Merlin's beard, what's this ? { PV Phoebe ) En début d'après midi, le 18 février.

∆ Age : 29 ∆ Localisation : Poudlard/Londres

Le vent frais et rigoureux de l'hiver soufflait sur Poudlard de façon douce ce jour-là. Lins déambulait avec un ami, intellect nous dirons, avec lequel il prenait toujours un malin plaisir à jouer à des devinettes saugrenues, de temps en temps. Tous deux marchaient à pas lents dans la neige, en jouissant de pouvoir poser leur empreinte sur ce manteau blanc qui recrouvrait la naturelle beauté.

« Il a cotoyé Copernic et Da Vinci, il s'est opposé à la pensée médiévale et il a démontré un don que Le Seigneur des Ténèbres a, qui est-ce ?»

«Paracesce. Mais celui-là il était précis, donc facile quand même. »

«Encore une, il est origine d'une lande sauvage et il pensait que toute personne présentant des capacités magiques avait son droit d'entrée à Poudlard. »

«Godric Gryffondor»

« En même temps, qu'est-ce que tu ne connais pas.»

«Tu me dois cinq patacitrouilles mon vieux.»

«Ouais, mais après mon entraînement, sinon les Serpentards vont débarquer qu'on sera pas encore monté sur le terrain. C'est déjà assez dur de se l'accaparer, et aussi de pouvoir donner la coupe à Poufsouffle et la voir briller dans la Salle des Trophées, alors. Allez, demain je te donnerai tes patacitrouilles. Salut !»

Lins eut le regard dans le vide et ne songea plus à lui répondre. Il avait soudain en tête la salle des trophées, et tous ces éclats brillants, ces argenteries, ces objets d'or, de bronze, et cette cheminée qui ne laissait jamais cette pièce dans la pénombre. Il y avait de quoi fasciner toute une vie là dedans. Le Serdaigle se demanda soudainement si sa mère avait déjà emporté un quelconque trophée pour l'école. Souvent, les élèves avait bien un parent ou un aïeux dont le nom était gravé sur un de ces objets.

Sans attendre, il remonta vers le château, traversa d'un pas hâtif la Cour, le Hall ainsi que la Grande Salle - où il n'y avait pas un chat d'ailleurs - et ouvrit sans délais la porte qui menait aux escaliers pour y descendre. Après les avoir dévalé, il chercha furtivement après le nom de Watson. Sans même regarder le prénom, car il y avait d'autres chances que ce ne soit pas elle mais un de ses ancêtres, étant donné que la famille Watson avait été une longue lignée de sang pure, une des rares qui n'ait jamais été prétentieuse d'ailleurs.

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Lins Ҩ Phoebe

Ҩ « Make today amazing. » Lea Michele

La salle des trophées est l'un des lieux les moins fréquentés de Poudlard. Même moi je ne m'y rend pas fréquemment ! Alors aujourd'hui, c'était en quelque sorte une grande première pour moi. Pourquoi la salle des Trophées ? Aucune idée. Ce n'est pas vraiment comme si ça m'intéressait... mais qu'importe. Du moment que j'étais au calme... Je l'avoue, je n'avais pas eus le courage encore de repartir à Londres, de toute manière, ce n'est pas dis que j'aurais pu avec ces maudits mangemorts. J'avais donc envoyé une lettre en pleine nuit, à mon avis ils avaient trouvé son corps maintenant... Je ne sais pas si j'aurais été capable d'y aller et de m'en occuper, de la voir, de... Non. Je n'avais jamais fais cela avant, je n'aurais certainement pas su. Voilà pourquoi je m'étais réfugiée ici. Parce que personne ne viendrait m'y chercher, et je pourrais ruminer en paix mes soucis. Je ne comprenais pas. Qui avait pu faire cela ? Qui m'avait envoyé cette lettre ? Sans doute son meurtrier. Pourquoi elle ? Je ne sais pas. Je n'avais pas reconnu l'écriture. J'avais beau lire et relire ces deux mots, je ne comprenais pas. Je ne comprenais même plus leur sens. Et cette personne connaissait à la fois le monde sorcier et le monde moldu, puisque la photo était prise à la mode moldu, et la " lettre " sur un parchemin... à la mode sorcière donc. Non, je ne comprenais pas... Diane Arbus a dit : Une photographie est un secret sur un secret. Plus elle vous en dit, moins vous en savez. Visiblement, c'était on ne peut plus vrai. Car malgré tout, je restais dans une ignorance complète.
Ainsi plongée dans mes pensées et mes doutes, je ne pu que sursauter en entendant la porte s'ouvrir. On ne me surprend pas si facilement, mais pour le coup, je ne m'attendais réellement pas à ce que quelqu'un entre, et j'étais trop ailleurs, le bruit m'avait violemment ramenée à la réalité. Ne faisant aucun bruit, je restais dans la pénombre et regardais discrètement qui était là. Lins. Bizarre, mais il devait avoir ses raisons. Je rangeais donc la lettre dans une poche de mon gilet, ne me rendant pas compte qu'elle dépassait, et sortis de l'ombre.
-Qu'est-ce que tu cherches ?

