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JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas.

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Junho Masaka
Que fais tu à Poudlard ?
Junho Masaka


JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 _
MessageSujet: Re: JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 EmptyLun 27 Mai - 23:03

Cela faisait longtemps que je n’avais pas redouté que quelque chose arrive, la dernière fois était sûrement quand je m’étais rendue compte que j’étais seule après la mort de mon père. J’avais eu peur de ne pas m’en sortir sans l’aide de personne, tout simplement peur d’être seule, même si je savais que c’était une réalité inévitable. J’avais toujours étais une fille plutôt solitaire qui ne s’approchais pas tellement des autres, j’avais vécu ainsi et c’était devenu comme une sorte de mécanisme. D’ailleurs, j’en avais beaucoup des comme ça.

Mes difficultés à accorder ma confiance à quelqu’un faisaient probablement parti de ces habitudes que j’avais fini par assimiler mieux que n’importe qui sans rien dire. Certaines personnes avaient réussi à l’avoir, mais jamais entière, il restait toujours un part de doute envers l’autre de mon côté. Au fond, c’était parce que je ne voulais pas vraiment avoir confiance. Peut-être que cette solitude dont j’avais peur, c’était moi qui l’amenais inconsciemment. Le meilleur moyen d’éviter quelque chose serait de plonger dedans ? Ca pouvait paraître tordue comme idée, mais c’était peut-être le cas dans un certain sens.

De toute façon pour le moment, je n’étais pas seule dans mon coin, j’étais avec Ren, mais j’avais peur de m’y attacher plus que je l’aurais du. Cela faisait deux fois que l’on revenait sur le sujet de la possibilité qu’il reparte au Japon au pré de ses parents, l’impression que j’avais qu’il allait le faire en était donc renforcée implacablement. Cependant je ne pouvais rien dire et rien faire, la seule possibilité qui était à ma portée était de rester là à regarder les choses se faire, même si j’avais du mal à me faire à l’idée de ne plus le voir. Finalement, peut être qu’il était déjà trop tard en ce qui concernait l’attachement.

L’espace de quelques instants j’avais tout de même eu un petit espoir puisque lorsqu’il m’avait dit qu’il comptait contacter ses parents, il avait eu une attitude étrange. Enfin pas si étrange que ça, il avait juste eu l’air de réfléchir à ce qu’il allait faire. Mais ça ne pouvait pas durer, encore moins avec ce que je m’efforçais à lui dire depuis le début. C’est vrai, à force d’entendre que si l’on pense que notre projet est bon pour nous, on finit par le faire non ? Bien sûr Ren n’en était pas encore là, mais désormais il m’indiquait clairement qu’il retournerait là-bas.

Avant ça, je n’avais pas fait réellement attention aux tasses qui avaient été posées devant nous, même si Ren avait pris la sienne dans ses mains. Ce n’était qu’après avoir lu tout ça que je prenais la mienne pour d’abord la faire glisser sur le bois de la table en soupirant le plus discrètement possible, la levant ensuite pour boire une gorgée de thé.

S’il repartait au Japon, il allait y rester pour toujours ? Est-ce que tous ces efforts que j’avais fait pour m’ouvrir un peu à lui allaient être mis en pièce ? Je me posais des questions sur ce qu’il allait faire et comment il allait faire, s’il comptait garder contact avec certaines personnes ici. Dans tous les cas, ce qui était sûr c’était que s’il rejoignait sa famille, nous ne pourrions plus venir aux Trois-Balais ensemble comme nous l’avions fait deux fois déjà.

Même si Ren m’avait sourit à plusieurs reprises depuis que nous étions assis, moi j’avais arrêté de le faire. Ce n’était qu’un simple geste, mais c’était déjà trop me demander à ce moment-ci. La question qui venait ne m’aidait pas vraiment à retrouver le sourire, même si sur le coup elle avait au moins le mérite de me faire oublier le sujet précédent.


