[▬la reine aux désirs écarlates, des galaxies d'amour pirates]

[HJ. Je crois que.... j'étais inspirée ;_; ]

Toutes les histoires commençaient pareil, par un froissement de tissus, et un sourire. Du moins ma déchéance avait commencé comme ça. Une fille à la quelle je n’avais jamais preté attention, croisée dans un couloir, quelques plaisanterie, une chute sur elle, un sourire charmeur. Pour ce que j’en savais elle n’avait même pas été gay, Jace ne m’avait pas vraiment renseigné à ce sujet il m’avait juste dit qu’elle trainait beaucoup avec Ezreal et qu’il ne l’avait jamais vu avec une fille. J’avais appris la mort de sa sœur, je lui avais offert du réconfort, et j’avais succombé à son charme, prête à faire tout les efforts. A part que..   ça n’aboutirait jamais plus. A la suite d’un rassemblement étrange, d’un jeu malsain dont Amelia – fort heureusement – et Stan, s’étaient tout de même sortis en vie – Au diable les autres – elle avait disparu. A l’infirmerie jamais ils ne l’avaient vu, et l’on supposait au fond, qu’elle était peut être morte quelque part. Elle ne reviendrait plus. Plus jamais je ne verrais son sourire, et jamais je n’aurais l’occasion finalement de lui demander de sortir avec moi pour une après midi à Pré au Lard quand tout irait mieux. Jamais hein… ?

Je m’etais enfoncée par conséquent dans une attitude de pseudo dépressive… qui n’avait plus rien à envier à Luka. Oh bien sur, ce qu’elle, avait vécu, était bien plus grave, et même si elle n’en parlait pas, on pouvait le deviner. Ça se lisait dans ses yeux. Mais tout de même. Moi qui n’avait jamais eu de soucis avec le régime mangemort, je me retrouvais frappée de plein fouet par sa cruauté. Pour Lou-Ellyn, j’aurais presque pu rejoindre la lutte et les mouvements de résistance. Oui, mais désormais je n’avais plus envie de rien. J’étais juste une carcasse – très belle, et toujours très séduisante – qui se trainait de cours en cours en souriant de convenance, et en faisant semblant de vivre.

Je n’étais plus la fille laissée pour morte par un vampire, j’étais la fille amoureuse d’un fantôme disparu…. ? Pour les réputations ce n’était pas l’idéal. Et j’essayais plus ou moins de me reprendre en main. Ce n’était pas, le plus facile. A la tour Serdaigle, je pouvais compter sur… quelques éléments. Mais maintenant ils m’enervaient. Malgré ses sourires Johan, son sourire niais toujours plastiqué au visage, me tapait complètement sur le système. Et ne parlons pas d’Icho, meme si je ne trouvais meme plus la force en moi de le traiter comme le moins que rien qu’il était. Même l’autre abruti de Serpent aux allures de top model ne recevait plus aucune critiques. Kennedy Selwynn avait définitivement un soucis. Un soucis dont je ne voulais parler avec personne, ceux qui comptaient savaient, et les autres…. Stan, improvisé confident d’une nuit était encore sous le choc des jeux et de ce qu’il avait du faire, tandis que Luka avait déjà bien trop a porter sur ses épaules pour que je n’y rajoute ça.

Cependant il y’avait quelqu’un. Quelqu’un qui comptait plus que les autres, Quelqu’un qui… ne comprenait pas vraiment mais qui savait. Et surtout, quelqu’un qui me donnait envie de continuer à me réveiller le matin à Poudlard. Outre le fait qu’il fallait aussi que je finisse mon année, pour éventuellement trouver un emploi. Car a part la magie je n’avais rien. Un foyer moldu où mes parents m’avaient laissés en mourant, pas de famille d’acceuil, et juste des reserves dans un compte a Gringotts que je ne toucherais qu’en devenant majeure. Cette année devait se finir bien, avec l’accession aux diplomes, et alors peut être que je serais enfin libre. Travailler au ministère m’avait toujours interessé, au service des relations internationales, ou quelque chose comme ça.

Bref, je n’étais pas en train de parler de mon futur, j’étais en train de parler d’Amélia, cela dit j’esperais bien qu’elle existe dans mon futur. Elle était ma meilleure amie. C’était peut être un coup du destin, un coup des étoiles qui nous avaient fait nous rencontrer. Similaires et différentes à la fois, nous étions probablement les deux moitiées d’une même pièce qu’il était impossible de scinder. Oh bien sur, elle était LA serpentard, l’une des filles les plus belles de l’école, les plus venimeuses aussi, mais je n’étais pas en reste. Mon état de vélane rendait la compétition avec elle truquée, et c’était peut être tant mieux, parce que je ne voulais en aucun cas une compétition avec la belle blonde qui était tout pour moi.  Pourquoi avoir besoin de famille quand on avait des amis comme ça ?

C’était pour elle que j’étais sortie des couloirs mornes de Poudlard, pour aller m’asseoir dans le parc, les pieds dans la neige, en ce dimanche matin de février. Les yeux perdus dans le lac, m’attendant à voir jaillir des flots le leviathan mystique, ou le kraken, que je n’avais finalement jamais vu – peut être n’était il que légende – je ne l’avais pas même pas entendue arriver. Pourtant, son bras son mes épaules m’apporta la chaleur dont j’avais besoin, et alors qu’elle essayait de me serrer contre elle, dans une maladroite étreinte qui, je m’en doutais, lui coutait beaucoup, je lui rendais son câlin. Moi, j’avais toujours été très tactile, avec les amants, avec les amis, avec les inconnus… Mais je comprenais qu’elle ait des réticences à la tendresse, ce n’était pas une habitude pour elle. Ne serait – ce que le fait qu’elle essaye, me faisait sourire doucement. Un maigre sourire était un sourire quand même non ? Et ses excuses me firent hocher la tête.

