« Une vraie rencontre, une rencontre décisive, ça ressemble au destin. » [Etienne & Emilie]

Une vraie rencontre...

...Ca ressemble au destin.

Il faisait beau. C’était une belle journée et le château se réchauffait peu à peu grâce aux rayons du soleil qui tentaient tant bien que mal de percer les murs épais. J’avais l’intention d’aller me balader dehors, de gorger ma peau de soleil, de me réchauffer du mieux que je pourrais. C’est ce que j’avais l’intention de faire… Seulement, en remontant dans le dortoir pour aller chercher un carnet et une plume (j’aimais écrire, dehors au soleil), j’étais tombé nez à nez avec la pile de livres qui me narguaient au pied de mon lit. Et je m’étais souvenu : C’était le jour où je devais les rendre, mon dernier jour de prêt. Je poussais un grognement, tout en m’empressant de prendre tous les livres entre mes bras frêles. J’étais toujours en retard pour rendre les livres à la bibliothèque, et la jolie bibliothécaire ne manquait pas de devoir me morigéner à chaque fois. Aujourd’hui, je comptais bien les rendre à l’heure ! Je me dépêchais donc, titubant sous le poids des gros volumes que j’avais emprunté. J’étais une accro de la lecture, et j’en empruntais toujours un nombre incalculable, que je dévorais avec plaisir. Sauf que… C’était vraiment très lourd… Je marchais le plus rapidement possible, m’essoufflant sous l’effort. Je regardais tout autour de moi, car les livres montaient si haut dans mes bras que je ne voyais pas devant moi. Et c’est pour cela que ça arriva… Je sentis quelque chose me percuter, et tombait à la renverse sous le choc. Les livres s’éparpillèrent sur moi, tout comme la personne que j’avais percuté. J’ouvrais les yeux timidement, m’excusant au passage :

-Olala pardon, je suis tellement maladroite !

Et tombais nez à nez avec un garçon. Que je ne connaissais pas. Je ne pouvais pas savoir alors que cette rencontre allait tout changer…

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Il faisait beau, il faisait chaud et je me baladais dans les couloirs du magnifique château qu'étais Poudlard, explorant chaque recoin. Oh, tiens, j'avais fais gaffe ce tableau là, il me regarde chelou … évitons de passer trop près, je risquerais de me faire niacker. Un regard vers les escaliers et je les grimpait déjà quatre à quatre. Allez, le troisième étage maintenant !
Au troisième étage, il y avait une fille. Je voyais que c'était une fille parce qu'elle avait plein de livres dans les mains et qu'à ma connaissance, ici, les mecs n'aimaient pas lire.

Je l'avais vu, j'aurais pu l'éviter, si je n'avais pas été amusé par la pile de livres qu'elle tenait. Etait-elle de serdaigle pour lire autant ? Ou alors, c'était juste une mordue de lecture ? C'est donc perdu dans mes pensées, que je la voyait se rapprocher dangereusement, puis elle me percuta et s'étala au sol, en éparpillant tout ses livres par terre.
Là, je me réveillai en clignant des yeux. Mon premier réflexe fut de ramasser un livre. Mais merde, non, quel con, la demoiselle, c'est plus important ! Une petite poufsouffle toute chou en plus !

En me maudissant intérieurement, j'attrapai son poignet et la releva vers moi, en souriant. Ensuite, je m'occupais de ses livres. Elle s'était excusée. Moi j'avais simplement sourit et je lui tendais de nouveau ses livres. Je me râcla la gorge et éleva ma voix masculine et éraillée dans le couloirs :
« T'en fais pas, c'est moi qui aurait du bouger. »
Un clin d'œil pour la rassurer en plus. Elle était vraiment jolie avec ses cheveux noirs et ses yeux foncés. Du coup je restais planté là, à la regarder, un grand sourire sur les lèvres.

