Alors... Comme ça vous avez fait des bêtises ? [Heures de colle]

Heures de colle

« Un moyen de passer du temps avec un chat... »

Information hors RP : Le cours commence à 18 heures et si vous voulez tout savoir, nous sommes un Jeudi soir. Vous avez tous été interpellés pour une raison ou pour une autre par Primrose qui vous a collé et vous a noté sur son calepin. Le bureau de Primrose a été aménagé avec plusieurs tables, vous vous installez là où vous le voulez et la surveillante vous distribuera des copies et des livres que vous devrez copier. Faites cependant attention aux plumes, Primrose aurait très bien pu en emprunté quelques une à une sous-secrétaire d'État du ministre de la magie... Si vous voyiez ce que je veux dire.

Primrose commençait a sérieusement se demander si les élèves de Poudlard avaient vraiment quelque chose à utiliser. Qu'est-ce qui, dans leurs crânes d'imbéciles ne fonctionnaient pas pour qu'elle en colle autant à chaque fois ? En quelques jours elle avait collé six élèves. Elle consulta des yeux sa liste :

Victoria Wilkes - Gryffondor - 2 heures
- Oswin T. Hooper - Gryffondor - 2 heures
- Tom E. Smith - Gryffondor - 2 heures.
- M. Lou-Ellyn O'Bannon - Gryffondor - 2 heures.
- Kennedy A. Selwynn - Serdaigle - 2 heures.

Sa haine envers les rouges et or se démontrait alors devant ses yeux, la plupart faisaient partis de la maison du courage. Quant à cette Kennedy, le motif de ses heures restaient pour Primrose assez flou et incompréhensible. Soit. Elle passa encore quelques minutes à relire les noms, pour essayer de poser un visage sur chacun d'entre eux. Une réussite puisque satisfaite, elle reposa la feuille sur son bureau, toisa l'horloge un peu plus haut, gronda, arrangea une mèche de ses cheveux et joue avec sa plume. Les élèves collés n'allaient plus tardé à arriver et la surveillante avait prévu une petite surprise. Enfin, la porte s'ouvrit et des élèves apparurent sur le seuil. « Bon au moins vous êtes à l'heure, c'est déjà cela. ». Elle ne se leva même pas de sa chaise, les laissant entrer. Après tout elle n'était pas prof, pourquoi ferait-elle des efforts ? « Dépêchez vous de vous asseoir, vous avez beaucoup à copier. »

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Alors... Comme ça vous avez fait des bêtises ?

Bon. Ça faisait bien 15 minutes que j'étais posté devant la porte du bureau de Mlle Lewis. Hmm, pas tout à fait devant pour être exact, et même pas du tout. J'étais le plus loin possible de la porte, dans un coin un peu caché du rez de chaussée, où je pouvais observer tranquillement. J'avais eu peur en me postant insolemment devant la porte que la main de la surveillante en sorte et m'attrape par les cheveux pour me rajouter 1h de colle. Et franchement, j'en avais pas envie... 2h, c'était déjà bien assez, surtout pour un tout petit motif comme le mien. Oui, c'est vrai, j'avais joué de la guitare dans les couloirs au beau milieu de la nuit. Mais bon. Je n'avais pas vraiment eu le choix à vrai dire... La salle commune était comble, tout le monde était agacé d'entendre mes fausses notes, et je m'étais fait gronder en beauté par des plus grands rouges et or qui m'avaient répliqué quelque chose de cet ordre là :

"Le petit ! Va te coucher, et reviens quand tu sauras jouer !"