– Oh mais tu dois être ravie, si ça se trouve dans quelques jours elle viendra te trouver avec des fleurs ou des peluches pour te remercier d’avoir pris soin d’elle. On ne sait jamais avec ces gremlins.

Gremlins. Ou comment j’appelais les enfants. Quoi que récemment – avant le jeu malsain – j’en avais rencontré un qui vallait vraiment la peine. Jeremy, le petit Jeremy. Il était tellement chou. J’allais le regretter l’an prochain… Même si la, récemment je n’étais pas retournée lui parler. Enfin.. Soit. Amélia avait visiblement des choses à me dire, elle semblait maussade elle aussi, ou du moins nostalgique. Et je l’écoutais me faire sa proposition. Son mariage,… Dans mon autocontemplation, j’en avais presque oubliée qu’elle allait être propulsée dans un mariage avec Phoenix Mayweather, plus jeune qu’elle, et beaucoup plus stupide, qui d’ailleurs préférait passer du temps a baver sur une cruche jaune ou sur d’autres gens qu’a s’occuper de sa promise. Je ne l’aimais pas. Autant dire, j’avais envie de le taper, mais si je faisais ça j’aurais son frère et sa sœur sur le dos, et son vrai était déjà une vrai plaie. Bien que…. J’aurais preferé qu’Amélia l’épouse lui, au moins Zack – même si il m’irritait – avait en sa disposition un cerveau.

Regardant Amélia fixement de mes grands yeux clairs, je me fendais de ce qui ressemblait à une grimace mêlée d’un sourire. J’essayais. Je faisais des efforts pour sortir de la lassitude et redevenir moi même, on ne pourrait pas me reprocher ça.

– C’est fou, je t’aime au point d’accepter de rentrer dans une robe verte qui ne m’ira pas au teint. je lui souriais sincèrement cette fois. tu sais très bien que je le veux. Je serais au plus près de toi tant que tu aura besoin de moi. C’était un peu niais, mais elle n’avait pas besoin d’un sarcasme, elle avait besoin de sa meilleure amie, et je me sentais égoïste de me complaire dans mes soucis qui finalement étaient peut être un peu futile, alors qu’elle était propulsée dans quelque chose qui durerait toute la vie. Et quoi après ? Les Mayweather étaient de fervents partisans du Lord noir, Amélia… se condamnait a une vie comme ça ? Une vie de fuite si finalement le bon coté de la guerre gagnait ? Ma gorge se serrait en pensant à toutes les occasions de jeunesse qu’elle allait louper, à la vie de merde qu’elle allait avoir. J’esperais juste… qu’il la traite bien. Et une fois de plus je m’estimais heureuse de ne pas avoir de parents qui pourraient me forcer à rentrer dans un mariage.

La petite replique qu’elle ajouta ensuite, me fit baisser les yeux. Amélia n’avait aucun tact mais je l’aimais comme ça, alors je haussais un peu les épaules.

– Tout ce que tu voudra…. Et j’allais un peu ronchonner quand elle parla de nouveau, d’une mini tirade qui finalement m’emu. Et esquissant un sourire triste je me rapprochais d’elle pour lui déposer un baiser sur la joue.

– Je suis désolée. J’ai été stupide ces derniers jours… Et je n’ai pas eu l’occasion de te le dire mais je suis contente que toi tu sois en vie. Bien que… Je sois un peu déçue que tu n’ai pas été nommée gagnante. la fin de la phrase était dite avec un sourire taquin, ne serait – ce que sa présence me remontait finalement le moral. C’était comme si le poids d’une ombre s’en allait me permettant de sourire, et de retrouver le chemin vers moi même.

– T’es sure que tu veux pas t’enfuir juste avant ton mariage ? On pourrait visiter l’Europe, ou meme un autre continent ? Il ne reste que quelques mois avant que je ne puisse toucher à ce qui es renfermé à Gringotts. On pourrait devenir des… exploratrices !

Bien entendu c’etait un peu stupide comme proposition, sa vie était ici, et moi même je ne tarderais pas à trouver un emploi en sortant de Poudlard, mais… Si ça pouvait la faire sourire aussi, cette perspective de s’enfuir de Londres, de quitter l’Angleterre pourquoi pas ? J’aurais tout fait pour l’aider à fuir ce mariage.

[▬la reine aux désirs écarlates, des galaxies d'amour pirates]

Je n’étais pas sourde, j’entendais ce qu’ils disaient les gens… La trainée est fatiguée. La trainée se laisse aller. Et non, le fait d’être traitée de trainée ne me dérangeait pas, c’était une carapace. Certains se cachaient derrière la réputation d’être de vrais conards, des monstres de froideurs, d’autre jouaient d’une arrogance et d’une nonchalence a toute épreuve, moi, ma carapace c’était mon corps avec le quel je jouais, mais même ça… ça disparaissait un peu, parce que je n’arrivais pas à me convaincre a rester à la hauteur des expectations que tout le monde et moi –meme avions pour moi.

