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ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort.

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Que fais tu à Poudlard ?
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ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. _
MessageSujet: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyMer 13 Fév - 18:20

Difficile de comprendre les raisons pour lesquelles l’être humain craint une certaine chose. Définir ce qui fait que le cœur accélère et, au final, nous met dans cet état désagréable qui nous fait redouter la mort ou toute autre chose désagréable. Ces choses, je ne pouvais les comprendre pleinement à cause de ce problème dont j’ignorais les raisons et le nom. En seriez-vous incapable, vous qui ressentez pourtant ces sentiments d’effroi et de crainte ? Utiliser la complexité des sentiments comme seule explication était peut-être bien la preuve la plus parfaite de l’incapacité de l’être humain, de son inutilité… Moi-même je n’étais pas capable de comprendre ces sentiments mais, contrairement à ceux qui ne pouvaient me l’expliquer, je ne les ressentais pas.

Je déambulais dans Pré-Au-Lard, le silence enveloppant la ville. Quelques temps plus tôt avaient eu lieu des évènements d’une grande importance à cet endroit, c’était du moins l’avis de mes camarades mangemorts, ceux-ci ayant visiblement profité de l’intervention pour descendre quelques personnes innocentes. Mon regard vide se posa sur le village qui, à cette heure pourtant avancée de la soirée, se trouvait bien calme et inanimé. La crainte avait-elle saisi la nature de ces êtres fragiles qu’ils représentaient tous, ces sorciers ? Pourquoi étais-je le seul présent en ces lieux ? Seul, c’était peut-être un bien grand mot. Il y avait bien quelques oiseaux autour de nous, de même que quelques rares commerçants occupés à leurs affaires, le quartier n’en restait pas moins incroyablement calme à mes yeux.

Avançant au travers de l’allée principale du village, je réfléchissais à quoi faire. Je portai mon regard sur le château : y aller ne m’aurait servi à rien, de plus, je n’avais aucune raison de le faire ordre de la part des supérieurs. Si je m’en préoccupais ? Pas réellement, mais il était clair que je préférais m’occuper de mes propres affaires si rien ne m’étais demandé explicitement. Je n’étais pas du genre à tuer les autres pour me faire bien voir par « le maître ». Non, j’étais plutôt celui qui le faisait pour trouver des réponses à ses questions, ajouter des données à ses équations mentales et au final comprendre la complexité humaine dans toutes ses coutures. Étais-je réellement humain ? On aurait pu se poser la question… J’avais parfois du mal à m’associer à une chose dont je ne comprenais pas les sentiments. C’était une pure question de logique, rien de bien compliqué là dedans : je ne pouvais être une chose dont je n’avais pas les caractéristiques principales.

Une personne extérieure m’aurait sans doute rapproché d’un animal si j’avais eu ce que tant d’autres appellent communément « l’instinct de survie ». Seulement voilà, mourir, vivre, cela m’était un peu égal, je ne le faisais que dans le but de trouver un jour la réponse à ma question, cette interrogation incessante sur l’être humain et l’essence de sa peur. Je ne pouvais rien faire sans y penser et, quand j’arrivais sur un os, un échec, une solution erronée, ma colère explosait. La colère, le désir… deux des rares sentiments que j’étais capable de ressentir à peu près normalement. Cela n’était pas de ma faute, une fois de plus, je n’avais pas le contrôle de ceux-ci, mais il était clair qu’en ce moment ces deux choses étaient ma seule source de réels sentiments.

Les yeux fermés, je m’appuyai sur un mur, toisant du regard les rares personnes qui circulaient en ces rues qui portaient encore quelques traces des évènements récents et, au bout d’un moment, un animal attira mon attention et je ne pus m’empêcher de le suivre. Un renard… Je me décollai du mur après quelques minutes à peine, prenant la direction de la ruelle dans laquelle je l’avais vu disparaître. Avaient-ils peur, les renards ?
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Addison J.K' Sachs
Que fais tu à Poudlard ?
Addison J.K' Sachs


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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyVen 15 Fév - 10:01

« Tu vas où Addi'? » La voix de Luka me fit soupirer un peu, et pourtant... je ne reagissais pas. « Ça va pas ? » Cette fois sa voix était un peu plus forte, et elle posait sa main sur mon menton pour me regarder dans les yeux. Moi je ne parlais toujours pas. « Pas de drogue dans ton sang... Tes yeux sont normaux mais fatigués. Qu'est ce qui se passe ? » Et j'éclatais à ses mots. C'était... perturbant de la regarder en face aprés la vision que je venais d'avoir. Elle était dedans. Elle et une autre femme, plus... vieille. Differente. Je soupirais. Et je restais quand même silencieuse en me mordant la lèvre pendant que je la fixais. « Fais attention à toi. » Elle me lachait, et je m'en allais. Il fallait que je sorte de la salle commune, du dortoir, il fallait que j'aillle ailleurs. Une promenade me ferait le plus grand bien, et je trouvais quand même la force de murmurer un simple. « Toi, fais attention. » et je tournais vite fait les talons. Ces visions étaient en train de me faire peter completement un cable. Ou alors peut être que j'étais folle, mais toujours était il que je n'aimais pas avoir des visions concernant mes amies. Quand ça touchait Nolween, Juda, Luka... Ou mes pères, c'était toujours plus douloureux. Parce qu'aprés... Je devais affronter leurs regards, et eviter de leur dire « Je t'ai encore vu mourir cette nuit. » Je soupirais un peu, et je passais le pas de la porte. Blasée.