Puis je me secouais un peu et désigna les livres.
« Tu as vraiment lu tout ça ? »
Si elle me répondait oui, je la prendrais pour une tarée. Une tarée toute jolie. C'était amusant.
« Moi c'est Etienne, et toi ? »
Bien évidemment, je ne me rendais pas compte à quel point cette fille allait changer une partie de moi ...

Une vraie rencontre...

...Ca ressemble au destin.

Je levais les yeux vers l'étrange phénomène que j'avais heurté. Il était grand, et, moi à terre, il me paraissait même immense ! Il était occupé à ramasser un livre, puis parut prendre conscience qu'il y avait plus important à faire et me tendit la main pour me relever. J'acceptais avec joie son aide, tout en écoutant sa voix rocailleuse :

"T'en fais pas, c'est moi qui aurait du bouger."

J'élevais étrangement les sourcils, étonnée :

-Alors tu m'avais vu ? Dans ce cas pourquoi tu ne t'es pas écarté ?

Malgré tout, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Ce garçon dégageait un "je ne sais quoi" de sympathique. Il était beau, c'était incontestable. Un style un peu "bad boy" qui en aurait fait frémir plus d'une, et puis surtout, d'incroyables yeux bleus clairs dans lesquels je restais planté.
Je le voyais ensuite s'intéresser à mes livres, éparpillés tout autour, et les désigner du regard :

« Tu as vraiment lu tout ça ? »

Je souriais encore plus, cette fois ci.

-Oui, j'ai tout lu ! Et c'était très bien !

Je me fis l'effet d'une idiote. Je disais ça avec une fierté incroyable, comme une petite fille qui attendait un compliment. Je secouais la tête, et commençais à ramasser les livres. Même si ce garçon restait planté là, il fallait bien que je les ramène à la bibliothèque ! Cependant j'étais étrangement troublée, et je mettais un temps fou à ramasser quelques bouquins que j’entassais à nouveau sur mes bras. J’espérais qu'il allait m'aider, sinon, je risquais encore de finir à terre.
Pendant ce petit rangement, le beau garçon me dit son nom. Etienne... C'était mignon. Ca me faisait penser à une chanson française, que j'avais entendu chez ma mère. Je fredonnais dans ma tête :

"Étienne, Étienne
Oh ! Tiens-le bien
Baisers salés salis
Tombés le long du lit de l'inédit..."

Je m’empêchais de continuer, gardant le reste des paroles dans un coin de ma tête. Oulah. Pourquoi avais-je cette chanson en tête, c'était un peu... Osé ! Je rougissais, en espérant que je n'avais pas fredonné à voix haute. Puis je relevais la tête, replongeais dans ces yeux bleus, et sans le lâcher du regard, je murmurais :

-Moi c'est Emilie.

Je souriais. Parce que je me sentais bien. Ça faisait longtemps...

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La jolie poufsouffle ramassait aussi quelques livres. Tant qu'à être là, autant rester pour l'aider. J'avais donc pris d'autres livres. En plus, elle me répondait que oui, elle les avait tous lu. Ok, c'était donc une tarée. J'esquissais un sourire amusé et l'écoutais me murmurer son prénom. Emilie … c'était joli. Simple mais joli. Comme le disait la chanson d'ailleurs, vous savez, celle que toutes les Emilie détestent ? « Je m'appelle Emilie jolie … ».
Je ne pu m'empêcher de la fredonner dans ma tête. Juste avant ça, elle m'avait demandé pourquoi je ne m'étais pas écarté en la voyant s'approcher dangereusement. Je la fixais alors de mes yeux bleus :
« J'ai pas pu, j'étais hypnotisé par la pile de livres. »