Non. Il fallait me ressaisir, et si je n’arrivais pas à le faire pour moi, la jolie fille qui venait d’arriver à coté de moi, était une bonne motivation. C’était ainsi que je m’étais laissée aller à redevenir le moi-sarcastique que tout le monde connaissait, ne serait-ce que l’espace de quelques instants. Et puis il fallait reconnaître qu’Amélia était pour moi un vrai rayon de soleil. Ce qui pouvait sembler bizarre, car elle n’était pas la fille que les autres filles de Poudlard aimaient croiser. Et pourtant, nous étions similaires. Tout comme moi elle ne prenait pas de gants avec les gens, ça n’était pas la peine… Pourquoi dire aux gens des mensonges pour les faire se sentir mieux. C’était comme cette fille l’autre jour, qui se plaignait d’être grosse en se servant une nouvelle louche de soupe… je n’y étais pour rien si ma réflexion l’avait vexée. Elle n’avait qu’a pas tendre le bâton pour se faire battre quand même… Enfin les choses étaient la, Amélia et moi même étions les amies les plus proches qui puissent exister et sa simple présence me faisait regretter de ne pas avoir incité le choixpeau à choisir Serpentard. Non, Serdaigle m’avait semblé un choix plus judicieux à l’époque, et en plus j’adorais le bleu.

Bref. En tout cas, la simple pensée qu’une fille en manque d’affection ne vienne jouer les petits chiens devant Amélia, pour la remercier de sa gentillesse …. – ce mot me fit sourire dans ma tête – me faisait bien rire. Et j’avais presque hate que ce qu’elle me répondait se réalise. J’imaginais la scène comme si elle était vrai, une jeune serpentard un peu dodue qui s’approchait continuellement d’Amélia pour avoir de l’attention, lui apportant des petits bonbons ou autre, et Amélia fulminant de ne pouvoir la tuer. Oh… Cette image valait de l’or vraiment. En revanche je m’assombrissais doucement quand elle évoquait les evenements en Runes. Je… N’étais pas allée au cours, pour une raison évidente, qui ne regardait que moi, mais on m’avait raconté la scène, et… je dois égoïstement avouer que ma première pensée avait été pour la santé mentale de mon amie Verte. Et pourtant, Jace-Adriel était l’un de mes amis les plus proches… mon petit confident. Que je fuyais un peu depuis l’affaire Lou-Ellyn. Hmm. Je faisais mine de réfléchir.

— Une psychopathe vraiment ? Wahou. Je devrais faire attention alors ! je riais doucement cette fois, cela me faisait d’avantage de bien de lui parler, qu’autre chose, et en tout cas, j’étais sure – et je savais de bonnes sources – qu’Alice n’aurait pas été très sévère avec elle. Au pire, ça lui aurait valu un entretien privé dans le bureau de la jeune prof. Alice… n’était pas méchante, surtout quand la jeune fille en face d’elle était belle. Ou était proche d’elle. Soit. J’étais presque triste d’avoir loupé ce cours la moi.

— Mais bon, en tout cas pour ta probable future groupie, au pire ça peut toujours te faire une elfe de maison un peu plus… attrayante. Enfin elle ressemblait à un être humain au moins ?

Mais oui vous savez, les enfants parfois, ça ressemblait a des choses immondes, pas forcement humaines. Oups, est ce que ça voulait dire que j’étais méchante ? C’était pas cool d’être méchante, après on était mal aimé et tout. Oui mais non, je supportais pas les gosses et les premières années étaient des gosses…. Bref, il vallait mieux éviter de partir trop loin dans ces pensées la. Non, il valait mieux penser a autre chose.

Comme au mariage futur d’Amélia. Oh ce n’était pas que ça soit une perspective des plus amusante, bien au contraire… mais il fallait y penser. Elle allait épouser Phoenix Perceval Mayweather, et elle deviendrait la sœur par alliance du plus crétin des Serpentard que j’ai jamais rencontré… Et moi ? Je serais à ses cotés en ce jour fatidique. Je serais a ses cotés de la maniere qu’elle le voudrait, et visiblement … ça serait dans une robe verte. Ma replique la fit sourire, et elle ne fit aucun commentaire sur le niais de la situation. Je m’en estimais ravie. Passant un peu la main dans mes cheveux, et agrémentant le tout d’un sourire charmeur. Il était vrai qu’il me suffisait de laisser aller le charme de vélane et la tenue dans la quelle j’étais, passait vite à la trappe. Je haussais un peu les épaules.

— Je suppose tu as raison sur un point, mais arriver dans un sac à patate à ton mariage serait légèrement mal vu. D’autant plus que j’allais me retrouver la bas dans un rassemblement de mangemorts et partisans en tout genre. La joie joyeuse. Heureusement que je n’étais pas une sang – mêlée… Enfin, autre chose qu’une vélane quoi. J’essayais de ne pas trop penser à ça. Avec un peu de chance ce jour la, j’arriverais meme à être cordiale avec Zack. Enfin on verrait. — En revanche, pas de doutes de ce coté la, la plus belle ça sera assurément toi. Tu as déjà choisie ta robe ou pas ? C’était une préoccupation purement féminine, mais ce genre de préoccupations faisaient du bien parfois.

En tout cas, ce serait un grand jour, que ce soit positif ou négatif. Et ce jour la – ainsi que les jours d’avants – je serais la pour Amélia, lui apportant tout le soutien moral nécessaire. Et puis, avec un peu de chance nous finirions dans un bar, enfin… sans sa robe de mariée, sans quoi ce serait un peu bizarre.