A vrai dire, je me mentais y compris a moi même, j'avais vu autre chose ce soir, des choses aux quelles peut être que je ne pourrais pas echapper. Tant pis. Il fallait s'y mettre... Je nouais la cravatte aux couleurs de Serdaigle autour de mon cou et je passais par un des multiples passages secrets pour sortir de Poudlard et aller à Pré au Lard. Il s'agissait d'être discrete. Trés discrete, ne pas se faire prendre par un mangemort, et ... Je ne sais pas trop. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais pouvoir faire une fois la bas.. Mais tant pis hein. Je haussais les épaules. Ce soir était particulierement froid. « Un bon froid pour errer hein... » Je gromelais, et aprés une demi heure de marche j'arrivais dans les rues de Pré au Lard. La queue de mon renard luisait dans le lointain, a part ça personne. C'était... mort comme ville.

« Siddle. Viens la ... ? » Satané renard qui n'obéissait pas. Je me mordais la levre, je nouais d'avantage mon écharpe et je courais vers lui. Les rues étaient sombres. Pas grand monde... Non, en fait, même personne. Bah... Tentons le diable, mais je m'inquietais pour mon renard aprés ce que j'avais vu aussi... Siddle était l'être le plus important dans ma vie et je ne supporterais pas qu'il lui arrive un truc.


Dernière édition par Addison J.K' Sachs le Lun 18 Fév - 10:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptySam 16 Fév - 20:32

HRP:
Le silence qui régnait sur la ville semblait imperturbable. Les gens semblaient fuir, se cacher d’une chose qu’ils ne connaissaient pas ou, plus exactement, ne désiraient pas nommer. Les personnes que l’on pouvait croiser en cette soirée d’hiver paraissaient craindre la moindre chose de leur entourage et allaient même jusqu’à baisser le regard lorsque je passais à leur hauteur. La crainte était partout, mais j’étais incapable de le comprendre comme je l’aurais du. Ces autres, ces créatures faibles, fragiles, je ne pouvais comprendre leur comportement, moi qui ne craignais pas… Alors que j’observais cette ville d’apparence morte, la seule chose capable d’attirer mon attention fut la fourrure rousse d’un renard que je venais de voir passer non loin de moi.

Je m’étais mis à le suivre, sa présence m’interpelant alors que je passais mon temps à regarder de très rares personnes passer et, alors que j’approchais doucement de la ruelle dans laquelle il s’était engouffré, j’avais entendu une personne appeler un nom. Kerrigan ? Qui était-ce ? J’étais encore assez loin, mais j’avais clairement vu une jeune femme suivre l’animal dans la ruelle… Une jeune femme ? C’était une chose bien intéressante pour l’homme que j’étais, surtout en cette période. Je ne me détachais cependant pas de l’animal et j’entrepris de les suivre dans cette rue sombre et si peu rassurante, comme auraient pu la considérer de nombreuses personnes de cette ville.

Au bout d’un moment, j’arrivai à rattraper la jeune femme qui courait, la saisissant sèchement par le bras et tentant d’apercevoir son regard dans lequel j’ancrai le mien, incroyablement vide, comme d’habitude. Le renard, pendant ce temps, continuait sa course pendant quelques mètres. Je le pointai du doigt sans un mot dans un premier temps, gardant mon regard planté dans celui de la jeune femme avant de m’adresser à elle d’une voix plate, froide.
« Il est à toi, ce renard ? » Demandais-je simplement, gardant mon regard toujours planté dans celui de la jeune femme.
La créature que j’avais devant moi n’était pas laide et aurait éveillé un désir chez n’importe quel homme de mon type… Il fallait bien avouer que j’avais tendance à ressentir les désirs et la colère d’une façon plutôt primaire, une façon légèrement animale en fait. Après tout n’étais-je pas plus proche d’un animal que d’un homme, moi qui n’arrivais pas à dissocier le bien du mal ? Je continuais donc à scruter la jeune femme dans les yeux quelques secondes avant de baisser un peu les yeux pour finalement les remonter vers le visage de mon interlocutrice, lui adressant à nouveau la parole.
« Réponds-moi. »
Qu’allais-je lui demander ? De le faire venir vers nous, sans aucun doute. J’ignorais ce que j’allais en faire, mais il était certain que si cet animal finissait entre mes mains, il aurait de bien fortes chances d’en ressortir inerte…
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Addison J.K' Sachs
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyLun 18 Fév - 10:24

Il avait fallu que ce stupide renard disparaisse n'est ce pas ? Il avait fallu que je sorte ce soir, et que je vois tout dans mes rèves étranges. Il avait fallu que je sois fière et que j'affronte le froid pour ce renard. J'étais peut être folle et inconsciente, mais j'atteignais avec mon acte de ce soir l'apogée de l'inconsidéré. Tant pis, ce qui était fait était fait, et mon coeur battait en osmose avec le pavé sur le quel je marchais à la recherche de mon ami.