Bon. D'accord. Je ne leur en voulait pas trop, ils avaient raisons en plus, mais il fallait bien que je m'entraîne si je voulais savoir jouer. Alors j'étais sorti. J'avais voulu aller dehors, discrètement, j'aurais sans doute été moins facilement repéré, mais il faisait si froid que mes doigts auraient gelés sur les cordes de ma guitare. Je m'étais alors trouvé un coin tranquille dans un couloir, où je pensais pouvoir me faire discret pendant un moment. Je ne savais pas sur quelle bonne étoile idiote j'avais prié, ni pourquoi je m'étais mis en tête l'idée farfelue que personne n'allait me trouver. En tout cas, je m'étais trompé. J'avais quand même eu le temps de jouer plusieurs fois le morceau et de me remettre toute les notes en tête avant de me faire pincer. Pourtant, je jouais le moins fort possible... C'était Mademoiselle Lewis elle même qui m'avait trouvé, et franchement, j'aurais voulu rentrer six pieds sous terre. Elle faisait très peur, et j'étais du genre trouillard pour moi même. Elle m'avait collé directement, naturellement, pour nuisance sonore et présence dans les couloirs après le couvre feu... Et... j'avais soudain eu une forte envie de m'enfuir. Partir loin, retrouver les gentilles moqueries des rouges et or dans la salle commune, les bras chauds de ma soeur qui m'aurait consolé, mon lit douillet du dortoir. J'aurais voulu partir à toute vitesse en espérant que la surveillante n'ai pas eu le temps de mémoriser mon visage. Mais bon. C'était un peu trop beau pour y croire, et surtout, je risquais à la fois de me faire endoloriser, ainsi que de me faire confisquer ma guitare. J'avais eu de la chance que Lewis ne me l'ai pas prise d'ailleurs. J'avais accepté la colle, et c'est ainsi que quelques jours plus tard, ce jeudi, je m'étais retrouvé en face du bureau de la surveillante pour 2h de colle. 2h, je trouvais ça beaucoup. Pour mademoiselle Lewis, je crois que c'était peu, et si elle avait pu nous avoir sous son joug plus longtemps elle l'aurait sans doute fait. Il était maintenant 18h, et je n'avais plus aucune raison de rester caché aussi lojn de la porte. Je voyais d'ailleurs d'autres élèves qui se dirigeaient vers le bureau. Alors je me décidais moi aussi à m'avancer, toujours apeuré et quasiment prêt à pleurer, mais ce fut tout de même moi qui ouvrit la porte. Je poussais un grand soupir, et j'entendis Mlle Lewis répliquer :

"Bon au moins vous êtes à l'heure, c'est déjà cela. Dépêchez vous de vous asseoir, vous avez beaucoup à copier"

Pardon ? J'avais bien entendu ? Nous allions copier ? Mon soulagement fut grand. Je m'attendais à pire. Mais bon, je ne devais pas me réjouir trop vite. On ne savait jamais à Poudlard...
Je m'assis sur le côté de la pièce, dans une rangée du milieu, à une table collée au mur. Je ne voulais pas être trop près du bureau, ni trop au fond. A ma place, je serais entouré d'autres personnes. D'autres collés, comme moi. Quoiqu'il arrive, j'avais toujours besoin d'être entouré. Je ne voulais pas être seul.
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Alors comme ça vous avez fait des bétises

Franchement parfois j'étais completement conne... Comme quand je m'étais dressée en histoire de la magie just'aprés que Lou-Ellyn se soit fait coller, et que j'avais relevé ma robe pour montrer mes seins au professeur en le traitant de vieux cochon. Bah au moins, il m'avait collé et du coup ça me permettait de passer du temps avec Lou-Ellyn. Bon. On vous a déja dit que c'était stupide les gens amoureux ? Ben je crois que je l'étais parce qu'a ce stade la... Pfff. En tout cas Luka , Addison et même Aiba s'étaient moqués de moi à fond. En même temps y'avait de quoi. J'osais même pas savoir ce qu'Amélia aurait pensée... Mais bon. Brreeef! 18h tapantes j'étais devant la porte, cherchant Lou-Ellyn du regard. Bon en fait j'ai menti il était un peu plus tot. Et je souriais en appercevant Lou-Ellyn. Pas besoin de parler je crois.. Elle ne m'avait pas encore demandé ce que je foutais la et je me demandais ce que je pourrais bien lui répondre. Parce que ... « J'ai voulu rester avec toi. » Ça le faisait moyen ! J'aurais bien eu la honte. AH brillant Selwynn. J'étais une peste. Une fille sarcastique. Une trainée. Mais j'étais... pathétique comme les gens que je critiquais. Merde quoi. En esperant qu'Icho soit pas au courant que j'étais collé. Oh et puis je l'emmerdais Icho, dire qu'il était dans ma maison celui la. Il m'exasperait. BREF !

18h. La porte s'ouvrit sur notre charmante * non c'est ironique en fait * surveillante et je rentrais dans la salle sans rien dire. M'asseyant à coté de Lou. Ouais en fait j'étais un peu comme ces geek qui savent pas aborder la fille qu'ils kiffent mais qui sont pret à tout pour elle. J'étais même prete à copier tout ce qu'il fallait alors bon ! Bah... c'était parti non ? Que le spectacle commence ?

Alors... Comme ça vous avez fait des bêtises ?