« Je ne sais pas trop … J’ai été éduquée comme ça depuis toujours, je suppose que c’est pour ça que je continu même si mon père est ... Enfin plus là quoi. Pourquoi tu me demandes ça, il pourrait y avoir une autre raison à ton avis ? »

J’avais décidé de lui expliquer comme je le pensais dans ma tête, même si dans celle-ci tout n’était pas clair non plus. En tout cas, j’avais fais de mon mieux pour lui donner une raison pour laquelle je m’habillais comme un garçon alors que c’était la volonté de mon défunt père. Comme pour la question de la confiance, j’en étais arrivé à supposer que c’était également un problème d’habitude. C’est comme habituer un chat à manger de la viande depuis tout petit, une fois dépassé un stade il est irrécupérable, il ne pourra jamais manger autre chose. Enfin je ne voulais pas non plus dire par là que j’étais irrécupérable mais … Non, peut-être que si en fait sur ce point-là en fin de compte.

Ca ne me dérangeait pas vraiment mais j’avais l’impression que Ren s’acharnait sur moi depuis l’épisode de la Cabane Hurlante. Moi qui m’étais à multiples reprises demandé si le fait de ne rien savoir sur moi n’était pas gênant, je semblais avoir ici ma réponse. Il avait l’air de chercher clairement des réponses à certaines de ses questions, et je voulais y répondre, pour lui et pas quelqu’un d’autre.

J’avais l’étrange sentiment qu’il avait sous entendu quelque chose dans sa question, comme s’il y en avait une autre cachée en dessous. J’avais beau avoir un sens de l’intuition plutôt bien développé, je ne voyais pas ce qu’il voulait dire cette fois-ci. Quelle autre raison pourrait-il y avoir à part la façon dont j’avais été élevée ? Je portais mon thé à mes lèvres pour en boire un peu, réfléchissant toujours à ce que ça pouvait cacher, mais impossible de trouver. Je regardais donc Ren avec un air d’incompréhension totale, incapable de trouver par moi-même pour une fois.
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Ren Minami
Que fais tu à Poudlard ?
Ren Minami


JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 _
MessageSujet: Re: JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 EmptyMar 28 Mai - 0:14

Un sourire prit place sur mon visage lorsque je buvais une nouvelle gorgée de café fumant et bien chaud. J'étais heureux d'être là, en compagnie d'une jeune femme que je commençais réellement à considérer comme mon amie malgré notre différence d'âge et la relation d'élève/infirmier qui aurait normalement du trouver sa place entre nous. Je n'étais pas réellement une personne importante, bien au contraire, je me considérais comme bien moins que cela mais, dans le fond, je ne cessais d'espérer que Junho me considérait désormais comme une personne un tant soit peu importante pour elle. Bon nombre de fois déjà j'avais accordé ma confiance à des personnes qui n'en valaient pas la peine, que cela soit à l'école durant mes études ou simplement dans ma vie quotidienne mais, au final, n'était-ce pas une étape de la vie comme toutes les autres? Je souris un peu, m'accordant un moment dans répit dans ces pensées étranges et si fatigantes qui se bousculaient sans cesse dans mon esprit qui s'était tout de même calmé depuis que j'avais osé tenter de mettre un terme à ma vie. Je me sentais toujours aussi stupide d'avoir agi de la sorte, mais je savais désormais que, si Junho n'avait pas été là, cela en aurait été fini de moi. Heureusement, les choses avaient été bien différentes et celui que j'étais désormais était bien meilleur que l'ancien Ren. Désormais, j'allais de l'avant et, pour cette raison, j'envisageais sérieusement de retourner au Japon avant la fin de l'année... C'était quelque chose d'important, car mes parents avaient certainement besoin de moi à la maison...