Il est a toi ce renard ? La question seche, la main sur mon bras, et l'homme, d'une ombre angoissante et au regard plus vide que le mien… Je le fixais. Le regard pas très expressif non plus. Ni peur, ni colère. Je savais. J'avais vu des moments de la soirée, j'avais vu la souffrance et j'avais senti la mort, mais je ne disais rien, je ne dirais rien. Je ne me plaignais pas, je n'étais pas ce genre de femme. Et pour quoi faire hein ? Pour crier au secours, en sachant que personne, jamais, ne sortirait m'aider. Je fermais les yeux quelques instants, et je les rouvrais plein de défi, fixant mon assaillant. Sans répondre. Son regard sur moi était dérangeant, mais guère plus au final, que le regard de certains garçons de mon âge, ou que le regard des psychiatres que j'étais allée voir quand j'étais toute jeune.

« Peut être. »

Je haussais les épaules. Est ce qu'il pensait vraiment que j'allais lui répondre. Que j'allais lui dire oui ? Que j'allais lui donner une occasion de torturer mon ami le plus fidèle. Non, je ne répondais pas vraiment… Et je le fixais, sans haine, sans colère, juste avec … une lueur indescriptible.

« Est ce vraiment si important ? »

Je me mordais la lèvre doucement et je continuais de maintenir son regard, espérant que Siddle ( oui bon je m'étais trompé dans le nom de mon renard j'ai édité x) ) en profite pour s'enfuir. Allez sois un bon renard, reconnait les vibrations de mon corps et paaaaars !. Ouais ça avait pas l'air de bien marcher ça…
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyVen 22 Fév - 22:10

Cette femme n’était qu’une femelle à mes yeux. Oui, une femelle, rien de plus, un individu de sexe féminin… Je n’avais pas à me poser de question au-delà de cela. Je ne fonctionnais pas avec ce que tant d’autres personnes appellent l’honneur, la fierté, l’inquiétude ou toutes ces choses… Je me servais de ce que j’obtenais pour crée un raisonnement logique… c’était étrange, complexe,… j’étais une personne difficile à comprendre, mais c’était également ce qui faisait de moi une personne incroyablement dangereuse. Je n’étais pas humain au niveau sentimental… j’étais un homme, certes, mais je n’accepterais jamais de me considérer comme normal… je ne l’étais pas, mais tout ce que cela éveillait en moi était un ensemble de question… Rien de plus que des questions.

La femelle dont je sondais le regard ne semblait pas effrayée… je ne percevais pas dans son regard cette étincelle que j’avais pu voir dans bien d’autres auparavant… Je restais cependant inflexible tant qu’elle ne m’avait pas donné de réponse. Ceci fait, j’avais serré un peu plus mon bras autour du sien avant de m’adresser à elle d’une voix toujours aussi calme, bien qu’un peu contrarié. Elle me tenait tête, refusait de répondre à une simple question,… je continuai de la regarder, non pas en tant que femme, mais bien en tant que femelle… J’étais étrange, certes, mais tant d’autres l’avaient déjà compris… il ne fallait pas m’approcher lorsque j’étais frustré, peu importe le domaine dans lequel se situait cette frustration.
« Si tu ne me réponds pas… » Commençais-je en réfléchissant un peu… « Je me défoulerai sur toi. »
Se servir d’elle ? Oui, mais dans quel sens ? Dans tous les cas, il y avait de fortes chances que cela ne soit pas très agréable… voire pas agréable du tout. Alors, femelle, auras-tu peur de moi ? Me laisseras-tu une ouverture ? Une chance de comprendre l’essence de vos craintes si volatiles ? Je m’adressai une nouvelle fois à elle, ne lâchant pas son bras que je tenais toujours très fortement, me plaçant désormais derrière elle pour qu’elle ne puisse pas me mettre un mauvais coup et venant m’adresser à elle une nouvelle fois, juste à l’oreille.
« C’est le renard… ou toi. »
Elle semblait tenir à cet animal… Encore un sentiment que je ne comprenais pas. Dites-moi… Jusqu’à quel point un humain se mettrait-il en danger pour sauver un être cher ?
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Addison J.K' Sachs
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyMer 27 Fév - 11:56

Il me faisait mal, en serrant mon bras comme ça, et peut être qu'il me faisait un peu peur. Mais j'étais blasée, j'étais... determinée... et plutot résignée en fait. Alors je ne réagissais pas plus que ça. Au fond de moi il aurait du me faire peur, je le savais ,et ça me tuait de savoir ce qui allait se passer. Comment avoir peur comme ça quand j'avais déja tout vu ou presque. Certes il y'avait des variables dans mes visions, mais certaines fois... Oh, tant pis, qu'importait. J'étais la, face a un homme étrange qui regardait etrangement mon renard... Et je lutterais jusqu'au bout. Je me donnerais si il le fallait, j'offrirais ma vie en charpie pour proteger la fuite de mon animal. Je n'avais dans mes yeux que le défi et non la peur, je n'avais ... même pas de haine, il me faisait de la peine, c'était dommage qu'un homme comme ça en arrive la. Pas tous les asiatiques étaient aimables n'est ce pas ? Ça me faisait penser à Tsukasa, père, si il me voyait ce soir il ne serait pas content, et si je mourais, il me vengerait. Je lui faisais confiance. Il me vengerait, et rien que cette pensée me fit sourire, ce qui dut probablement sembler étrange... Qu'importait hein.