Et après un moment de silence je lui faisais part de ma joie à sa survie, ainsi que de la « déception » au fait qu’elle n’ait pas gagné. C’était… nul. Elle était la plus douée. Bon j’étais ravie qu’elle n’ait pas tuée Stan du coup mais…

— Bah de toute façon, tout le monde sait que tu es la meilleure. Je n’épiloguais pas beaucoup plus, car parler de ce jeu me mettait mal à l’aise. Lou-Ellyn avait disparu juste après ça. L’avaient ils tués ? L’avaient ils renvoyés à sa famille ? Avaient ils fait du mal à sa famille ? Qui pouvait le savoir ? Peut être un membre du personnel ? Mais Alice n’avait rien voulu me dire. Mmmbon. Qu’est ce que ça aurait changé au final ? C’était juste un crush, et il fallait que ça passe. Je me mordais la langue, fixant la trajectoire du petit caillou qu’Amélia venait de lancer, et lui proposant songeuse de s’enfuir avec moi. Proposition stupide mais… je ne pouvais pas faire mieux. Je lui souriais doucement alors qu’elle refusait mon offre.

— Des grands hyppogrifes hein ? J’aurais preferé des dragons, mais soit. En tout cas je te laisse les charmants minets,… ‘fin au point où j’en suis je te laisse les charmantes jeunes femmes aussi. Et a nouveau je repassais en mode maussade. Un peu.

[▬la reine aux désirs écarlates, des galaxies d'amour pirates]

Amélia, c’était la sœur que j’aurais aimé avoir. C’était la fille pour qui j’irais mettre la main dans les flammes, sans rien vouloir en retour, c’était ma meilleure amie. Et je prenais ça très à cœur. Amélia, ici à Poudlard, c’était ma famille. Et finalement ça l’était en dehors aussi. Qu’importait que je sois une Vélane à Serdaigle, dont les parents avaient clamsés il y’a bien longtemps, et qu’elle soit une Serpentard dont la famille trempait avec une horde d’encapuchonnés ? Qu’importait. Cette guerre n’était pas la mienne, je me contentais de survivre aux affres de l’adolescence, en essayant de ne pas me prendre la tête. Nous n’étions pas des héros, quoi qu’en pensent certains que je ne nommerais pas, et tant que nous restions jeunes dans nos têtes, nous ne laisserions pas cette guerre nous atteindre. Les guerres c’était pour les adultes… et les gens desesperés. Peut être oui, que j’étais légèrement privilégiée, comme les sang-purs finalement. Parce qu’être vélane et jolie, croyez moi ça aide à Poudlard ; ça aide quand un vieux mangemort libidineux, vous fait un grand sourire pour vous laisser passer, être belle, ça aide à survivre, et c’est peut être très vain comme pensée, mais c’est réaliste…

Quoi qu’il en soit, ce n’était pas la où je voulais en venir. Je voulais juste clamer à quel point Amélia, cette jolie blonde à mes cotés, comptait pour moi. Et peut être qu’après Poudlard nous disparaitrions de nos vies – je n’esperais pas – peut être que son mariage la changerait. Peut être que je me remettrais du carnage que la disparition de Lou-Ellyn avait laissé dans mon cœur et que je partirais à l’aventure avec une jolie fille aux cheveux rouges. Pourquoi pas des cheveux rouges hein ? On ne pouvait jamais savoir. Qu’importait tout ça, ce qui ne changerait jamais, c’était la place qu’elle occupait dans mon cœur, une place – quoi qu’en dise certains – chaste et privilégiée.

Et j’étais vraiment heureuse que son incartade psychopathe se soit déroulée pendant le cours d’Alice. Adorable Alice, dont le bureau était devenu le repère des jeunes femmes qui souhaitaient oublier – s’evader – passer une bonne soirée, ou juste se faire… Euh je n’irais pas plus loin. Adorable Alice donc, qui sous ses airs je m’en foutiste, prenait soin de ses élèves et n’haussait presque jamais la voix. Adorable Alice qui avait du se contenter de lui dire «  oh ce n’est pas bien, fais comme si je t’ai puni maintenant »… avant de lui servir quelque chose à boire.  Mmmoui, cela dit si elle avait echappé a la sanction elle n’avait cependant pas échappé à la sale réputation qui suivait un tel accident. Enfin sale réputation, c’était bien entendu une façon de parler. Est ce que ça la dérangeait vraiment d’être une psychopathe … ?  Je lui souriais doucement.

— Moi personnellement tu ne me fais pas peur. J’aurais même tendance à trouver ça sexy. Enfin… Si ce n’était pas toi. Et voilà que je lui adressais un immense  sourire. Peut être que ouais, j’aurais du parler avec elle bien plus tot, tout le reste semblait tellement fade, j’en oubliais Lou-Ellyn, j’en oubliais tout, il n’y’avait que nous, et ce que nous disions. Ça me plaisait bien. Et ça m’aurait bien plus aussi d’avoir une esclave, tout comme finalement en y réfléchissant, ça avait l’air de plaire à Amélia. Quoi ? elle était d’une arrogance immense, et alors ? Elle pouvait bien se le permettre non ? N’importe qui avec son physique, et dans son cas, aurait réagi pareil, les seules à ne pas le reconnaître n’étaient que des hypocrites.

— Elle sera… ravie ! J’en doute pas. Fais attention qu’elle tombe pas amoureuse de toi, tu sais le succès tout ça, on sait jamais avec les gnomes après.

C’était un bain de fraicheur, qui se dissipa malheureusement pour laisser place aux conversations sur son mariage imminent … Enfin imminent, nous avions bien encore quatre ou cinq mois, de toute façon Phoenix était encore mineur non ?  

— Moi ? T’accompagner pour choisir ta robe de mariage ? J’en reve voyons. Non plus sérieusement tu sais très bien que je viendrais. Je t’accompagnerai partout où tu aura besoin de moi. Un peu comme un cavalier servant, mais en plus sexy, et plus agréable.

