SVET&&SATO&&GEORGY&&MIAH — Y'a comme un gout amer en nous.

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Y'A COMME UN GOUT AMER EN NOUS
† MANGEMORTS †

C'est quelque chose comme une nouvelle soirée, comme une mission de plus. Rien de bien transcendant, montrer à une jeune mangemort en devenir les joies du groupe et du massacre... C'est quelque chose comme tuer avec seul ordre de mission. Massacrer. En bande. Bande de 4 en fait, Satoru qui a l'air de bien m'aimer sans que je sache trop pourquoi, Georgiana, qui n'a l'air d'aimer que le sex et le sang et puis la petite Svetlana, c'est elle que nous testons. A elle de nous montrer ce qu'elle sait faire, ce qu'elle ose faire. Bien sur, si elle rate c'est torture à la clé, bien sur si nous ratons c'est torture pour tous. Mais soit. Pas le choix. Nous sommes des mangemorts aprés tout, et la marque sur mon bras est plus cuisante que jamais.

Soit. Qu'importait, nous étions donc rendu dans le londre moldu, dans une petite rue non loin de la tamise, la où quelques familles de sangs de bourbes vivaient. Leurs noms... ? On les avait choppé sur le registre de Poudlard. Velxen, Smith et Farrazzi. Des familles... sans pouvoirs, dont les enfants croupissaient dans les cachons du chateau. Voleurs de magie, quelque chose comme ça. C'est ce qui se disait au q.G qu'importait pour moi. Nous étions la pour tuer, c'était mon ordre de mission, c'était ce que je ferais. Point. A la ligne.

Premiere maison. Les 4 plop sonores avaient resoné presque en même temps et nous nous etions retrouvé. En silence. Les grandes capuches noires baissées sur nos yeux. Premiere maison en vue. Je soupirais de lassitude. Je preferais agir seule mais soit.

« A toi l'honneur » Ce qui ressemblait le plus à un sourire en direction de Svetlana.

Y'a comme un gout amer en nous

J'étais seule dans ma chambre. Dans cet endroit sombre et humide mais que j'aimais, je me sentais bien plus chez moi ici qu'ailleurs. Je me sentais chez moi ici, parce que je retrouvais quelque chose de lui en chaque personne m'entourant. Je l'aimais tellement et il faisait partie de moi. Il se serait plu ici. Il aurait du me le dire, il aurait du se douter que j'aurais aimé, que j'aurais souhaité ... et que je l'aurais fait ... suivre ses traces. C'était inévitable. C'était tellement logique. Une éducation dans le vice. Même sans s'en rendre compte, on n'y survit pas indemne non? Et j'étais fière d'être sa fille. Je l'avais abandonnée elle, mais ce n'était pas de sa faute, elle n'y pouvait rien. Elle ne pouvait empêcher les regard et les murmures sur moi dans les couloirs de Durmstrang. Elle n'avait pas non plus eu idée de la difficulté de la vie à Puodlard. Et il n'y avait pas d'autre chose à faire.

C'était logiquement qu'ils m'avaient recueilli cet été, et si j'avais mon tatouage, j'étais encore à l'essai. Et j'avais envie de faire mes preuves. Je le voulais, qu'il m'acceptent comme leur égale. Qu'ils puissent se reposer sur moi comme je me reposais sur eux. Ils étaient ma famille maintenant, et surtout, ils me permettaient de mettre en oeuvre ma haine pour les humains. Elle n'étais pas destinée qu'aux moldus, mais ils m'avaient appris à me canaliser. Et c'était bien dans ce sens que je me sentais bien avec eux. Satoru notamment, mon instructeur, savait toujours les mots à utiliser et je serais gênée de le décevoir un jour.

J'étais en train de passer mon collier au cou quand on m'appellais. Ce collier je l'avais perdu et ne pensais jamais le revoir, mais c'était Stan qui me l'avait retrouvé. Bizarrement. Mais ne pensons pas à lui. Il n'a plus rien à faire dans mes pensées. Je me levais donc et retrouvais le petit groupe qui m'avait appelé. Ils m'expliquaient brièvement et avant de partir je les observait. Satoru, mon instructeur. Georgiana que j'appréciais, et la timide Jeremiah. Un massacre à quatre hein, un large sourire se faisait sur mon visage alors que nous arrivions à destination. Ils allaient me tester et j'étais prête, je ne voulais pas les décevoir. Je les regardais et souris à la remarque de Jeremiah. La capuche bien devant les yeux et le visage je levais ma baguette vers la porte. « Reducto » dis-je afin d'ouvrir la porte, oui j'avais dis le premier qui me venait à l'esprit ça n'empêchait que nous pouvions ainsi entrer dans la maison sans trop se faire remarquer. Dans le salon nous tombions sur la famille. Ouh, ils étaient beaucoup ou du moins plus que je ne le pensais, sans un coup d'oeil aux autres pour ne pas montrer ma surprise je levais ma baguette vers l'un d'eux et lâchais du bout des lèvres. « Diffindo » et fis avec joie apparaitre des coupures sur le bras que je visais. Bien sûr les cris commençaient à résonner.

