On ne pleure pas parce qu’un train s’en va. On reste … là sur le quai. La mission d’aujourd’hui m’avait amenée à Pré-au-Lard. On attends. Comme toujours les gens sont plein de sentiments. Plein d’émotions de choses confuses. Plein de pensées. Ça suinte les non-dits. Ce donc était bien souvent une prison. Je me refermais, je n’aimais pas ça, les sentir, les ressentir. C’était assez étrange, c’était assez violent. C’était … déprimant. Je n’aimais pas l’idée de les entendre, de les comprendre. De lire leurs âmes. sous le rose de nos ecchymoses, on attend sous l’œil du cyclone. L’ouragan de nos souvenirs les choses sont en notre faveur. Je parcoure les rues presque désertes de Pré-au-Lard. Les choses ont été terribles à Noel. Partisan mais pas Mangemort j’avais été au courant. Bien sûr, trop dans ma famille, dans mon entourage l’étaient. Mais je n’étais pas là pour ça. J’étais là pour mon métier. Oubliator. Un métier bien pratique. Un métier que si je pouvais j’exercerais sur moi même .tout ces milliers de bouts d’icônes, dans nos boites crâniennes en délire. Je marchais, les mains dans les poches de ma grande robe de sorcier, les cheveux en bataille. Mon capuchon rabattu sur le visage. Janvier était mordant. Janvier était frais. J’allais frapper à la porte d’un particulier. Hansen. Il me semblait. J’exécutais les ordres. Il ouvrait. « Aaëlig Blackburn, Oubliator au service du Ministère » dis-je poliment alors que je sentais la peur l’envahir. Oui en général on entend parler de nous, on est une légende. Et … on ne s’en souvient plus ensuite. Je sortit ma baguette et il comprit tout de suite. Sa confution était immense, elle me donnait mal au crâne, tout lui embrouillait le cerveau. on attend l’ange inquisiteur. Dans le calme froid de l’aurore Faites que cela cesse ! Faites que tout cela cesse. Je levais ma baguette sur lui et d’une voix rauque laissais échapper d’entre mes lèvres « Oubliettes » et les voix se turent. Je retirais ce qu’ils voulaient que je retire, ma mission. Je n’en dirait mot. Quand les chiens vitreux de la peur, flairent l’odeur sucrée de la mort. Je quittais son domicile aussi délicatement que j’y avais pénétré.

Je trouvais refuge au pub moins fréquenté de Pré-au-Lard. Les trois sorciers seraient bondés à priori. Je m’accoudais au bar Il y avait peu de monde. Et plutôt des gens alcoolisés. Peu de pensées envahissantes, peu de sentiments revisités. « Un Whisky on the rocks » murmurais-je assez fort pour que le barman m’entende. Je prenais mon verre, payais mon du et allais m’installer près de la fenêtre. Point d’observation des plus agréables.

je buvais mon verre dans mon coin quand je vis un jeune homme entrer dans le bar. Je l’observais un petit peu de plus près quand je remarquais que je le connaissais. Il s’agissait de Zack Mayweather. Le frère du meilleur ami d’Aarya, et de qui plus est le meilleur ami du fiancé d’Aarya. Je relevais les yeux complètement pour l’observer. Je me demandais ce qu’il venait faire ici, mais après tout peut être que lui aussi venait se reposer un peu. Et surtout éviter les gens et les tourments des endroits beaucoup trop peuplés. Un petit peu come moi. Je souris en coin et bus une nouvelle gorgée de mon verre de Whisky. Production familiale hein ? Toujours aussi bon je dirais. Mère peut être fière de nous. On rend grâce à notre nom de famille. Doucement je jouais avec le liquide ambré tout en ne lâchant pas le jeune Serpentard des yeux. Après avoir réfléchis quelques secondes je me décidais et prenant mon verre j’allais vers le jeune homme. Une fois devant cette table je dis d’une voix que je voulais … plutôt rassurante. « Alors on boit seul monsieur Mayweather ? » j’arquais un sourcil. Peut être que je faisais peur. Du moins on me l’avait souvent dit. Pourtant je n’essayais pas de faire peur mais … cela pouvait néanmoins arriver. En l’occurrence je ne voulais pas lui faire peur. J’étais simplement curieux de savoir ce qui avait mené ses pas de ce côté ci de Pré-au-Lard.