Histoire de la magie. Neville n’avait rien dit, ce n’était même pas lui qui parlait, mais ça n’avait pas empêché le prof de le sanctionner, méchamment devant tout le monde en plus ! Alors je m’étais levée et j’avais répliqué que le pauvre Neville n’avait rien fait. J’avais essayé de le défendre. J’en avais marre qu’ils s’en prennent à lui. Et là c’était vraiment le mot de trop. Les bras croisés je n’avais pas cillé quand le prof m’avait envoyée en retenue. Et pour bien marquer mon mécontentement j’avais pris mes affaires rapidement et en sortant de la salle de classe à la hâte j’avais renversé l’encrier au sol. Oups !. Ou pas ça lui fera les pieds à ce connard à s’en prendre à Neville.
Quelques temps après Neville est venu me voir pour me remercier, mais il n’avait pas à me remercier. Je déposais un baiser sur sa joue. Ce n’était pas de sa faute. Je partais en souriant car je devrais retrouver Ez’. Je ne pus donc pas écouter ce qu’il me disait sur la fin du cours. J’étais déjà presque en retard.

18h00. La retenue. Y’avait pas encore grand monde. J’entrais et saluait brièvement la pionne. « Bonsoir » par pure politesse puis m’assis à une table. « Bon au moins vous êtes à l'heure, c'est déjà cela. » Je souriais doucement et attendais patiemment. « Dépêchez vous de vous asseoir, vous avez beaucoup à copier. » je fis une grimace … copier. Je regardais mon bras. Les punitions passées avec d’autres prof qui n’avaient pas recours à la pionne étaient encore un peu gravés sur mon bras. Je détestais ça. Je regardais Tom qui venait d’entrer et lui fit un petit signe de tête. Si je n’étais pas fan de Nolween, j’aimais bien son petit frère. Il était plutôt cool et tellement mignon !

Et puis je vis entrer Kennedy. KENNEDY !? je manquais de m’étrangler en la voyant. Qu’est ce qu’elle avait fait !? « Kennedy ! Qu’est ce que tu fais là !? » j’étais surprise.

(c) kusumitagraph' | ex nihilo

Heures de colle

« Un moyen de passer du temps avec un chat... »

Information hors RP : Le cours commence à 18 heures et si vous voulez tout savoir, nous sommes un Jeudi soir. Vous avez tous été interpellés pour une raison ou pour une autre par Primrose qui vous a collé et vous a noté sur son calepin. Le bureau de Primrose a été aménagé avec plusieurs tables, vous vous installez là où vous le voulez et la surveillante vous distribuera des copies et des livres que vous devrez copier. Faites cependant attention aux plumes, Primrose aurait très bien pu en emprunté quelques une à une sous-secrétaire d'État du ministre de la magie... Si vous voyiez ce que je veux dire.

Ce fut le petit Smith qui entra en premier. Je connaissais déjà sa sœur pour ses grands airs de bienfaitrice, et il semblait suivre ses traces. Je fis un grimace. Quant on connaissait leur famille, c'était plutôt désespérant. Ensuite, ce fut la Serdaigle complètement tarée. Je n'avais rien compris à la raison de sa présence. Le professeur témoin m'avait raconté un charabia incompréhensible. Mais il ne m'en fallut pas plus : deux heures. Bon. Et ensuite une autre Gryffy qui connaissais déjà mes méthodes. Je mâchouillais ma joue. Je me levais alors pour rejoindre mon armoire, qui se déverrouilla après le passage rapide de ma baguette sur la serrure.Une pile de livre s'y trouvait. Leur couverture était d'une couleur taupe recouverte de poussière, si bien que le grand titre s'y trouvant était absolument illisible. Je levais ma baguette et les livres volèrent à travers la pièce avant qu'un exemplaire se pose lourdement sur la table de chaque élève. Sans leur accorder un seul regard, je pris délicatement une boite en chêne, caché au fond de l'armoire et la posait sur mon propre bureau. « Vous êtes peu aujourd'hui, c'est parfait, elles ne seront pas toutes usées. ». J'entrouvrais doucement l'étrange boite avant d'en extirper trois plumes. Oh elles n'étaient pas à moi, mais elles faisaient des merveilles. Je fis un petit sourire avant de me lever et d'en poser une devant chaque élève. « Vous écrivez avec ça, et ce n'est pas négociable. » Les attentions étaient pour la plupart sur l'objet que je venais de poser devant eux, je claquais la langue avant de faire voler des feuilles devant chacun. Désormais, ils étaient tous équipés. « Prenez la page 258 de votre livre, et recopiez ce que vous y voyiez. Bonne chance, si je puis dire... » Sur ceux, je regagnais mon bureau.

Personnage supprimé, Topics archivés