Il insistait sur Siddle. Et malgré la douleur dans mon bras je relevais la tête vers lui en lui souriant étrangement. C'était... Stupide de ma part. Assez suicidaire. A croire que Luka avait influé sur moi... Ou peut être que je n'en pouvais plus de ces stupides visions, peut être que de toute façon j'étais sure que le destin ne pouvait pas vraiment être changé. Pas ce soir. Car d'habitude j'étais celle qui changeait le destin de ceux que je voyais...

« Tu sais que je ne répondrais pas. Alors ça serait moi. »

D'un sifflement sonore je faisais fuir Siddle qui partait en courant et je me retrouvais plaquée contre l'homme. Dos à lui, le bras toujours enserré. Je ne bronchais pas. Un petit humpf... Et je fermais les yeux qu'il ne pouvait pas voir. Quand bien même je commencais à avoir mal, avoir peur, je ne dirais rien, je ne lui donnerais pas le plaisir de s'abreuver de la terreur qui s'insinuait probablement usuellement dans ses victimes. Je me contentais d'un plat.

« Alors ça sera moi. » Ne pouvant m'empecher avec cette grande gueule qui était la mienne de rajouter un provocant « Pas trés bandant de faire peur à quelqu'un qui ne réagit pas hein ? » Je pense... Que j'étais vraiment dans de sales draps. Mais autant laisser mon naturel revenir au galop ! Je me considérais morte de toute façon....


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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyMar 5 Mar - 22:18

Je me moquais bien de savoir si elle avait mal, si elle souffrait… Ce que je voulais, c’était la peur dans ses yeux, voir cette étincelle incompréhensible… réussir à en comprendre les raisons… Je voulais voir cette peur apparaitre, saisir pourquoi elle apparaissait et, par-dessus tout, à quel moment… Quel geste devrais-je poser pour voir cette lueur s’allumer dans son regard ? Je ne voulais rien de plus que cela à la base, c’était mon but premier, la raison pour laquelle j’étais en vie… Bien entendu, cette opinion était discutable aux yeux de ceux qui ne comprenaient pas ma personnalité et mes réactions… et ils étaient bien nombreux malheureusement… Dommage pour eux, car ils le paieraient cher pour avoir osé afficher devant moi une crainte injustifiée… Leurs regards s’éteindraient aussi vite qu’ils étaient allumés. Comme un prédateur, je cherchais dans le regard de cette femme quelque chose qui aurait pu me faire comprendre une certaine appréhension ou une peur, mais je ne trouvais pas ce que j’y cherchais… pas encore…

C’était assez peu satisfaisant, je devais bien l’avouer… Savait-elle à quel point ma frustration pouvait être dangereuse ? Se rendait-elle compte des risques qu’elle courrait à me parler ainsi ? D’un côté, elle avait raison… Je n’étais pas sans ignorer que cette femelle pathétique serait prête à tout pour défendre le corps et l’âme de cet animal sans aucun mérite… ni aucune raison de vivre. Ce que l’être humain pouvait être pitoyable dans ces moments… Heureusement pour moi la pitié n’était pas vraiment dans mes cordes et je n’étais pas du genre à me poser des questions comme « n’est-ce pas une belle preuve d’amour ? Ne devrais-je pas les laisser saufs ? » Non… J’étais bien trop différent pour cela… Bien trop peu humain pour comprendre et pour ressentir ce genre de sentiments.

Pourtant, je ne devais pas être tellement différent des autres sorciers. Je ne ressentais aucune compassion, aucune empathie… strictement rien de sympathique, envers personne. Je fermai les yeux et m’adressai à elle en un rictus assez énervé, resserrant un peu plus ma prise sur elle lorsqu’elle m’adressa à nouveau la parole. Ma voix s’éleva à nouveau dans la ruelle tandis que je continuais de la maîtriser. Bandant ? Non… je devais avouer que l’excitation ne pourrait pas venir de la peur qu’elle ressentait puisque je n’arrivais pas à la percevoir en elle… Mais si elle était aussi téméraire qu’elle voulait bien le faire croire, alors je tenterais de venir à bout de son « courage »… Je la retournai avec une certaine violence, la saisissant fermement avant de la coller contre moi sans lui laisser de réelle occasion de bouger pour se défendre.
« Que faut-il pour te faire peur gamine… ? »Demandais-je en gardant mon regard froid ancré sur son visage.
Je sortis ma baguette, la pointant vers elle quelques secondes avant de m’adresser à elle à nouveau sans aucune réelle émotion sur le visage,... Pas un sourire, pas un froncement de sourcils… strictement rien.
« On finira bien par le découvrir… Tu ne penses pas ? » Commençais-je avant de lâcher très brièvement les mains de la jeune femme, juste avant de prononcer un bref, d’une voix tout aussi calme et plate qu’elle l’était avant. « Endoloris. »
Elle devait avoir peur… Qui sait ce qui aurait pu arriver à cette fille si cela n’avait pas été le cas.
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyJeu 7 Mar - 9:09