A ces mots je me mordais un peu la lèvre, j’étais… pas – malgré mon caractère parfois superficiel – très fan des grandes séances de shopping, mais soit. Il y’avait des exceptions que l’on pouvait faire pour les gens qui comptaient non ? Et puis ça serait le comble que sa meilleure amie ne l’accompagne pas choisir une robe. Oh si seulement Phoenix pouvait avoir un accident … Euhm, non, je n’avais pas pensé à ça. Il fallait que je pense à la chose comme une bonne chose pour Amélia, et non pas comme une sorte d’emprisonement. Enfin… En tout cas ma mine presque enjouée, redevenait maussade quand elle évoqua les petits minets. Elle n’avait pas de… Subtilité peut être, mais comment lui en vouloir ? Jamais. Je ne lui en voudrais jamais… Et je n’étais pas non plus la plus subtile et la plus emplie de tact des femmes. Alors soit ! Autant ne pas répondre grand chose.

De toutes les manières elle ne me laissa pas vraiment le temps de réfléchir, qu’elle avait déjà attrapé mon poignet y glissant un fin bracelet d’argent, orné d’une petite émeraude dans la quelle était gravée un A. Je souriais un peu bêtement et je la serrais dans mes bras  en déposant un baiser immensément tendre sur sa joue. J’aurais presque pu en pleurer. Presque.

— Oh Amélia. C’est… C’est magnifique. Merci. C'est le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais offert... Et je regardais mon nouveau bijou en me jurant que je ne m’en séparerais jamais, réalisant, rougissante qu’avec tout ce qui s’était passé je n’avais pas eu le temps de lui acheter un cadeau ou autre. Et puis… Je n’étais pas sortie de Poudlard, alors à Pré au Lard, c’était limité. Je baissais un   peu les yeux, ne rajoutant rien à ce sujet. Me mordant la langue pour ne pas sortir une pathétique réflexion du genre «  tu es la meilleure meilleure amie dont on puisse rêver », préférant au contraire opter pour l’action, en me levant, lui attrapant la main.

— Tu veux  faire quelque chose ? Ballader ? … Promener ta face de psycho aux yeux des premières années ?

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C’était agréable de sourire. Peut être qu’Amélia était un cadeau des dieux. Non, c’est vrai…. Pourquoi pas hein ? En tout cas il était vraiment aisé de plaisanter avec elle, nous n’avions ni barrières, ni frontières, et ça me plaisait bien. Parce qu’elle savait que je n’utiliserais jamais mes …. Pouvoirs de vélane sur elle et parce qu’avec moi elle n’était pas une arrogante psychopathe. C’était la base de l’amitié non ? C’était comme ça que tout commençait. Quand on était la l’une pour l’autre, et que l’on oubliait nos défauts. En tout cas, j’étais vraiment veinarde d’avoir une amie comme elle. C’était au moins une bonne chose dans ma vie. Et quand je plaisantais un peu, retrouvant sourire et joie de vivre, elle plaisantait en retour.

— Aussi sexy soit tu, c’est le contraire, tu es trop bien pour la vélane que je suis.

et pour une fois, je ne partais pas dans une discussion sur le fait qu’être vélane ne m’apportait que des gens superficiels. Non, je me contentais de plaisanter. Elle savait très bien pourquoi pas elle, c’était une chose que l’on ne touchait pas. Elle était ma meilleure amie, pour moi cétait bien plus important que le reste. Je rajoutais donc une petite plaisanterie sur le fait que sa future esclave tomberait peut être amoureuse d’elle, oh ça serait très drôle à voir quand même. Je me mordais un peu la lèvre.

— Hmmm, je sais pas, j’adorerais te voir te débrouiller avec une fille moche qui te coure partout après. En plus, c’est bientôt la saint valentin, peut être qu’elle t’envera une carte pleine de cœurs.

Finalement retomber dans la routine de l’humour, de la bonne humeur – apparente – de la …. Joie. Ce n’était pas si difficile. Tout ça grâce à une jolie blonde. Ouais tiens, la prochaine fille sur qui je craquerais serait blonde ! C’était décidé…. Quoi que… Tout bien reflechit, Lou-Ellyn avait été blonde non ? Brrr. ‘en parlons plus. Mauvaise idée. Je préférais réagir plutôt sur ce qu’Amélia avait dit.

— Bouais je sais pas, t’as quand même des bons cotés. Et puis … hey mais de qui tu parle ?

Comment ça elle connaissait quelqu’un qui serait excité par son moi-psychopathe… Ohhhh je voulais savoir maintenant. Elle avait réussi à allumer mon intérêt et ma curiosité. Enfin c’était tout elle ça, j’étais sure qu’elle avait joué avec le feu. Et qui étais-je pour la juger n’est ce pas ? Oh ce que j’avais hate d’oublier Lou-Ellyn… De passer à autre chose. Bien sur ce n’était pas aussi facile. Enfin, il faudrait peut être que je reccomence à sortir. La semaine prochaine j’irais à Pré Au Lard. Oui bonne idée. Peut être que… Oui ! Oui. J’irais a Pré au Lard ça serait chouette comme ça.

Bref, déjà la conversation était repartie sur les robes, et les demoiselles d’honneurs. Je lui souriais doucement. Il y’aurait Riley et moi, bien sur. Dans de magnifiques robes. Je souriais doucement, sans laisser la notification de Zack gâcher l’humeur qui était plutôt bonne.

— Je te promets que je n’essayerais pas de le tuer. Et je lui parlerais gentiment en public. Promis. Qu’est ce que je ferais pas pour toi !