Une nouvelle fois, j'étais assailli de nombreux doutes. Je ne les laissai cependant pas faire long feu, détournant mon attention sur d'autres pensées qui concernaient cette fois la jeune femme qui me tenait compagnie en cet instant. Ces interrogations tournaient bien souvent autour des sujets habituels. Ses parents, ses origines, ses pensées profondes. Par là, j'entendais étrangement sa sexualité. J'ignorais pourquoi, mais l'idée d'une femme déguisée en homme me perturbait quelque peu. Cela peut bien évidemment sembler assez amusant pour une personne venant tout droit du pays du Théâtre Kabuki... M'enfin les rôles étaient inversés cette fois puisque c'était à la femme de jouer à l'homme. Je fermai les yeux pendant quelques secondes pour réfléchir et, quelques instants plus tard, je lui montrais cette question qui sous-entendait beaucoup de choses pour moi... J'espérais qu'elle comprendrait ce que je voulais dire car j'étais assez gêné d'avoir à poser cette question à l'oral mais, dans un sens, je n'avais pas d'autre envie que de l'aider alors je n'avais pas tellement à craindre une réaction agressive de sa part, surtout qu'elle semblait réagir assez peu à bon nombre de choses qui en auraient agacé plus d'un me concernant...

Alors que je buvais une nouvelle gorgée de café, j'attendais sa réponse en silence. J'y étais toujours plongé car je n'étais pas prêt à ouvrir la bouche pour parler clairement, pas avec elle. Je voulais être capable de la remercier réellement lorsque j'aurais à nouveau mes capacités orales et pour cette raison j'étais déterminé à attendre le moment propice. Sa réponse n'avait pas tardé, Junho m'expliquant que c'était avant tout parce que son père lui avait inculqué ce comportement et qu'elle s'y était en quelque sorte habituée... Visiblement, cette jeune fille semblait avoir un sérieux problème avec la mort puisqu'elle ne parvenait pas à prononcer ce mot... "je n'ai plus de famille", "mon père n'est plus là"... Cela m'aurait presque fait sourire si je n'avais pas eu l'impression que cela la rongeait au fond d'elle-même... Maintenant, je pouvais parfaitement me tromper, mais j'avais parfois l'impression que Junho était blessée à l'intérieur... par des choses qui restaient totalement en dehors de mon atteinte. Je lui souris un peu lorsqu'elle m'adressa une question suite à cette réponse... J'étais gêné désormais, car comme je l'avais pensé un peu plus tôt, elle n'avait pas compris le deuxième sens de ma question, celui qui était implicite.

Sur le coup, je ne savais plus réellement comment lui exposer la question. Après tout, je n'étais pas du genre à déployer ma sexualité aux yeux de tous, surtout que celle-ci n'avait jamais existé. En fait, si Mika n'avait jamais existé, je serais sans doute encore en train de me poser moultes questions sur mes attirances et mes goûts. Je fermai les yeux pendants quelques secondes, descendant une nouvelle gorgée de la boisson fumante que je dégustais depuis quelques minutes et, une fois cela fait, je posai à nouveau mon regard sur la jeune femme, essayant de prendre mon ardoise pour lui écrire une question tournée de la manière qui paraîtrait la moins déplacée et agressive possible... Car oui, certaines personnes se sentaient agressée une fois leur sexualité remise en question... Après tout, peut-être que mes soupçons étaient justifiés et qu'elle aimait réellement les femmes.

« Eh bien je ne sais pas,… Généralement, à ton âge, on tente de plaire aux autres, physiquement j’entends… Alors peut-être que, quelque part, tu fais ça inconsciemment, parce que tu penses que tu attireras plus facilement les personnes à qui tu voudrais plaire ? »

Je me sentis soudainement stupide d'avoir écrit une telle chose, mais je lui montrais tout de même, estimant que me raviser maintenant aurait été une plutôt mauvaise idée. Après, il était sans doute une mauvaise idée également de poser des questions de ce genre à une adolescente comme Junho, même en tant qu'infirmier, car cela ne relevait pas réellement de mon champ de compétences... Malgré cela, je lui adressai un petit sourire gêné, osant à peine soutenir son regard tandis que je m'empêchais de rougir de ma question stupide et, surtout, de mon sous-entendu stupide... Qu'y pouvais-je après tout si ce mystère avait semé un certain trouble dans mon esprit? Je ne savais pas pourquoi, mais j'étais réellement perturbé par l'inconscience que j'avais à ce niveau. Je me demandais souvent vers quelles personnes se tournaient ses goûts, ce qui l'intéressait et qui étaient les personnes susceptibles de lui plaire... dans le fond, je voulais juste l'aider à se sentir mieux à et s'intégrer un peu plus aux autres.... Peut-être que trouver quelqu'un aurait pu lui faire du bien au final... On est toujours mieux lorsque l'on est entouré de gens qui nous apprécient.