[Classe ton avatar ! ]

Ce que je faisais n'avait rien d'héroïque. C'était l'acte d'une desesperée... J'étais juste comme ça. Assez provocatrice pour pousser un homme à se tuer parce qu'il était mauvais. Assez blasée par mes rèves, mes visions, pour savoir que quand la mort doit venir, elle vient. Et assez attachée à mon renard pour me laisser torturer à sa place. Car si pour le moment je n'avais juste qu'une douleur lancinante dans le bras, j'étais sure que le reste n'allait pas tarder. Alors j'attendais. J'attendrais les coups, la violence... Et j'affronterais tout. Demain ils retrouveraient mon cadavre et certains seraient tristes. Je pensais notament à Nolween et Juda. Je pensais aux yeux de Luka quand ils lui annonceraient la nouvelle, et à l'encoche que ça ajouterait dans son coeur... déja en miette. J'esperais que Luka s'occupe de Siddle... Ou peut être Alice. Mais dans tout ça, je refusais de penser à la rage d'Eden et Tsukasa. Quoi que... Puisque j'y pensais, ça m'apportait un leger sourire aux lèvres. Il ne s'en tirerait pas comme ça, d'ici quelques jours, son corps aussi serait retrouvé, et... probablement pas reconnaissable. J'étais... sure de mes pères, et je savais qu'ils feraient tout pour me venger.

Alors peut être qu'il prendrait mon sourire pour une nouvelle provocation, peut être qu'il réagirait violement... Tant pis. Comme je l'avais dis et comme je ne cessais de le penser je ne craignais pas ce qu'il pouvait me faire. J'étais comme qui dirait quasiment a-réactive. Ça arrivait souvent... C'était un point de mon caractere que les gens n'aimaient pas du tout, mais.. J'y pouvais rien moi. J'allais pas me la jouer gamine ecervelée et courir partout en criant que j'avais peur. De toute façon ça ne changerait rien, personne ne viendrait m'aider. Et ça lui donnerait entiere satisfaction. Puis de toute façon... ? Est ce que j'avais une tête à avoir peur.. ? Je cotoyais la mort tous les jours. Les gens dont les morts étaient irésolues venaient me parler dans mes nuits, et me montraient des images ou mes amis mourraient. Alors franchement.... Qu'est ce que j'en avais a foutre de mourir. ça me faisait pas peur. Ma mort ne me derangerait pas. Et la souffrance... Vous croyez que c'est une partie de plaisir la famille dans la quelle j'avais grandi. Surtout aprés le suicide de mon beau père... ?

Que fallait il pour me faire peur... ? J'haussais un peu les épaules, murmurant un vague, « Va savoir. » Qu'est ce que je pouvais lui dire d'autre hein... ? Hein ? On finirait pas le decouvrir ? Pourquoi pas, brusquement il me lachais et remuais sa baguette en prononcant le sort que tous les mauvais sorciers avaient aux lèvres. Endoloris.

Endoloris. On vous a déja dit ce que ça faisait dans le corps d'un sorcier... ou même d'un humain en general. C'était l'impression que vous corps entier était parcouru d'aiguille enflammée sur les quelles on versé du citron. C'était l'impression que vos organes se faisaient dechirer, recoller, redechirer encore. C'était Prométhé, dont l'aigle mangeait le foie sans cesse renaissant. C'était la douleur la plus abjecte, dans TOUTES les parties du corps. Et je disais bien toute. Mes poings se serraient sous la douleur, et même si j'essayais de penser à autre chose, c'était dur. Mes visions de bonheur disparaissaient, et je tanguais sous le sort.. Les poings serrés, me mordant la levre a en saigner. Mais ça... Ce n'était pas la peur, ce n'était que la douleur. Et je ne pouvais qu'attendre qu'il leve le sort. Peut être qu'il voudrait passer a autre chose ? Ou reccomencer? Peut être que quelqu'un finirait par passer...
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyJeu 7 Mar - 21:54

Je n’étais pas un sentimental, tout le monde le savait dans mon entourage, certains en étaient même venus à me craindre… chose assez dangereuse. Ma mère et mon père en avaient fait les frais. Peut-être qu’en allant les voir ces jours là, je n’aurais pas agit de la même manière s’ils n’avaient pas fait preuve d’une certaine crainte face à moi. Je n’étais pas leur ami, je n’étais pas leur ennemi… J’étais simplement empli de questions dont les réponses m’échappaient. Un incompris pour certains, un véritable monstre pour d’autres. Oui, un monstre, comme tant d’autres personnes de mon type sur terre. Les gens avaient si facilement des opinions négatives sur les autres… En un sens, celles qu’ils avaient sur moi étaient plus que justifiés. Je n’étais pas un homme de cœur, je ne tenais mes promesses que lorsqu’il le fallait réellement… et encore. Je n’étais rien de plus qu’un homme sans sentiment, sans cœur comme l’auraient dit certains.