Ce n’était pas que je n’aimais pas Zack… En fait si, c’était bien que je ne l’aimais pas, et c’était reciproque, mais c’était comme ça. Certaines choses ne se contrôlaient pas. Et il avait même été jusqu'à essayer de séduire Lou-Ellyn sous mon nez quand il s’était rendu compte que je craquais pour la rouge…

Moui. De toute façon ça n’avait pas d’importance, pour Amelia je ferais attention à ne pas être trop méchante avec lui. C’était son mariage, je ne le gâcherais pas parce que je détestais le frère de son époux. Je saurais me tenir. Même si il me provoquait. Promis.

Et voilà qu’elle m’offrait un bracelet magnifique dont je ne pourrais jamais assez la remercier. J’avais tellement de chance d’avoir une amie comme elle. D’avoir quelqu’un comme elle. Oui, c’était ce que je disais tout a l’heure, elle était un vrai cadeau des dieux,si tant est que l’on croit aux dieux. Hmmffsd. Enfin, ne sentimentalisons pas trop non ? Je me levais et lui attrapais la main, l’entrainant avec moi. Aller martyriser des machins était vraiment tentant. Et ainsi, bras dessus, bras dessous, je commençais à marcher avec elle.

— Le mieux serait de martyriser Icho, mais c’est un grand machin hors concours je suppose.

Ah Icho, il faisait parti des deux personnes que j’aimais le moins à Poudlard… L’autre étant Zack, et nous ne reviendrions pas dessus. Enfin soit. J’essayais de chercher des gremlins à martyriser du regard. Wouyou. On allait bien trouver quelque chose à faire non ? En tout cas il n’y’avait pas grand monde.

— Tu crois qu’ils se cachent ?

[▬la reine aux désirs écarlates, des galaxies d'amour pirates]

Marcher dans la neige avait toujours un petit coté sympathique. Nos empreintes restaient l’espace d’un instant avant de disparaître d’un coup de vent, et nous marchions cote à cote pour la chaleur humaine – sans sous entendu s’il vous plait -. L’echarpe de Serdaigle que je portais, voletait un peu au vent derrière nous, et si il pouvait sembler bizarre à première vue que deux eleves aux couleurs différentes marchent cote à cote…. Je ne le trouvais personnellement pas trop bizarre mais c’était parce que j’étais habituée à ce que mon bleu soit au coté du vert d’Amélia. Oui c’était des considérations un peu bizarres, mais soit… C’était une des choses aux quelles je pensais pendant que nous marchions à la recherche d’une ame innocente – non, personne n’était innocent – à martyriser. Enfin, martyriser c’était un bien grand mot non ? Juste lancer quelques piques méchantes qui feraient pleurer la grosse Cindy, ou la graisseuse Christelle – toute similarité avec des gens que je connais est tout a fait inopiné - Enfin humm…

De toute façon il n’y’avait personne, même pas cet abruti d’Icho. Oui, j’avais un soucis avec Icho. Tout comme j’avais un soucis avec… Plein de gens en fait, mais je ne me rappelais pas de leurs noms. Déjà, j’avais un soucis avec ceux qui énervaient Amélia. Sauf Stan… J’avais aussi un soucis avec ceux qui touchaient à Jeremy ou Stan… Sauf Amélia bien sur. Et j’avais un soucis avec l’abruti de Mayweather. Le grand frère. Pas le futur mari… Ouais c’était compliqué la vie à Poudlard. J’avais aussi eu un soucis avec Ezratruc, parce que Jace m’avait maintenu qu’il sortait avec Lou-Ellyn…

Lou-Ellyn… Comment une saloperie de Gryffondor avait pu me faire cet effet la. Elle avait des attitudes rebelles et un sourire qui m’avait donné envie de la serrer contre moi. Elle avait l’air hétéro et finalement on se rappelait tous de la première regle… Ne craque pas sur une hétéro…. Non ? C’était pas vraiment à cause de son hétérosexualité que j’avais envie de me pendre maintenant, mais à cause de … A cause de quoi d’abord ? Elle n’avait jamais atterri a l’infirmerie ? Qu’est ce qu’il lui était arrivé ? C’était ma faute ? J’aurais du sauter dans l’arene… Lou-Ellyn… aurait pu être quelque chose de bien pour moi. Vraiment. J’avais envie de fidélité et de tendresse avec elle. Ben maintenant c’était… baisé un peu. Je serrais la main dans ma poche, évitant de me remontrer déprimée à Amélia… Fallait que je pense à autre chose. A autre…

Elle me fournit une bonne distraction en me parlant de Sacha. Ah Sacha… Elle m’avait plusieurs fois parlée de ce type un peu louche, un peu plus vieux que nous, qui voulait a tout prix coucher avec elle… lui non plus je ne l’aimais pas trop, parce qu’Amélia n’était pas un trophée. Elle était la meilleure personne dont on puisse rêver. Bon peut être pas, mais étant sa meilleure amie j’avais le droit de me faire des illusions à son sujet et de ne vouloir que le meilleur pour elle…

En tout cas son idée semblait bonne et amusante. Même si elle oubliait quand meme quelques détails non ? Allez, oui ça allait marcher quand meme parce qu’elle avait raison, et qu’il allait s’eprendre de n’importe qui… n’importe quoi. Il était… Futile et superficiel, et ne voulait probablement arriver à ses fins que parce qu’elle était belle…. Hmffs.

— Hmm, Maais tu n’oublie pas un détail ? Les gars comme ça, ça ne tombe pas amoureux. Ca ne sait pas faire…

Mais au final les gens comme nous non plus non ? Il n’y’avait que les niais, les pathétiques niais qui tombaient amoureux et… Regardez moi ? Je soupirais un peu, essayant de rester … légère. Il fallait trouver une idée pour Amé, et l’idée vint finalement toute seule.