De mon côté, je n'étais pas mieux quand j'y pensais... de nombreuses personnes devaient médire à mon sujet, ou du moins colporter des informations fausses ou erronées... Parfois, je me disais que ma mère aurait bien raison si, une fois de retour au Japon, elle commençait à me harceler pour savoir si, oui ou non, elle avait une chance de devenir grand mère avant d'avoir atteint les quatre-vingt dix ans. Quelques secondes après cette pensée qui m'aurait arraché un sourire si je n'avais pas été réellement gêné, je posai une nouvelle fois mes lèvres sur ma tasse de café pour en boire une gorgée... Cela me permettrait de me détendre dans ce moment de gêne.
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Junho Masaka
Que fais tu à Poudlard ?
Junho Masaka


JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 _
MessageSujet: Re: JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 EmptyJeu 30 Mai - 22:43

Il y avait tout de même des avantages au comportement distant que j’avais adopté par rapport aux autres. A force de rester dans les couloirs, j’avais commencé à comprendre de mieux en mieux ce que signifiait la façon de se comporter des gens, mais apparemment, c’était à défaut de comprendre les paroles. C’était donc déjà bien que je me rende compte qu’il se cachait autre chose de plus personnel et de plus précis sous la question de Ren. Aux premiers abords elle me paraissait normal en tenant compte des circonstances, mais j’étais persuadée qu’il n’y avait pas que ça.

Peut-être que sans m’en rendre compte elle consistait à ça aussi, ma technique de défense. Parce que oui, je ne faisais que me protéger des autres en faisant tout ça, même si au final je me retrouvais souvent seule. On ne peut pas tout avoir, et j’avais choisi d’éviter les problèmes que j’avais pu observer chez les autres en ce qui concernait l’amitié. Que cela soit dans notre plus jeune age ou une fois adulte, il y en avait toujours. Déjà petite je regardais les enfants des voisins jouer dans la rue, du haut de ma fenêtre, et parfois ils n’étaient pas tendres entre eux. C’était aussi pour cela que je n’avais jamais vraiment tenté de les rejoindre, je ne voulais pas me battre pour un ballon, je trouvais ça ridicule. Et puis, même si l’avais voulu je n’aurais pas pu, ma famille et ma maison n’ayant pas une bonne image ils évitaient tous de s’approcher.

Quoi qu’il en soit, j’avais encore la preuve devant mes yeux que l’histoire de quelqu’un change totalement la personne qu’il devient. C’était ce que j’avais essayé de dire à Ren les premières fois où nous nous étions rencontré, mais j’avais plutôt loupé mon coup. Désormais j’avais l’impression d’avoir avancé, que j’aurais mieux réussi à m’exprimer comme j’étais maintenant. Je n’aurais pas été aussi inutile que je ne l’avais été. En fait, si j’avais pris la peine de réfléchir, je me serais vite rendue compte que je l’avais aidé. D’une manière particulière peut-être, mais je l’avais bien aidé.

Il est parfois difficile de se rendre compte de ce que l’on fait pour une personne, encore plus si on tient à elle, et j’avais le sentiment que ça l’était encore plus pour moi. Tout ce que je faisais, je pensais que ça n’était rien, que tout le monde en aurait fait autant. Mais est ce que n’importe quelle personne, une au hasard qui serait passée par là, serait restée avec Ren jusqu’au matin alors qu’il avait tenté de se tuer ? Moi, la seule impression que j’avais, c’était que je n’avais rien fait d’exceptionnel, j’avais juste fait tout ce que j’avais pu pour le sauver et pour pas qu’il m’abandonne.