Qu’y pouvais-je si j’étais né ainsi ? Vide. C’était bien le mot, j’étais vide. Je ne pleurais que de colère, ne pouvais m’attacher aux gens, ne m’intéressais à leurs conversations que si elles se révélaient intéressantes et un minimum logiques… Je n’étais pas quelqu’un de normal, je n’étais même pas appréciable… Personne ne pouvait me décrire, pas même moi, mais tout le monde savait si bien me craindre… Pourquoi cette jeune femme ferait-elle autrement ?

J’avais tenté de l’effrayer avec un Doloris, elle qui semblait assez bornée que pour me répondre. Il y avait à cela quelque chose d’assez énervant et mon impulsivité avait tendance à reprendre le dessus sur mon comportement plat et calme dans ce genre de situation. Je devais trouver le moyen de faire naître dans ses yeux cette étincelle qui signifiait qu’elle était effrayée… C’était une obligation, car si je n’y parvenais pas, rien ne pourrais garantir la survie des personnes qui se trouveraient autour de moi.

Me craindrait-elle après avoir ressenti cette douleur ? Aurait-elle enfin cette lueur si intéressante dans le regard ? Je l’espérais. Pour cette raison, je la laissai bien profiter de ce sortilège avant de le lever. Une trentaine de seconde, c’était déjà bien commencer selon moi. Peut-être était-ce même trop selon d’autres… Mais je n’étais pas du genre à ressentir la douleur de la même manière que bien d’autres personnes, je n’avais donc pas peur d’insister sur mon sort, lui laissant finalement un moment de répit, levant le sort sans la lâcher pour autant.

Je la plaquai contre un mur avant de la menacer à nouveau de ma baguette, cherchant dans son regard la lueur que je désirais tant y voir. Je n’hésitais pas à bien l’appuyer contre le mur avant de m’adresser à elle à nouveau d’une voix toujours calme.
« Alors, ça te fait du bien j’imagine ? Tu n’as toujours pas envie de réagir ? »
Je gardai ma baguette pointée sur elle. Sans cesser de la regarder dans les yeux, je prononçai une nouvelle fois le nom de ce sortilège interdit. « Endoloris. » Je n’éprouvais pas forcément ce plaisir que tant de mangemorts semblaient ressentir lorsqu’ils infligeaient ce sortilège à d’autres. Personnellement, ce n’était qu’un moyen de lui faire avouer sa peur… de la voir dans son regard. Cela aurait même presque pu être par frustration… Cette frustration montait d’ailleurs doucement tandis que je réfléchissais à ce qui aurait pu l’effrayer.
« Les Hommes passent leur temps à tenter d’être fort aux yeux des autres… Mais en réalité ils ont tous peur d’une chose, pas vrai ? Tu sais très bien que je pourrais te tuer… pourquoi ne pas avouer tes craintes tout de suite ? »
Sur ces mots, maintenant le sortilège sur la jeune femme, je me reculai en lâchant toute étreinte. Qu’elle souffre ne me faisait strictement rien : la seule chose qui m’intéressait était sa peur… peur que j’espérais bien voir venir à un moment.
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† Peluche † :. I feel like a monster ~
Tsukasa Kira
Que fais tu à Poudlard ?
Tsukasa Kira


ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. _
MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyDim 10 Mar - 10:10

Oh tiens il fait nuit. Et comme un loup garou bien constitué je n'avais pas sommeil. Par contre j'avais la dalle. Mais ça c'etait une autre histoire. C'etait pas la pleine lune en plus les gens pouvaient s'estimer heureux. Enfin ça voulait pas dire que j'allais rester tranquille au contraire. Si quelqu'un me cherchais des noises j'etais toujours le premier a me battre. Oui oui j'ai le sang chaud. C'est peut etre du a mon coté bestial. Bref ce soir c'etait Pré au lard qui avait droit a ma presence. Il devait pas y avoir beaucoup de monde a cette heure ci. Pas un chat comme dirait l'expression. Sauf que l'expression du soir serait plutot "Ho y'a un renard."

- Siddle ?

Mit a part ma prononciation foireuse du mot "Siddle" j'etais persuadé d'avoir vu le renard d'Addison. Il ne c'etait pas arreté. Bon okay j'avais dis "Siiiddleuh" mais c'etait pas une raison pour se barrer comme ça non ? Il avait l'air d'être terrorisé. Et je tardais pas a comprendre pourquoi je venais de voir un renard filer en courant. Il suffisait de marcher vers la d'ou le renard venait. Puis finalement j'entendais des voix. Et je sentais des odeurs. Dont une familliere. Et ce n'etais pas normal. J'accelerais le pas avant de tomber nez a nez devant un type qui torturait Addison. Et d'un coup je voyais rouge. Oh j'etais pas quelqu'un qui protegeait les opprimés et toutes les conneries de ce genre. Mais Addison etait bien une des rare personne a qui il ne fallait pas toucher un seul cheveux. Et la en même pas un quart de seconde j'etais rentré dans une fureur noire. Aussi noire que la fourrure qui commencaient a pousser sur mon corps.