— Pourquoi ne lui ferait tu pas croiser la route d’une fille facile, un peu niaise, quelqu’un qui chercherait l’amour et pouf un filtre ? Ou une vélane. Bon pas moi bien sur… mais je suis sure qu’on peut t’en trouver une. Une jolie… Hmm ou peut être quelqu’un de desesperé ? Il est pas gay ? On aurait pu lui refiler Icho sinon.

Oh j’y tenais à refourguer Lins quelque part, mais il m’enervait à brailler partout « Eliseaaaaaaa est morte » c’est bon. On avait tous perdu quelqu’un un jour, ou … plusieurs même. Et je me demandais d’ailleurs pourquoi Luka ne le tuait pas. A sa place…. Oui bon. Les envies de meurtre hein.

— T’as idée d’une petite fille niaise qu’on pourrait lui mettre sous le nez ?

[▬la reine aux désirs écarlates, des galaxies d'amour pirates]

Outre mon tempérament maussade et dépressif de ces derniers temps, j'étais tout de même une amie excellente. Parce que je donnais de mon temps et du mien, et que je m'adaptais. D'autant plus, mon sale caractère n'était pas destiné aux gens qui comptaient, et ils savaient que je pouvais toujours être la pour eux. Surtout pour Amélia. C'était ainsi que j'appréciais plutôt grandement qu'elle me parle de ses soucis liés au mariage, puis lié à … Sacha. Celui qui voulait la faire sienne ? Et ce sujet me rendait amère un peu - ou peut être que j'étais toujours amère - parce que mon amie n'était pas un objet et… pourtant c'était ainsi qu'on nous voyait. Nous les jolies filles. Les… trainées. Oui bon, nous étions peut être des objets quelque part. Je préférais éviter d'y penser en tout cas.

Toujours était il que je cherchais une solution pour l'histoire d'Amélie, et que j'avais des plus ou moins bonnes idées. Lui proposer une fille niaise, ou une vélane. Oui mais les vélanes ne courraient pas les rues en fait. En tout cas Amélia semblait avoir une idée de la fille idéale pour lui. Pas trop niaise, jolie mais pas autant qu'elle, avec du caractère, pas une Soumise. Et en plus il n'était pas gay. J'esquissais un sourire à la replique sur Icho.

– Il va peut être finir par le faire un jour ou l'autre. Ou quelqu'un va le pousser du haut de la tour Serdaigle. C'est pas comme si c'était le seul à avoir perdu une amourette. Et la je ne parlais même pas de moi… Moi, je ne l'aimais pas. Et je le trouais complètement ridicule et pathétique, mais il y'en avait d'autres qui pourraient assurément être blessé par son cinéma Eliseaaaaahaha. Oui bon bref. En tout cas Amélia avait l'air tatillon sur la fille à trouver à Sacha, et arquant un sourcil je ne pouvais m'empêcher de poser la question qui voletait dans l'air.

– Tu es sure que tu veux vraiment lui trouver quelqu'un ? Non parce qu'il fallait avouer qu'elle se compliquait la tache, quand un simple sortilège, ou un filtre aurait tout fait. D'autant plus qu'il y'avait toujours d'autres solutions, qui n'étaient pas liées qu'a sa victoire.

- Et puis même si tu perds, tu sais bien que tu ne sera pas obligée d'honorer tout ça. Il suffit que tu le dise à Phénix ou a ton père, et je pense que ce Sacha ne fera pas un pli…

Enfin c'était peut être un mangemort tout ça, mais contre le surnombre il ne ferait pas grand chose. Et puis les accidents ça arrivait vite. Oh mais je pensais à quoi moi ? J'étais pas comme ça… Pas du tout. Je plissais les sourcils.

– Y'a pas de filles célibataires à Serpentard ? Félicia peut être ? Elle a du caractère. Bon c'est pas dit qu'elle le trouve séduisant mais ça peut toujours s'arranger.

[▬la reine aux désirs écarlates, des galaxies d'amour pirates]

Amélia était belle et intelligente, malheureusement elle s'était lancée dans une aventure un peu étrange. Quelle idée avait elle eu de lancer ce défi au mangemort peu séduisant - bien que ça soit une question de gout, je n'étais pas irréprochable la dessus, personnellement je trouvais que la plupart des hommes ressemblaient tous a des morceaux de viande pendus dans l'arriere boutique d'une boucherie. Ils étaient utile quand on en avait besoin ou quand on voulait s'amuser un peu, mais sinon on pouvait les ranger et ils n'étaient pas très esthétiques - d'autant plus qu'elle ne semblait pas y mettre du sien. Je connaissais assez ma meilleure amie, pour savoir que gagner était l'un de ses objectifs principaux, mais aussi pour savoir que l'attention des hommes était l'une des choses qui la faisait avancer. Ces deux choses dans ce cas la, rentraient en conflits. Si elle gagnait, elle n'aurait plus l'attention de Sacha, car nul doute qu'une fois amoureux de quelqu'un d'autre, aussi belle et intéressante soit Amélia, elle n'aurait plus vraiment de valeur pour lui. Mais, si il continuait à ne voir qu'elle, elle ne gagnerait pas. La quelle de ces deux solutions la mettrait elle de meilleure humeur ? Qu'est ce qui lui plairait ? Est ce que perdre ne serait pas finalement gagner ? Non… Je ne sais d'où me venaient les sordides idées romantiques qui passaient dans ma tête, mais je les chassais bien assez tôt. Amélia ne s'intéressait à lui que parce qu'il lui donnait de l'attention. Ce n'était pas comme si elle pouvait tomber amoureuse de quelqu'un comme ça. Ou tout simplement, ce n'était pas comme si elle pouvait tomber amoureuse de quelqu'un.

