En cachette { PV Remus }

∆ Age : 29 ∆ Localisation : Poudlard/Londres

Elle était pressée et c'en était d'autant plus bénéfique ainsi. Mr Icho avait déjà quitté la maison depuis bien des heures, son travail d'avocat le forçait à réquisitionner beaucoup de temps pour ses rendez-vous. Il fut un temps où lui et son épouse partaient le matin en même temps dans le dynamisme et la bonne humeur, vu qu'après tout, le Ministère de la Magie était sous Londres, leurs routes se scindaient certes au bout d'un moment, mais il faisait une belle trotte ensemble, main dans la main. Bref, les années 70. Imaginez le tableau. Sauf que depuis, elle n'est plus vraiment qualifiée d'employée au Ministère vu que les Aurors ne servent plus à rien, et sont mêmes des déchets à vite dégager pour servir au mieux Lord Voldemort qui avait resserré son étau démoniaque sur le monde des Sorciers, en profitant pour faire basculer le Ministre et contrôler à distance le Ministère. Alice Watson était donc une femme totalement indépendante, comme la majorité de ses collègues Aurors qui finalement avaient entrepris une certaine indépendance eux aussi. De part cette conséquence remarquait on alors un gonflement du nombre de membres dans l'Ordre. Elle y participant déjà comme une membre très active et solidaire, elle tentait de mener à bien certaines missions et de mieux organiser avec de vieux membres l'Ordre vu que tout était bouleversé depuis la mort de Dumbledore.
Alice attachait précipitamment les boutons de sa veste. L'heure passait et elle n'aimait pas être en retard. C'était une femme robuste,sèche et perfectionniste. Avec un tempérament de feu certes, mais ce dernier n'intervenait que dans des cas extrêmes de sa vie. C'était quelqu'un d'autoritaire, sa passion était vouée à l'ordre et la discipline, mais pas de quoi se faire du mouron : regardez Lins, il est en pleine forme et c'est un garçon très intelligent, pas nécessairement perturbé parce que sa mère est une timbrée ( on peut le prendre sous cette forme après tout ). De plus, elle lui a toujours donné de l'affection maternelle plus qu'on ne pouvait en donner à un fils. Seule la famille pouvait d'ailleurs faire cette grande distinction qui séparait cette Alice brutale à cette Alice attachante. A la maison, vous la voyez avec un bon verre de Bourgognes, riant aux éclats, scintillante de bijoux simples et avec un sourire d'ange. Lorsqu'elle est dans le feu d'action avec un Mangemort, ce qui a du coeur ne la touche même plus et qui sait si ça n'a pas déteint sur son fils?...

Clac. Porte fermée. Enfin. La voie était libre. Partie avec son esprit de travail, la mère de Lins effaça ce qui avait un rapport avec sa demeure. Autant dire que Lins pouvait y faire ce qu'il voulait pendant ce weekend : fiesta, party, soirée déguisement, de quoi faire les fous. Hélas, il y avait bien plus sérieux et urgent à s'occuper. Assis dans le sofa velouté du salon, Lins soupira un bon coup, puis balaya la pièce du regard. Sur le plus long mur s'y traçait un papier peint animé, on y voyait un cerisier japonais laissant tomber ses fleurs lentement mais une d'entre elles avait du mal à descendre et le Serdaigle l'eut très vite remarqué.
Soudain, un bruit de transplanage retentit dans le salon.

« Ouf, tu n'as rien? Elle vient juste de partir.»

Etant petit, j'ai toujours cru, que j'étais destiné à être solitaire, avant Poudlard, je n'avais pas beaucoup d'amis. Pas un a vrais dire, pas après ma morsure dans tout les cas. Mais dés que je suis arrivé à Poudlard j'ai été très bien entouré, James et Sirius m'ont directement recueillit dans leurs petit groupe de pote qui était composé de... Bah de eux deux à la base, après quoi on avait ajouté, Peter. C'était l'un de mes trois meilleurs amis, mais aujourd'hui je n'hésiterais pas un seul instant à le tuer. L'un fut mort à cause de lui et l'autre emprisonné pendant de nombreuses année. Aujourd'hui nous ne sommes plus que deux. Moi et Peter. Et croyez moi, je n'ai plus rien à perdre aujourd'hui car j'ai perdu les deux personnes les plus chers à mes yeux.

