressa mon corps, s'arrêtant sur mes seins un moment avant de remonter encore vers la gorge. Là il commença à serrer, à serrer vraiment fort. Je criais, je soupirais. C'était tellement bon, c'était tellement... indescriptible... Puis je perdis connaissance...

Actuellement je ne me souviens pas de grand chose entre ce moment et celui où je me réveillais dans mon lit dans ma tente. Je n'avais aucune idée de ce qu'il avait pu m'arriver... Me souvenant que j'avais été mordue je me dirigeais vers un miroir et ne voyais plus aucune trace sur mon cou... Par contre mon teint avait vraiment blanchi... Je portais ma main à mon front, persuadée d'avoir de la fièvre, au contraire mon front semblait glacé. C'est alors que je me rendis compte de ma faim dévorante. Je me précipitais vers les placards et avalais tout ce qui pouvait être mangé... Mais cela ne changeait rien et j'avais toujours autant faim... Je sortis donc, ayant l'intention d'aller au supermarché du coin, acheter tout ce qui pouvait l'être... Quant une femme cria près de moi... Elle venait de se couper... Je préfère vous épargner les détails de ce qu'elle devint... Ne révélons pas tout trop vite, ou mes rps n'auront plus la même saveur...

Enfin bref il ne resta d'elle qu'un cadavre. Au bout de quelques temps je compris ce que j'étais

Enfin ce qu'il faut savoir : ça fait moins d'un an que je suis vampire... donc je me maîtrise peu... mais suffisamment pour ne pas tuer ma victime. Je cherche un vampire qui pourrait m'aider à me canaliser... Le dernier m'ayant laissé tomber quel dommage... Comme tout vampire je suis vampire... Enfin bref vous connaissez tous la chanson...

F

Validé !

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