J’ignorais pourquoi, mais la présence de Ren me semblait plus importante que celle des autres. Même si je n’avais pas osé aller le voir avant qu’on ne se croise par hasard et que l’on se retrouve finalement une nouvelle fois aux Trois-Balais, le fait de savoir qu’il était là dans l’école était déjà pas mal. J’en avais conclu que je me sentais en sécurité. Pourtant, j’avais réfléchis à ce qu’il pouvait faire de plus que les autres. Ne trouvant pas j’avais abandonné, espérant trouver la réponse plus tard, et à vrai dire, je ne l’avais toujours pas.

Peut-être que me rapprocher de Ren me permettrait de répondre à mes questions, mais pour cela il fallait que je réponde à ces questions, c’était inévitable. Je ne pouvais pas savoir des choses sur lui sans que lui en sache sur moi, ça ne pouvait pas marcher et je le savais. Il avait l’air gêné que je lui demande ce qu’il sous entendait par sa première question, mais je n’étais pas capable de savoir autrement. Après avoir eu l’air de réfléchir aux mots qu’il allait choisir de marquer sur son ardoise, il me tendit à nouveau cette dernière.


« Tu veux dire que je cherche à plaire aux femmes ? »

Après avoir lu et avoir posé mon thé, ce qui m’avait permis de réfléchir quelques courts instants, c’était bien ce que j’avais compris, sauf que je venais de le dire d’une manière plus directe. Mais après tout, c’était bien ce qu’il avait voulu insinuer non ? Je voyais bien que ça le gênait d’avoir posé cette question et je comprenais parfaitement pourquoi. D’ailleurs, je rougissais légèrement et j’espérais de tout mon cœur que ça ne se voit pas.

« Je n’ai jamais fais attention à ça, cette histoire de plaire aux autres. Mais en tout cas, tu te trompes. »

Sa remarque sur le fait que j’avais l’âge de faire attention à ce que je mettais, à flirter avec tout ce qui passait, elle n’était pas idiote du tout. J’avais conscience qu’un bon nombre des autres élèves étaient comme ça, mais j’étais différente. Toujours ce soucis de garder une distance de sécurité, ce qui était plus simple en ressemblant à un homme je suppose. L’éducation qu’avait tenu à me faire assimiler mon père m’était utile des fois l’air de rien. Il fallait bien lui trouver des points positifs.

Je souriais légèrement à Ren après avoir répondu en reprenant ma tasse entre mes mains. J’espérais au moins qu’il avait eu la réponse qu’il attendait et qu’il n’y avait pas d’autres questions cachées, celle-ci étant largement suffisante à mon goût. Voilà, maintenant j’étais bloquée, je ne savais plus quoi dire. Je n’allais pas lui retourner la question et lui demander s’il aimait les femmes ou les hommes, ça ne se faisait pas. … Même si j’aurais bien voulu savoir.

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Ren Minami
Que fais tu à Poudlard ?
Ren Minami


JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 _
MessageSujet: Re: JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 EmptyMar 4 Juin - 17:51

Je me sentais tellement mal à l'aise d'avoir posé une question comme celle-là. Avais-je réellement le droit de sous-entendre des choses pareilles sur la sexualité de Junho? Avais-je simplement pensé à ce qu'elle pourrait penser de moi après cela? Certes, je n'avais pas fait preuve de méchanceté dans mes propos, mais ceux-ci n'en restaient pas moins inattendus et surprenant lorsque l'on ne s'imaginait pas ce que j'étais en train de penser. Pauvre Junho, elle allait sans doute me prendre pour un malade mental ou un fou qui prend toutes les personnes habillées différemment des autres comme des personnes à part... Au moins, je savais que je n'étais pas de ces personnes et j'étais simplement en train d'exposer une vérité: celle qui dit qu'à l'âge de Junho toute personne tente de plaire un tant soit peu aux personnes qui l'intéressent et, dans le cas de Junho, j'avais bel et bien visé les femmes en étant parfaitement conscient que ce n'était là qu'une simple hypothèse. Désormais, je n'avais plus qu'à espérer qu'elle ne m'en voudrait pas trop pour cette question intrusive et totalement inadéquate...