Et puis j'avais l'impression qu'elle attendait un compliment sur touts ces livres lus. J'avais envie de lui dire qu'elle était folle. Mais bon, c'est vrai que c'est mieux de lire, de se cultiver, que de fumer et planer toute la journée. M'enfin, j'étais bien moi quand je fumais. C'était mon problème après tout, mais le manque commençait à se faire ressentir. Il allait falloir que j'aille m'approvisionner … oui bon, concentrons-nous sur la jolie demoiselle que j'avais à mes côtés.
Emilie était jolie, et semblait plus jeune que moi. D'un an ou deux je dirais.
« Hum, c'est cool. »
Ok, c'était carrément nul comme compliment, je pouvais trouver nettement mieux. Alors je mordillais ma lèvres et lui fit un clin d'œil.
« Tu as eu du courage, j'aurais jamais osé lire tout ça. »

Comme quoi, c'était pas toujours les gryffondor qui faisait preuve de courage ! Je voyais la jolie jeune femme rougir. Je ne préférais pas savoir pourquoi. Oui, elle avait rougit juste après que je lui ai dis mon prénom. Et ils avaient TOUS la même réaction : Chanter cette chanson Française que ma mère adorait. J'espérais qu'elle n'ai pas rougit pour ça. Ce prénom était d'un chiant …
Je suivais les pas d'Emilie. Apparemment, on se rendait à la bibliothèque. Et ce serait fini après ? Je repartirais fumer dans un coin, les yeux explosés ?
Non, j'en avais pas envie.J'avais envie de rester avec la petite brune.
« Sinon à part lire, t'aimes bien quoi ? »
Question basique, question merdique … En fait, ses yeux étaient carrément craquants …

Une vraie rencontre...

...Ca ressemble au destin.

Quand Etienne me dit qu'il n'avais pas pu bouger tant il était omnubilé par la montagne de livres, je riais franchement aux éclats. Il avait l'air de me prendre pour une folle à lire tout ça, mais ça ne m’embêtait pas. Le compliment que j'attendais fut long à venir et je riais de plus bel quand il me dit que j'avais du courage de lire tous ces bouquins. Je lui répondais de suite :

-Mais non, c'est simple ! Quand le livre est bon, c'est rapide à lire !

Je ne savais pas pourquoi, mais il me faisait rire. Il était assez... atypique ! Voilà, c'est ça, atypique, original, spécial, ou tout ce que vous voudrez. En tout cas, on ne rencontrait pas de garçons comme ça tous les jours, et moi, ça me faisait un bien fou de rire pour rien.
En même temps, il m'aidait à ramasser mes livres, et en gardait quelques uns entre ses bras. Ça me rassurait, vraiment beaucoup. Parce que déjà d'une, ça m'éviterait de tomber une nouvelle fois, et enfin, ça voulait dire qu'il allait devoir rester avec moi plus longtemps pour m'accompagner à la bibliothèque. Je souriais en y pensant, parce que je ne voulais pas qu'on se sépare tout de suite. Je ne voulais pas qu'on se sépare tout court d'ailleurs... Étrange impression... Ça ne faisait pourtant que cinq minutes que je l'avais rencontré...
Bref, je secouais la tête pour m'empêcher de trop réfléchir, faisant voltiger mes cheveux chocolats au passage, et je commençais à me diriger vers la bibliothèque, suivi de mon nouvel acolyte. Il m'interrogea sur ce que j'aimais. Je réfléchissais quelques secondes avant de répondre... Euh... Je ne pouvais pas dire : "J'aime déprimer, me taillader les bras quand ça ne va pas fort, être avec ma soeur mais elle s'est barrée sans moi" ect... Non. Là, il allait fuir en courant. Je répondais quelque chose d'assez basique, quoique tout à fait véridique :

-J'aime ... Me balader ! Dans le parc de Poudlard. Je pourrais y marcher ou m'y poser pendant des heures. et écrire aussi. J'écris ce qui me passe par la tête, des poèmes, des idées, des histoires... Ou juste mes humeurs. Et puis... Voilà. J'aime passer du temps avec mes amis, mais c'est un peu le cas pour tout le monde.