Il avait gagné un loup garou enragé sur le dos se type. Je me jetais sur lui en grognant comme un fou avant de lui donner un gros coup de patte griffue. S'il courrait vite il aurait peut être une chance de rentrer plus ou moins entier. Mais il devrait faire vite parce que pour l'heure moi je comptais le hacher menu.
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Addison J.K' Sachs
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyMar 12 Mar - 9:33

La peur pouvait elle être entrainée par la douleur ? Avais - je peur de souffrir ? Je crois que c'était la question qui se posait ce soir. Est ce que les souffrances parviendraient à me faire peur... ? Et de quoi avais-je peur d'abord ? De la mort de Siddle... Qu'on le torture ? Qu'on lui fasse du mal. Oui, mais il était en securité et mon coeur rebatait normalement. Alors non, ce soir je n'aurais pas peur, tant pis, si il se la jouait mauvais film moldu en m'arrachant des morceaux, tant pis si il se jouait de moi et jouissait de mon corps. Quelqu'un me vengerait, et je ne craignais pas la mort.

Doloris encore. Ca faisait un mal de chien... Est ce que les mangemorts le subissaient parfois pour savoir l'effet que ça pouvait faire à leurs victimes ? Est ce que c'était la la raison pour laquelele Bellatrix Black était completement siphonée ? Trop de doloris... Est ce que j'allais devenir folle comme les parents Londubat dont tout le monde connaissait maintenant la triste histoire ? Bah... Je ne pouvais pas être beaucoup plus folle que maintenant non ? Voyons voir, je parlais aux morts ! Je me dorguais et je voyais des pac man et des kirbys qui se courraient aprés dans des decors dignes du magicien d'oz. Est ce que je pouvais franchement être plus folle que ça ?

Et en me lancant un nouveau doloris il parlait. J'avais mal certes, trés mal.. ça m'en coupait tout ce que j'avais, mais à part de la douleur.... Qu'importait. Je tentais de parler, en articulant mal à cause des souffrances que ressentait mon corps tout entier. Mais j'y arrivais quand même, a parler. Dire une phrase... La fierté m'etouffait toujours. « Je n'ai... pas peur de mourir. » et comme ça... C'etait clair. Je n'avais pas peur de souffrir non plus. Si il savait ma vie. Si il savait sur quoi il était tombé... J'étais juste... Physiquement brisée. Et c'était bien la douleur qui me faisait trembler et qui me faisait couler des larmes sur mes joues.

J'allais rajouter quelque chose... Quand une boule de fourure noire se jetta sur l'homme m'arrachant un petit cri. Le doloris avait cessé et je tremblotais tout entiere. J'avais mal. J'avais l'impression de saigner de partout sans aucune coupures visibles sur mon corps... Et je soupirais en tombant à genoux. La. Mes genoux étaient ecorchés et je tentais de me relever, de prendre connaissance de ce qui se passait autour de moi... Mais lentement, je perdais connaissance, sous le coup de la douleur, murmurant juste un mot... « Siddle.. » Mon renard... Il allait bien hein... ? Dites moi qu'il allait bien ?
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyMar 12 Mar - 19:30

Le problème avec les personnes de mon type, c’était que jamais on ne pouvait savoir ce qu’elles pensaient, dans la plupart des cas du moins. Nous n’étions qu’un mystère et, bien souvent, les raisons précises de nos actes étaient purement inconnues. Nous ne faisions qu’errer, tentant d’atteindre un but inutile qui ne nous mènerait nulle part. Découvrir l’origine d’une peur me permettrait-il d’avancer, de devenir une personne meilleure, plus intéressante ? Non. Cela serait simplement un objectif d’atteint, un autre à trouver, sans grande chance de réussite. Pendant que je torturais cette jeune femme si innocente, je ne me posais pas ce genre de question. J’étais incapable de me demander avec anxiété de quoi le lendemain serait fait, je vivais au jour le jour, sans plus.

Pas peur de la mort, avait-elle dit ? C’était impossible… Une humaine comme elle devait forcément avoir peur, se sentir mal à cause de quelque chose, ne serait-ce qu’inquiète. Je l’avais redressée une fois le sort levé, la tenant à nouveau fermement tandis que je posai ma main sur sa cuisse. « Les jeunes femmes ont souvent d’autres choses à craindre que la mort. » avais-je simplement dit avant de baisser une nouvelle fois le regard. J’avais d’autres projets que de la tuer, même si cela m’énervait au plus haut point, elle n’avait pas peur de moi et la tuer aurait été bien trop rapide avec un avada, pour cette raison, j’avais prévu de lui faire une chose bien plus horrible que celle à laquelle elle semblait s’attendre… Mais je n’en aurais de toute façon pas eu le temps.