Je me sentis rougir de honte lorsqu'elle me posa la question directement, comme si elle avait lu dans mes pensées car, au fond, c'était réellement ce que j'avais osé penser pendant quelques instants et, au vu de la manière dont elle me demandait confirmation, je fus quelque peu pris de doute, comme si cela avait eu quelque chance d'être vrai. Je me sentais réellement honteux mais devais faire de mon mieux pour ne rien laisser paraître. Aussi, quelques secondes plus tard, j'écoutais ce qu'elle disait en essayant d'oublier que je venais de faire la chose la plus gênante de toute ma vie, à savoir poser une question totalement incorrecte à une amie car oui, d'après moi, cette question était plutôt incorrecte envers elle, surtout à cause de son âge et du mien.. Je m'en voulais tellement mais, quelque part, sa réponse m'avait un peu rassuré... Il m'était difficile d'expliquer les raisons d'un tel soulagement, mais au moins, j'étais au courant d'une chose qui m'avait longtemps perturbé, à savoir si Junho était attirée par les femmes ou par les hommes et, à l'écouter, on comprenait que la deuxième option était correcte.

« Désolé, je n'avais pas à demandé ça » Avais-je alors écrit sur mon ardoise avant de lui montrer.

Je posais ensuite à nouveau l'ardoise et reprenais ma tasse pour en boire quelques longues gorgées, la terminant doucement. Je réfléchissais à ce que j'allais faire une fois rentré et je me dis d'ailleurs qu'il allait commencer à se faire assez tard désormais: nous allions devoir rentrer. Je regardai Junho pendant quelques longues secondes en me demandant si elle allait encore passer du temps toute seule à errer dans le château une fois que nous serions retournés et, quelques minutes plus tard, je me décidai à partir puisqu'il était grand temps. Je posais ma tasse vide sur la table et adressais un fin sourire à mon interlocutrice, saisissant à nouveau mon ardoise afin d'y inscrire quelques mots.

« Je pense qu'il va être temps de rentrer. »

Quelques minutes plus tard, je me relevais, saisissant au passage mon appareil photo avant d'écrire une nouvelle fois sur mon ardoise pour la montrer à Junho en souriant.

« Je te préviendrais lorsqu'elles seront développées. »
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Junho Masaka
Que fais tu à Poudlard ?
Junho Masaka


JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 _
MessageSujet: Re: JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 EmptyMar 4 Juin - 20:18

La plupart du temps, on n’ose pas poser les questions qui nous obsèdent, quitte à les garder pour nous et à être torturé par le manque de réponse. Parfois on fini par oublier et d’autres on décide enfin de demander à la personne concernée. Ca avait été mon cas avec Ren avant que je ne lise son journal, je n’avais pas posé les questions que j’aurais voulu tout en essayant de le connaître d’une autre manière. J’ignorais si c’était ainsi pour ce qu’il venait de me demander, mais je trouvais ça vraiment étrange comme question. C’est vrai, pourquoi il s’intéressait à ma sexualité ?

Peut-être que ce n’était que dans le but d’en savoir plus sur ma façon de penser, ou encore que ça avait un rapport avec son métier d’infirmier. Je ne voyais pas d’autres raisons de toute façon, je lui avais donc répondu brièvement sans m’éterniser sur ce sujet quelque peu gênant. Je pensais que ça ne l’était réellement que pour moi à vrai dire car je n’avais pas remarqué que Ren avait rougit, trop occupée à essayer de m’empêcher de le faire moi-même.

En fait, je ne pouvais même pas être sûre de la réponse que je lui avais fournie. J’avais toujours était toute seule, mes amis restant des amis, qu’ils soient des femmes ou des hommes, alors comment je pouvais le savoir ? Certains m’aurait probablement blâmer pour affirmer avec certitude cela mais, sans même y avoir réfléchit, je savais que j’aimais les hommes. Avant que Ren ne me pose la question, je n’y avais pas vraiment pensé, tout ce que je voulais c’était changer et avancer, pas spécialement avoir un petit ami. Bien entendu, il y avait déjà eu des rumeurs qui disaient que j’étais en couple avec une fille, mais tout ça c’était parce que je passais pour un garçon. Mais le plus important était que c’était entièrement faux. Je me disais qu’il était inutile de le préciser, tout cela n’étant sûrement pas arrivé aux oreilles de Ren.