On rentrait à ce moment là dans la bibliothèque et je lui frôlais la bras malencontreusement. Je rougis de suite et m'écartait. Quelle idiote... J'avais pas à me sentir gênée pour ça... C'était un garçon comme un autre ! Mais j'aimais particulièrement la profondeur de son regard, ses yeux bleus et ses clins d’œil perpétuels... Alors, je ne pouvais pas m'empêcher de rougir.
Je me pressais pour rendre les livres à la bibliothècaire, récupérait ceux qui étaient dans les bras d'Etienne, et sortit en vitesse de la salle, toujours suivie du jeune homme. Je pouvais de nouveau parler, et je l'interrogeais donc à mon tour :

-Et toi, tu aime quoi ?

Je lui souriais toujours, espérant qu'il ne soit pas pressé et qu'il reste encore un peu avec moi. Je le remerciais ensuite, me disant que c'était chose à faire s'il devait partir rapidement :

-Et merci beaucoup de m'avoir aidé pour les bouquins. Je m'en serrais pas sorti toute seule, j'aurais sans doute foncé dans quelqu'un d'autre !

Je riais encore, puis me calmais. Je me trouvais étrangement nerveuse, et ça m'agaçait. Je frôlais de nouveau son bras, ne m'écartais pas cependant, et lui sourit tendrement. Un sourire qui voulait dire "reste encore un peu, je me sens mieux quand tu es là". En espérant qu'il soit télépathe...

Emilie aimait se balader dans le parc. Comme moi quoi. C'était généralement calme et reposant. Je lui offrais un sourire tandis qu'elle me parlait de ses activités favorites. À dire vrai, j'étais complètement hypnotisé par son regard, son sourire, son joli visage …
Et puis on rentrait dans la bibliothèque. Elle avait été rendre les livres toute seule et je la regardais faire. Étrangement j'avais envie de rester avec elle tout le temps. Aller au parc, lui faire écouter ma musique, mais c'était pas de chance, j'avais laissé ma guitare dans les dortoirs. Sa voix claire résonna dans mes oreilles : « Et toi, tu aime quoi ? ».
Réfléchit deux secondes Etienne. Tu ne peux pas lui répondre : « Fumer des joins et boire. Ça détends et c'est marrant de voir des éléphants roses flotter dans le ciel. » Il fallait que je trouve quelque chose d'un peu plus … potable … J'éclaircis donc un peu ma voix et lui offrit un sourire des plus doux.
« Je joue de la guitare, j'adore ça. Hum … J'aime bien être seul. »

Enfin, seul … quand le délire me tient j'ai l'impression d'être toujours accompagné … mais elle n'avait pas besoin de savoir. Non, je crois qu'elle ne devrait pas le savoir. M'enfin. Emilie me remerciait pour les livres. Je lui répondit d'un signe de tête et d'un sourire. Elle était vraiment jolie. Pour un peu je l'aurait serrée dans mes bras !
Lorsqu'elle frôla mon bras, j'encrai mon regard océanique dans le sien. Ok, elle était carrément craquante. Je ne me gêna pas d'ailleurs pour le lui faire remarquer :
« Tu es vraiment très jolie, on te l'a déjà dit ? »
ça pouvait passer pour une technique de drague pourrie mais non, ça ne l'était pas. C'était un compliment, sincère et certes un peu direct et étrange. Mais bon, j'étais moi même étrange alors, je pouvais me permettre de dire des chose étranges, non ?
« ça te dérange si on restes ensemble aujourd'hui ? »

Au diable les cours et autres choses inutiles. J'avais juste envie de passer du temps avec elle.

Une vraie rencontre...

...Ca ressemble au destin.