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Et voila un petit test pour Svetlana. Un truc commun chez les mangemorts. En effet le seigneur des tenebres ne voulait pas n'importe qui dans ses rangs même si en voyant face de rat on peut se poser la question. Enfin j'esperais que mon apprentie me fasse honneur quand même. On verrait bien. Au pire on recommencerait l'entrainement c'etait pas un soucis. Enfin si elle restait entiere bien sur. Pour cette mission on était donc quatre au total. Mais ... Oui il y a un mais. J'etais le seul homme du lot. Enfin bref. Tuer les sang de bourbes c'etait notre mission. On en avait une jolie liste. Mais bien sur c'etait a Svetlana de faire ses preuves donc il fallait que j'evite de mettre le feu partout ... Hmm c'etait moins drôle du coup mais bon ça allait etre une soirée animée tout de même.

Caché sous nos tenues de mangemorts nous nous dirigions vers la premiere maison que nous devions ... Vider. Hurf c'etait tentant de foutre le feu et de tuer tout ceux qui tenterait de s'en echapper mais ... Non. On s'calme Sato. Apres tout je suis sensé etre du coté des gentil. Mais bon bruler et tuer j'y avais prit gout a la longue. Faut dire que la famille dans laquelle j'avais été elevé ne m'avait pas vraiment aidé non plus.

Et voila la fête allait demarrer.Un petit reducto de la part de Svetlana et la porte n'etait plus. La famille nous faisait face. Impassible on laissait Svetlana ouvrir le bal. Elle avait deja foutu du sang partout et ça hurlait. Beuh c'est que ça pouvait tuer a coup d'ultrason ses betes la. Je soupirais. Non Sato pas de Feydemon faut en laisser pour les autres. Je levais ma baguette en visant la mere en train de brailler.

- C'est comme ça qu'il faut viser. Diffindo

Shlak. La gorge. Je crois qu'elle avait du mal a respirer et a hurler maintenant. Elle tomba a genoux en essayant de retenir les flox de sang qui sortait sans s'arreter en poussant des rales un peu inhumain. Oui ben c'etait toujours mieux que des cris. Enfin y'avait un gamin sans doute trop jeune pour aller a Poudlard qui avait prit la releve. Beurk quoi.

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[HJ. Je réponds, si Georgy revient, elle pourra s'ajouter à nous SVET&&SATO&&GEORGY&&MIAH — Y'a comme un gout amer en nous. 2788221432

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Le bal était lancé maintenant, et Svetlana avait pris les devant l'espace de quelques instants. C'était agréable. Une boule en moi m'empechait de tout apprecier... Mais je ferais mon travail. C'était ça, il n'y'avait ni sentiments, ni... je ne sais quoi. Il y'avait juste ce travail à faire. Nous devions repandre la peur, former la jeune fille et detruire quelques vies. Ce serait fait. Je n'appréciais pas. Pas plus que j'en avais peur. C'était juste quelque chose a faire et j'agissais en consequence. En robot peut être. Et alors que la femme s'ecroulait sous le diffindo de Satoru, pissant le sang par la gorge incapable de crier.

En revanche, un gamin s'était mis à grogner lui. Ou plutot à crier comme si sa vie en dépendait. Je ne comprenais pas vraiment... Je.. le fixais et puis d'un mouvement de bras je murmurais le sortilège de la mort. Son corps, aprés un éclair vert tombait à terre. Je n'avais pas le temps ni l'envie moi de faire dans le spectaculaire. Pour ça il y'avait les sortilèges de flamme, et les diffindo. Ce n'étaient pas mes sortilèges favoris. Quoi que.. les flammes. Pourquoi pas. Mais pas pour le moment.

« Hatez vous. Il reste trois maisons à visiter. » Quelque chose me mettait mal à l'aise, mais je n'arrivais pas vraiment à savoir quoi.