J'étais posé dans un parc à Londres, l'air glaciale, me faisait frisonner malgré mes nombreuses couches, il fallait dire qu'il faisait exceptionnellement froid cet hivers. Pas un seul moldu dans les parages, en même temps par un temps pareil, qui voudrais sortir? Moi... Oui, mais bon, c'est exceptionnel comme j'ai dit. Je devais voir mon ancien élève. Lins, ce petit était fort courageux, si j'aurais été le choixpeau magique je l'aurais mis chez les griffon sans hésiter. D'un autre côté, j'avoue que je ne connais pas ses autres qualité, il se peut en effet que Lins soit un érudit dans le fond. Qui sait? Bref, je ne suis pas là pour contester les choix du choixpeau. Après tout, on a bien mieux à faire que de parler de ça en ce moment. J'ai pas raison? Une guerre se prépare. Que dis-je? Une guerre est en cours! Et l'ennemie à l'avantage.

Il était grand temps d'allez chez Lins, je me relevais et je me suis mis à marcher vers un endroit discret, bon, personne ne m'aurais vu ici, j'en suis certain! Mais bon... Je préfère ne pas prendre de risque. Et je me suis transplané. Une fois sur place, je me souvenais très bien de cette maison, j'y suis venu déjà à plusieurs reprises, mais jamais en cachette devant la mère de Lins. Il fallait dire ce qu'il est... Sa mère était une femme, imposante et qui avait l'art d'effrayer les gens.

Je me suis posé dans un fauteuil et j'ai rapidement jeter un oeil sur ce qui m'entourais... C'étais un très beau salon. Bien entendu, je me contente de minimum moi, mais... Ca c'était vraiment beau. Je souriais à Lins, tout en faisant signe de tête positif a sa question.

"Ca va... Et toi Lins?"

Nous avions un peu de temps avant l'arrivé de sa mère, nous avions donc le temps de démarrer la discutions en douceur

∆ Age : 29 ∆ Localisation : Poudlard/Londres

Son attention se porta sur l'horloge animée au dessus de la cheminée : elle indiquait 11h tapante. Il songea à son père. Ce dernier avait une affaire de polémique des plus renversante : au tribunal de Londres, on se chargeait de rapatrier des preuves et des témoignages dans le but de subvenir à la procédure judiciaire sur les spéculations et les corromption que la princesse des Pays de Galle, Diana et Dodi, un arabe susceptible d'avoir conspiré ce qui impliquaient la réunion de certaines ministres arabes dans cette affaire et la tournure internationale que prenait cette affaire avait de toute évidence mis mal à l'aise son paternel qui était partie comme s'il avait eu un baton entre les fesses.

Mais il y avait de quoi. Lins ne se sentirait pas capable de se lancer dans le droit pour subsituer son père, même avec son savoir tangible, il craignait de se laisser tenter par la subjectivité dans les jugements qu'il rendrait dans un tribunal moldu. Puis sa vie n'était pas destinée à ce monde de toute façon.

Cependant, faire le magenmagot au Ministère n'était plus d'utilité car même vouloir y faire régner la justice était traduit là-bas par laisser tous les individus cruels de la société remporter le dessus sur les plus démunis des valeurs culturellement imposées par Voldemort : Sang de Bourbe, Moldus, Situation non évidente.. Il soupira et tangua ses yeux à nouveau vers Remus.

"Ca va... Et toi Lins?"

« Comme quelqu'un qui vit la menace de sa propre mort et de celle des autres. Comme tout le monde tout compte fait. Mais avec mon don, c'est bien plus effrayant de pénétrer dans le réel..»

Il se leva hors du divan et s'avança vers la table du salon. Dessus était déposée une lettre que Remus lui avait envoyé il y avait quelques jours d'ici. Il la relut attentivement, de crainte d'oublier un minuscule détail de ce qu'ils allaient devoir parler.

« Tu voulais savoir comment ça se passait avec Rogue à Poudlard ? Tu t'es déjà imaginé le scénario j'imagine. Les Serpentards sont privilégiés, les autres profs rabaissés, je n'ai vu que McGonagall se manifester mais très rarement. Son pouvoir prend des proportions importantes, si bien que il y a des genre de préfets de discipline à l'école, comme les Blackburn ou les Carrow. Neville a regroupé l'AD mais je doute que ça soit suffisant...»

Remus est victime du recensement