« Je joue de la guitare, j'adore ça. Hum … J'aime bien être seul. »

A cette réponse, j'ouvris de grands yeux et un immense sourire apparu sur mon visage. Ça alors, un guitariste ! Avouons le, les musiciens ont toujours cette aura qui fait craquer n'importe quelle fille... Pour moi en tout cas, c'était le cas. Et puis, j'adorais la musique. C'était à mon avis la meilleure compagnie qu'on puisse trouver sur cette terre, en ces temps tristes. Enfin, après Etienne maintenant. Parce que dans le genre de compagnie agréable, je pensais que je ne pourrais plus trouver mieux que lui à partir de maintenant ! Je ne savais pas encore à quel point j'avais raison...

« Tu as l'air passionné, c'est super ! Dis, tu voudras bien m'en jouer, un jour ? »

Je souriais de toutes mes dents, sans douter un seul instant qu'il devait être doué. Cependant, il m'avait également dit qu'il aimait être seul, et ça, ça me contrariait un peu. Était ce une manière discrète de me dire que notre entrevue était terminée et qu'il préférait rester seul ? Ça n'en avait pas l'air, parce qu'il me fixait avec intensité, et me souriait tendrement. Ou était ce moi qui me faisait des idée, imaginant ce que je voulais bien voir ?

Quand mon bras frôla le sien, il me dit sans détour :

« Tu es vraiment très jolie, on te l'a déjà dit ? »

Et voilà. De nouveaux mes yeux s'ouvrirent en grands comme deux billes, et je piquais un fard immense. Mes joues devaient être d'un rouge vif, je sentais la température de mon visage augmenter de plusieurs degrés ! Quelle idiote... Même pas capable de rester de marbre à l'entente d'un compliment. Pour cacher mes joues écarlates, je baissais la tête, fixant le bout de mes pieds. Pour effacer ma gêne, je me mis également à rire.

« Voyons Etienne, ne dis pas de sottises pareilles ! Mais merci, c'est gentil. »

Je riais encore. Oui, on m'avait déjà dit que j'étais jolie, mais ça ne m'avait jamais touché à ce point là. Et puis... Je sais pas, ça me faisait tout chaud partout de l'entendre me dire ça. Ca me faisait plaisir en fait. Un compliment est toujours agréable à entendre, surtout venant d'un garçon pareil...

« Tu sais que tu... Es plutôt pas mal non plus ? A vrai dire, tu es même canon. Tu dois faire tomber les filles ! »

Qu'est ce qui me prenait de lui dire ça ? Ce n'était pas vraiment mon genre et je rougissais de plus bel. M'enfin, il me semblait que je pouvais me permettre de dire des choses étranges et directes avec Etienne, car lui ne se gênait pas pour le faire. Alors autant laisser parler ma franchise et me laisser aller avec lui non ? On verrait bien où tout ça me mènerait. C'est à ce moment là que le jeune homme coupa mes réflexions avec une nouvelle phrase étrange :

« ça te dérange si on restes ensemble aujourd'hui ? »

J'arrêtais de fixer le bout de mes chaussures et relevais la tête, plongeant à nouveaux mes yeux surpris dans les siens. Je sentais un sourire se dessiner sur mon visage et mon coeur se réjouir à l'idée de rester avec lui. Alors comme ça, il ne voulait pas être seul maintenant ? Il préfèrait être avec moi ? Je n'en revenais pas. J'aurais voulu lui sauter dans les bras, pleine de joie. Mais bon, je ne le fis pas, un peu de tenue voyons. Etienne était peut être étrange, il ne fallait pas pour autant qu'il me prenne pour une folle dès maintenant. Je me contentais alors de répondre :

« Si ça me dérange ?! Oh que non, j'en serais ravie ! »

Je levais la main vers lui, attendant qu'il frappe dedans en signe de complicité. Puis je lui demandais sans tarder, le sourire jusqu'aux oreilles et les yeux toujours plongés dans les siens, océan sublime :

« Pourquoi tu n'irais pas alors chercher ta guitare pour m'en jouer un morceau ? On pourrait aller se poser dans le parc !! A moins que tu préfère aller ailleurs ? »

Décidément... C'était une belle journée. Rien ne m'importait plus que de rester aux côtés d'Etienne.