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Lins déambulait en regardant de façon attentive chaque trophée qu'il voyait. L'unique lumière de la pièce provenait des fenêtres à mi-hauteur des murs, et laissait passer les rayons lumineux du soleil. Pour un mois de février, et avec une atmopshère aussi désespérante, c'était certainement de la chance. Ses mains derrière son dos, l'air très curieux et calculateur, ses yeux oscillaient de droite à gauche, de gauche à droite, parfois dans plusieurs directions en à peine quelques secondes, comme s'il avait deux globes oculaires électriques comme ceux de Maugrey. Ah Alastor. Bien triste perte n'est-il pas. En plus, un compagnon de travail de sa famille, depuis des années. Il ne l'avait pas particulièrement connu, mais qui l'avait profondément connu cet homme si caché, si réservé dans sa maison, et paranoïaque à la fin de sa vie?

Lins se souviendra juste de son caractère bourru, direct, franc, insensible et de sa jambe claudiquante qui martelait le sol. Puis il se secoua brusquement la tête. Quelle idée de recasser un mort. Il n'était pas venu ici pour se vautrer dans ses songes, c'était loin d'être le moment. Généralement, c'était durant une période creuse de son horaire étudiant, ou surtout - et de façon quasi systématique - la nuit, quand il est bordé dans son lit. Quel plaisir de ressentir la douceur de ses draps et de penser à toutes sortes de réfléxions existentielles ! Un plaisir pour Lins, bien entendu.

Tout à coup, une ombre au sol lui indiqua que quelqu'un se retrouvait derrière lui. Cette personne eut à peine le temps de prononcer une parole que Lins se mit à crier d'épouvante en se retournant, les yeux écarquillés par la peur.

-Qu'est-ce que tu cherches ?

« Je sais pas, une nouvelle invention pour me prévenir quand je risquerai des attaques cardiaques avec toi qui surgit d'on ne sait où !» s'exclama t-il d'une voix tendue

Il posa une main sur sa poitrine, pour sentir son coeur et se rassurer de le voir battre de façon moins batifole. Une fois qu'il fut calmé, il reprit à voix plus décontractée, et un souffle plus régulier.

« Non, en fait, je suis juste venir ici par curiosité, voir si ma famille avait déjà remporté un trophée quelconque. Et..toi, qu'est-ce que tu fais ici? C'est dingue, on a toujours l'habitude de se retrouver de façon hasardeuse nous deux.»

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Je n'avais pas même encore signalé ma présence, sortant à peine de la pénombre, que Lins... criait ? Wow, je sais que je fais peur, mais à ce point là tout de même... si ? Cependant, réprimant un rire qui lui aurait sans doute déplu, je lui avais demandé ce qu'il cherchait. Disons que cela changeait d'un " Hey ! Ca va ? " habituel. Autant entrer dans le vif du sujet après tout, non ?
-Je sais pas, une nouvelle invention pour me prévenir quand je risquerai des attaques cardiaques avec toi qui surgit d'on ne sait où !
Et bah, il était ronchon le Linsou. Pourtant, je pensais qu'il était habitué à ce genre de petit tour avec moi, ce n'était pas la première fois que j'agissais de cette manière, et je pensais sincèrement qu'il en était accoutumé... ou alors il en avait tout bonnement marre de moi. Moui, ce n'était pas impossible remarquez, après tout, ne nous croisons nous pas souvent dans le château ? Si. Peut-être trop souvent à son goût même. Ok, nouveau plan : la prochaine fois, je garde mes distances. Et si on est dans la même pièce mais qu'il ne me voit pas, comptez pas sur moi pour me montrer ! Et à l'inverse, si j'arrive dans une pièce où il est... changer de destination, ça ne sera peut-être pas une si mauvaise idée, vous en pensez quoi ?
-Désolée, je ne voulais pas te faire peur, répondis-je simplement. C'était vrai, mon but n'avait pas été de l'effrayer inutilement, au contraire. Mais de toute manière, je pense que j'aurais pu dire ou faire n'importe quoi, le résultat aurait été le même.
-Non, en fait, je suis juste venir ici par curiosité, voir si ma famille avait déjà remporté un trophée quelconque. Et..toi, qu'est-ce que tu fais ici? C'est dingue, on a toujours l'habitude de se retrouver de façon hasardeuse nous deux.
Soit c'était un sous entendu désapprobateur sur le fait que l'on se croise souvent ( ou trop souvent, c'est vous qui voyez ), soit je me faisais un film. Peu importe. De toute manière, je doutais de le déranger bien longtemps, mon côté solitaire reprenait le dessus de manière plus forte que d'ordinaire, et j'allais probablement trouver rapidement une excuse pour dégager de cette pièce illico presto.
-Je ne faisais rien d'important. Et oui, on se croise toujours, à croire qu'on le fait exprès... Faudra remédier à cela !
...En commençant tout de suite. De toute manière, il avait probablement envie d'être tranquille pour assouvir sa curiosité, et moi... je préférais rester avec moi même pour réfléchir à tout cela. Chacun y trouverait son compte je présume.