Avant même que je puisse poser une geste de plus, une chose s’était jetée sur moi. Je levai les yeux une fois par terre et j’eus à peine le temps d’apercevoir ce qui venait de s’attaquer à moi car déjà je me prenais un coup en pleine figure. Cette force n’était pas naturelle pour un homme… J’ouvris les yeux et posai mon regard sur la chose qui se trouvait là. Un loup ? Une force pareille n’était tout de même pas normale… Je l’avais saisi comme je pouvais pour l’envoyer contre le mur où j’avais coincé la femelle quelques secondes plus tôt, me redressant de ma chute qui était assez inattendue avec quelques petites difficultés. Je m’approchai de ma baguette qui était tombée un peu plus tôt et je la pointai en direction de l’animal, par menace, me posant des questions sur sa nature plus qu’autre chose. Il était certain que je m’étais désintéressé de la jeune femme en cet instant… cet animal m’avait attaqué et avait éveillé ma colère, c’était bien suffisant, il prendrait peur lui aussi. Les animaux avaient toujours peur.
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyMer 20 Mar - 21:12

Bon voila fallait pas .... Fallait pas m'enerver c'est tout ! Non mais il etait mal tombé ce mangemort. Oser torturer Addison sous mes yeux .... Je n'etais pas du genre a avoir beaucoup de lien avec les gens mais il avait attaqué une des personnes qui ... Non la personne qui etait la plus chere a mes yeux juste apres Eden. Donc bref je m'etais transformé. Sous le coup de la colere. Et puis même si je n'avais pas été une grosse boule de poil enerver je lui aurais quand même sauter dessus pour en arracher des bouts. Oui pas commode le Tsu' même en humain. Mais ça c'est parce que plus on est loup garou jeune plus on est ... Animal.

C'est donc apres ma transformation que j'etais aller lui coller un grand coup de griffe ce qui eu pour effet de faire tomber l'homme a terre. Je poussais un grognement bestial en me tournant vers lui. Il avait ramassé sa baguette et ca me fit grogner encore plus. J'etais un animal. Ce bout de bois pointé sur moi n'etait pas une menace. Enfin ... Ce n'etait pas comme si c'etait du feu ou une chose qui me permettais de savoir que c'etait un danger. Ce serait un peu trop facile si je percevait le monde exactement comme quandj'etais sorcier. Les loups garou restaient des bêtes a part. Moi j'avais choisi de cohabiter avec et la bete faisait partie de moi. Ca ne signifiais pas que j'avais conscience de ce qu'elle pouvait faire. Par contre j'etais totalement d'accord avec les methodes du loup garou.

Non dans ma tete de loup garou c'etait juste un bout de bois. Un baton a la con. Un truc que je pouvais briser d'un coup de patte ou d'un coup de dent. C'est pour cela que non je n'avais pas eu de mouvement d'hésitation. Non je n'avais pas vraiment attendu avant du pousser un rugissement a en faire trembler les murs des ruelles de pré au lard et de lui foncer dessus pour l'ecraser contre le mur de tout mon poids.
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. EmptyDim 24 Mar - 13:48

Cet animal était bien plus fort que j’aurais pu le penser. Je pensais l’effrayer en l’envoyer ainsi valser dans le mur, mais cela ne suffisait visiblement fort. Il avait d’ailleurs l’air bien plus énervé encore. De mon côté, c’était un peu la même chose. J’étais en colère, incroyablement même, pour cette raison je n’avais pas hésité à le pointer avec ma baguette. Seulement, il était bien plus rapide que j’aurais pu le penser et je me trouvais une nouvelle fois face à cet animal. J’étais blessé au visage à cause de son précédent coup de griffe. Je ne me préoccupais pas réellement de cela. Je n’étais pas narcissique, je n’étais pas fier… En fait c’était juste une douleur que je ressentais, celle-ci ne signifiant pas plus que cela à mes yeux.

J’avais beaucoup de chance d’être aculé contre un mur en cet instant, car celui-ci me donnait un appui suffisant pour envoyer l’animal quelques mètres plus loin. Je pris ensuite à nouveau ma baguette, la pointant vers lui avant de prononcer un mot dont je m’étais déjà servi un peu plus tôt avec la jeune femme que cette bête noire semblait avoir voulu défendre. « ENDOLORIS ! » m’étais-je écrié en m’approchant un peu. Allez bestiole… montre-moi que même les animaux ont peur, que même les animaux ont mal… J’ai déjà vu mourir tant de bêtes avant toi…

Je gardai le sortilège sur lui durant quelques secondes, une douleur se faisant ensuite sentir à mon avant bras. On nous appelait ailleurs ? Bien, je n’avais donc pas le choix. Fermant les yeux, je posai un dernier regard noir sur l’animal et la jeune femme, gardant le sortilège sur lui jusqu’au moment où je me décidai à transplaner dans nos quartiers… Je n’aurais pas réussi à percer les secrets de l’homme aujourd’hui encore, mais le travail m’attendait… et j’étais forcé d’obtempérer dans un sens, sinon on viendrait me chercher.
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MessageSujet: Re: ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. ADDI&MASAO – Dansons lentement, au corps à corps, avec ta mort. Empty

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