Ainsi, étais-je donc prête à l'aider à gagner, coute que coute. Quoi que je doive faire. Sauf bien sur une chose. Je n'irais pas séduire Sacha. Pour plusieurs raisons, que je préférais éviter d'évoquer… D'ailleurs cette idée n'avait pas traversé la tête de ma meilleure amie, et je lui en étais fortement reconnaissante. Souriant  je tentais de garder le rythme de la marche, toujours surprise par la beauté du paysage. Poudlard était ma maison, et j'aurais aimé que ma dernière année soit autrement… Mais nous n'avions pas toujours ce que nous désirions… J'avais été bien placée pour le savoir.

- Tu gagnera. Nous allons tout faire pour.

Interessée je l'écoutais me parler de la cousine de Drago, Cassandra, Cassy … Cassiopée ? Je n'avais aucune idée de son nom, je savais juste que c'était une blondasse que j'avais trouvé détestable - comme beaucoup de filles en fait. Du moins , beaucoup de filles de cet âge la. Il était amusant de remarquer que si en général les femelles superficielles et arrogantes m'énervaient, à mes yeux Amélia n'était rien de tout ça. Elle était la perfection. La meilleure meilleure amie dont l'on puisse rêver. Et par conséquent. Elle gagnerait. Je lui offrirais la victoire, si seulement je trouvais comment faire.

- As tu essayer d'en parler à Drago ? Ou d'en parler avec elle ?

Dans ma tête je passais en revue, toutes les filles que je connaissais. Et j'en connaissais… Il y'avait Luka, mais… Elle avait déjà un mangemort qui l… Elle n'avait pas qu'un mangemort qui lui tournait autour, et de toute façon Luka était aussi intéressée par une relation, qu'un eunuque par un film porno. Addison … ? Addison était dans le même cas, en rajoutant à l'équation qu'elle était droguée, et qu'elle voyait des chamallow danser quand elle ne parlait pas avec des pingouins… Ensuite Jane, non, elle était trop douce pour que l'on lui inflige ça, et Joy était toujours un peu perdue…. Oui peut être Joy. Bien que l'ensemble des femmes de Serdaigle ne soit donc pas très intéressant. Essayant de réfléchir aux filles des autres maisons, je ne pouvais m'empêcher parfois d'esquisser des grimaces.

- On peut essayer Phoebe ou Nolween, elles ont l'air désespérées de l'amour ces deux la.

C'était un peu méchant de ma part peut être. Mais je n'avais jamais dis être une fille gentille. Bien qu'une faille se dresse dans mon plan. Elles n'étaient pas très belles.

[▬la reine aux désirs écarlates, des galaxies d'amour pirates]

Depuis le labyrinthe je n'étais plus la même. Certes à la base je n'étais plus la même depuis que ce stupide vampire m'avait mordu, et laissé pour morte, mais désormais c'était encore pire… ? Lou-Ellyn avait disparu, et j'avais beau essayer de chasser les mauvaises pensées, de penser à autre chose. Mais le fait était la, j'étais tombée sous son charme, et on me l'avait arraché. De toute façon elle n'aurait jamais été intéressée par moi, c'était ce qu'il fallait que je me dise… Ce n'était pas facile, mais j'essayais de me convaincre de ça, c'était toujours ça de gagné non ? Enfin peut être. Quoi qu'il en soit marcher avec Amélia me changeait les idées, en bien, et même si ma meilleure amie s'était mise dans la merde c'était un sujet un peu plus intéressant. Je lui trouverais une solution, même si la je n'en avais pas. Du coup… En parler avec Drago ? Non elle avait raison, je soupirais un peu.

- Ouais t'as raison… Hmmww.

Je réfléchissais. Ce n'était pas facile. Non pas parce que je n'étais pas intelligente, nous savions tous que je l'étais… J'étais l'une des filles les plus brillantes, même si… Bon enfin, ne partons pas dans de telles pensées, qu'est ce que l'on disait ? Je plaisantais un peu du coup en lui proposant Phoebe et Nolween, ce qui était aussi ridicule que lui proposer Lins, parce qu'autant dire ce qui était elles n'étaient pas , pas belles, comme Amélia venait de le faire remarquer, provoquant un petit rire de ma part.

- Quoi ? Attend, elles sont…. Aussi belles que des mandragores quand elles crient. Ou chantent.

Ça c'était pas gentil, mais je baissais un peu les yeux, quand Amé ennonca qu'il n'y'avait rien de bien dans leur maison… Oui, peut être. Mais il y'avait eu Lou-Ellyn, et Lou-Ellyn était belle, intéressante,… morte ? Je soupirais un peu, puis je relevais la tête en souriant.

- Quand au gout tu sais bien que j'en ai. Mais la plus jolie des filles de Poudlard n'est accessible qu'en tant qu'amie.

Un clin d'oeil plus tard je la laissais m'entrainer jusqu'à la porte du château en me proposant un chocolat, et je me sentais légère. Le simple fait de passer du temps avec la meilleure des meilleures amies, c'était… exaltant.

- Allons y oui ! On peut même aller demander aux Elfes de Maisons de nous prêter un peu d'alcool, ou des petits gâteaux !

Yep. J'avais l'habitude d'aller faire des tours dans les cuisines, j'avais même rencontré un gremlin la bas ! Et il était sympathique malgré sa couleur blaireau.