Y'a comme un gout amer en nous

J'étais fébrile j'avais longtemps attendu ce moment, et j'aimais ça. La terreur, les cris. Les faire payer. Ce qu'ils n'avaient pas mérité. Ce qu'ils avaient mérité. Mon visage se barra d'un large rictus. Je les faisais payer pour ces imbéciles qui débitaient, débitent et débiteront des conneries sur mon père. Qui saliront sa mémoire. Oui mes actes étaient pour lui. Et ils me faisaient un bien fou. J'étais presque ivre de pouvoir, de lire la peur dans leurs yeux, de l'entendre hurler. Ils suppliaient. Bien qu'ils supplient encore. Personne ici ne les épargnerai. Aucun de nous quatre. Non personne ne leur donnerait merci ici.

J'écoutais les paroles de mes instructeurs, buvant presque leurs paroles. Je ne demandais qu'à apprendre. Satoru prenait la parole pour me montrer comment viser. L'observant avec un large sourire aux lèvres je ne tardais pas à mimer son geste et lancer un diffindo sur le second gosse qui pleurnichait dans les bras de sa mère qui se vidait de son sang par la faute de sato. Pas celui que Jeremiah venait de tuer, un autre. Un plus large sourire se fit sur mon visage. Il venait de prendre un bras et hurlais encore plus « Ah oui! bien sûr » dis-je en trépignant de joie avant de recommencer pour lui faire perdre un autre bras. Je me mis soudain à rire sans pouvoir m'arrêter Le pouvoir me montait à la tête. « Do -Do l'enfant dooo » diffindo sur diffindo je lui entaillais la peau. « L'enfant dormira ... Bien » et un petit avada « TOOOOOOT » dis-je un large sourire aux lèvres encore.

Jeremiah nous pressait de quitter cette maison pour passer à une autre. Quelques diffindo au hasard je me retournais pour sortir de la maison. « On fait quoi pour celle la ? » dis-je en regardant la maison que nous avions quitté? Je me tournais vers Sato me demandant s'il voulait balancer un petit Feudeymon pour remuer tout ça.

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C'etait un veritable carnage ... Comme souvent. Apres ma demo du diffindo Jeremiah tua un gosse qui ... Hurlait comme un taré. Il ne hurlait plus maintenant et Svetlana semblait bien s'amuser a coup de diffindo. Je la laissait faire. Apres tout c'etait son entrainement pas le notre. J'attendais donc qu'elle finisse son petit jeu. Car oui elle avait l'air de bien s'amuser et c'etait tant mieux. Ont avait rapidement fini le massacre et mon apprentie faisait bonne figure. Nous pouvions donc passer a l'etape suivante.

- Eh ben ce fut rapide. Un peu salissant mais rapide.

Alors qu'on sortait de la maison Jeremiah nous signala qu'on en avait encore trop a visiter mais alors que j'allais dire quelque chose Svetlana demandait ce qu'on faisait de cette maison ci. Je lui adressais un leger sourire avant de me tourner vers la maison.

- Feudeymon ! J pense que ça suffira. Bon allez on a encore du boulot.

Et nous voila reparti dans la nuit noire seulement eclairé par les chimeres enflammées que j'avais lancer et qui se faisaient une joie de devorer la maison. Nous allions sans doute reserver le même sort aux maisons qui nous restaient a attaquer.

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Svetlana s'amusait. Voila qui était bien pour le seigneur des ténèbres, il avait semble t'il trouvé une excellente partisane maintenant... Une excellente mangemort. Quelqu'un qui repandrait la terreur et la folie. J'aurais du être heureuse non, qu'une nouvelle personne rejoigne notre coté. Mais je n'avais rien de la fille heureuse, quelque chose ne tournait probablement pas rond dans ma tête. C'était comme si il y'avait deux personnes, une personne qui réagissait aux ordres, qui les executait sans soucis, et ... une fille qui tapait à l'interieur de moi pour essayer de sortir. Ce n'était pas le moment. Je tanguais vite fait alors que nous sortions de la maison, et je faisais mine d'être un peu genée par la fumée du feudeymon pour cacher mon malaise. Personne n'avait rien remarqué. Personne ne devait rien remarquer. Jamais.

« Quand c'est rapide c'est toujours mieux. » Voila qui était vrai n'est ce pas ? Et le masque de la mangemort froide que j'étais... censé être ? que j'étais ! S'était facilement remis en place. Ça se remettait toujours en place au final. Les masques n'étaient jamais aussi bien portés que quand les gens y croyaient. Je serrais ma baguette, les jointures livides. La soirée était un vrai carnage pour les familles des nés moldus de Poudlard. Mais on s'en fichait nous. On était justement la pour repandre le carnage. Enfin... Georgiana ne s'était toujours pas pointée... Le seigneur des ténèbres n'allait pas apprecier je suppose.