Je souriais sans lever le nez de ma tasse en secouant légèrement la tête de droite à gauche après avoir lu le texte de l’ardoise pour signifier qu’il n’avait pas à être désolé. Malgré le fait que j’avais du mal à déterminer les raisons qui l’avait poussé à poser cette question, je pouvais comprendre. J’avais l’habitude de comprendre des choses sans en savoir le but, même si ça m’avait semblé frustrant au départ, dans mon enfance. Je détournais mon regard en voyant que Ren me regardait, rougissant un peu une nouvelle fois sans rien dire.

Quelques instants plus tard je reportais mon attention sur lui, remarquant du coin de l’œil qu’il avait repris son ardoise pour y écrire et ainsi m’indiquer qu’il fallait que l’on pense à rentrer. Il commençait à se faire tard et valait mieux éviter de rentrer trop tard au château, du moins c’était ce que je supposais. Les rares fois où je sortais toute seule, je ne faisais pas vraiment attention à l’heure, trouvant toujours un moyen pour revenir. Mais cette fois je n’étais pas seule, et c’était tant mieux.


« Oui on ferait mieux d’y aller. »

Je finissais mon thé, soucieuse de ne pas avoir à laisser quelque chose que j’avais demandé, et me levais juste après que Ren l’ai fait. Au fond je n’avais pas envie de rentrer, mais je ne voulais pas le dire car je savais qu’il avait raison et qu’il était plus raisonnable de le faire.

« Tu n’as pas oublié ton appar… Ah, désolée. »

En effet j’avais tourné la tête vers la table en remettant un peu en place ma veste avant de la tourner de nouveau vers Ren, posant mes yeux par hasard sur son appareil photo puis sur lui en faisant un sourire gêné. Comme la dernière fois, je m’étais inquiétée qu’il n’oublie pas ce à quoi il tenait, sauf que cette fois-ci je ne m’étais pas contentée de le vérifier discrètement. Et maintenant, je me sentais idiote devant lui d’avoir dit ça. Je hochais la tête en lisant sa phrase au sujet des photos en souriant et me dirigeais vers la porte pour sortir à l’air frais tout en attendant Ren, ne préférant pas trop m’éloigner.
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Ren Minami
Que fais tu à Poudlard ?
Ren Minami


JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 _
MessageSujet: Re: JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 EmptyMar 4 Juin - 21:09

Le moment de honte étant passé, j’avais dit à Junho qu’il allait se faire tard et que le temps de rentrer était venu. Quelque part, cela me fendait le cœur, car je n’avais aucune envie de rentrer maintenant. Je fermai les yeux avant d’aller payer pour ensuite revenir chercher mes affaires et, juste avant de prendre la direction de la sortie, j’avais indiqué à Junho mon intention de lui montrer les photos lorsque celles-ci seraient développées. Ainsi, elle pourrait voir ses réalisations et les apprécier à sa manière… Si elle ne les dépréciait pas, puisqu’elle semblait être du genre de personne à le faire facilement. Cependant, alors que j’allais lui montrer mon ardoise, j’entendis sa voix qui me demandait quelque chose sans terminer sa phrase… Mon appareil ? Qu’elle ne se fasse aucun soucis, je le gardais précieusement avec moi et il m’aurait été difficile de l’oublier où que ça soit. J’avais donc adressé un large sourire à mon amie avant de lui montrer l’ardoise où elle put lire quelques mots qui lui indiquaient donc ma volonté de lui montrer ses clichés.