« Allons y. Encore. » Personne ne semblait prendre d'initiative, alors je rentrais d'un coup de pieds dans la seconde maison. Pas beaucoup plus loin. En face en fait. « Bonjour, pardon, on est la pour vous tuer. » J'étais même pas convaincue par ce que je disais, et je laissais Svetlana passer devant moi en lui murmurant encore un " a toi l'honneur " moi... J'étais comme perturbée par une jolie brune qui ressemblait à quelqu'un que je conaissais mais dont je n'arrivais pas à me souvenir. Non. C'était pas le moment d'avoir des flashs de memoire nan... ?

Y'a comme un gout amer en nous

Tout était vraiment trop bien ce soir, nous étions là. Chez des gens et on les terrorisait. Vraiment c’était génial. Les entendre nous supplier était de la musique à mes oreilles et je me demandais si papa avait eu cette sensation lui aussi. C’était tellement … agréable, ça m’emplissait d’un tel pouvoir. Je pouvais jouer à dieu avec eux. Décider de leur vie ou leur mort. En l’occurrence. Leur mort. Comme une gamine excitée à l’approche de Noel je sautillais et mis le feu à la maison. Mais pas sans les avoir d’abord bien défiguré. Je regardais mes deux instructeurs. Sato semblait être heureux. Et Jeremiah … dans son monde comme d’habitude. Les choses étaient pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je hochais de la tête. Oui rapide mais salissant. Pas bien grave. On se lavera après hein.

Une autre maison à visiter je ne pouvais pas être plus heureuse. Feudeymon. La signature de Sato. Je souris en voyant notre ombre grandir sur le sol à cause du feu derrière nous. Ma baguette bien en main je me dirigeais vers la maison que Jeremiah nous indiquait. Oui ils allaient mourir. Je trépignais d’impatience. Coup de pieds de Jeremiah dans la porte et j’entrais à sa suite. « Oh rassurez vous ça ne prendra pas trop de temps. Enfin … normalement. » murmurais-je alors que je passais devant Jeremiah qui m’invitais à le faire. Je m’arrêtais devant une des personnes. Une brune. Elle semblait avoir peur. Elle me regardait et pensait que peut être ma jeunesse, l’épargnerait. Malgré mon masque on voyait dans l’attitude des deux autres et dans ma posture que je n’étais pas encore une mangemorte confirmée. « DIFFINDO » hurlais-je de toutes mes forces alors que je pointais ma baguette sur elle. Elle soutenait mon regard mais la douleur se lisait dans ses yeux. Elle se crispait sous elle. Elle … c’était tellement magnifique. J’en aurais presque pleuré de bonheur. Mais … ce n’est pas vraiment le moment, non ?

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Y'a comme un gout amer en nous.

Je me laissais aller, au gré de mes pas, au gré de mes pensées. Elle était présente partout, à chaque battement de cœur, à chaque regard à droite ou à gauche. Et j’étais telle une enfant perdue, je l’avais toujours, été. Diplomate au ministère. Le beau rôle depuis que Vous-Savez-Qui avait pris le contrôle de Londres et probablement du monde magique. Il n ‘y avait plus aucune diplomatie dans le monde des sorciers. Pour ça il y avait bien veillé, et moi j’avais, heureusement, des sursauts de conscience, que je ne pouvais pas laisser ma vie tourner uniquement autour d’elle. Mais je ne pouvais rien faire. Je l’avais revue et ça a été comme un electrochoc pour moi. Je dois faire quelque chose de ma vie, ou au moins essayer. Bon ça ne va pas être facile, ils sont loin les jours ou j’étais le reporter aguerri qui voulait tout rapporter tout voir et tout dénoncer, ce n’était plus le cas, c’était … plus difficile aussi de nos jours sous le règle de terreur de mangemorts.

Mais j’avais besoin de me sentir vivante, d’exister pour moi. Je marchais dans les rues de Londres la tête haute, je ne savais pas ce que je pourrais y faire, mais rien que le faire de cette manière était en soit un exploit pour moi. C’est alors que j’entendis des cris et qu’au détour d’une ruelle je vis une maison en feu. Instinctivement je posais ma main dans ma poche pour y chercher ma baguette, mais comme d’ordinaire je l’avais oubliée MERDE ! Je serrais les dents et les poings, un courage étonnant m’étreignais et je n’aurais pas du m’approcher sans avoir prévenu quelqu’un. Mais … vous n’avez pas encore compris que j’étais suicidaire !? Ils étaient trois. Et ils semblaient s’amuser. Mais … quelque chose clochait, cette forme, la première. Elle ? Elle me rappellait quelqu’un. Dans ma contemplation je marchais sur un bout de verre qui attira leur attention MERDE ! … Bravo Evey !