Quelques instants plus tard, nous nous trouvions ensemble à l’extérieur de la taverne dans laquelle nous venions de déguster une boisson chaude. Je poussais un profond soupir de soulagement, bien heureux de la journée que je venais de passer et, quelques minutes plus tard, j’emmenai Junho vers le chemin du retour dans lequel je m’engageais sans attendre. Je souris à mon amie avant de continuer à marcher, jetant un regard du côté du château qui dégageait toujours cette aura impressionnante. J’avais toujours eu cette sensation que les choses étaient spéciales ici, mais jamais je n’avais pu justifier ce sentiment incroyable et, ma foi, plutôt agréable.

Nous prîmes quelques minutes pour atteindre l’entrée de l’imposante bâtisse et, une fois au devant de celle-ci, j’avais jeté un regard en direction de mon amie dont je n’avais cessé de vérifier la présence durant notre parcours. Je sortis une nouvelle fois mon ardoise après avoir réfléchi pendant quelques secondes. Je ne devais pas lui parler oralement maintenant, j’étais bien trop lent et incapable de tenir une phrase complète pour me permettre d’émettre des sons actuellement. Je pris donc la craie qui m’accompagnait partout afin de tracer quelques traits sur l’espace noir.

« Bien, je vais te laisser ici. N’hésite pas à passer à l’infirmerie si tu en as besoin. »

Un sourire plus tard, je quittais les lieux pour me diriger vers l’infirmerie dans laquelle je trouvai un coin calme pour écrire, me saisissant d’une plume et d’un morceau de papier sur lequel je commençais à rédiger une lettre à l’intention de mes parents restés au Japon. Un pas de plus fait en avant.
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Junho Masaka
Que fais tu à Poudlard ?
Junho Masaka


JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 _
MessageSujet: Re: JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. JUNHO&REN - Les plus belles fleurs poussent toujours là où on ne les attend pas. - Page 2 EmptyMar 4 Juin - 21:43

Au début de cette journée, je n’aurais jamais pu penser qu’en commençant si mal elle pouvait se finir aussi bien. Le destin, le hasard, qu’importe ce dont il s’agissait, il avait bien fait les choses en faisant se croiser le chemin de Ren et le mien. Mais elle devait prendre fin, comme toutes les journées qui remplissaient nos vies à tous. Ce qui me rassurait, c’était qu’aujourd’hui, j’avais l’impression de m’être rapprochée encore un peu plus de lui, ce qui m’amenait à penser que l’on pourrait passer d’autres moments comme ceux-là ensemble. Pour le moment nous étions sorti des Trois-Balais et j’attendais Ren, me mettant ensuite à marcher à côté de lui quand il commença à partir vers l’école.

Je tournais de temps en temps la tête vers lui en lui adressant un sourire, croisant quelques fois son regard, mais sans dire un mot. Je ne savais pas quoi dire, je n’avais pas envie de parler pour dire quelque chose et faire comme si j’étais contente de rentrer. J’aurais aimé lui faire un grand sourire et lui dire « Merci Ren » mais je ne pouvais pas, quelque part ça bloquait. Je ne savais pas pourquoi mais de voir arriver le moment où j’allais de nouveau me retrouver seule, chacun de notre côté, ça changeait quelque chose. Peut-être que c’était ce que je redoutais, de m’habituer et d’apprécier la présence de quelqu’un en particulier et d’avoir du mal à revenir à ma façon de faire après. J’aurais probablement du m’en rendre compte avant.

Nous étions arrivé devant le château et je m’arrêtais au même endroit que Ren, attendant qu’il écrive quelque chose sur son ardoise. Je souriais doucement en relevant la tête vers lui, contente qu’il me dise de ne pas hésiter à venir le voir, même si ce n’était qu’en « cas de besoin ».


« D’accord, merci. »

Après qu’il m’ait souri je le regardais s’éloigner en direction de l’infirmerie en soupirant une fois qu’il ait été suffisamment éloigné. Encore une fois je n’avais pas osé lui demander si je pouvais venir le voir même si je n’en avais pas besoin, mais je n’avais pas réussi. Je m’exaspérais moi-même parfois. Inutile de rester plantée là à penser à quelque chose que je n’avais pas fait. Je rentrer dans l’école et me dirigeais vers ma salle commune pour attendre qu’il soit plus tard et que je puisse me coucher comme j’en avais l’habitude.
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