Pardon pour la vitre....

Les éclairs de lumières faisait scintiller l’air ambiant. Les miroirs le long du couloir reflétaient la lumière des dizaines de fois, si bien qu’il semblait y en avoir beaucoup trop pour que seul les trois silhouettes à ses trousses en soient à l’origine. Cassidy courrait car sa vie en dépendait, elle n’était pas une athlète mais, une condition physique correcte pouvant toujours servir, les miroirs défilaient à une vitesse satisfaisante et il lui restait encore de la marge avant d’être à bout de souffle. Elle parvenait à maintenir ses poursuivants à bonnes distances. Elle gagnait même du terrain, à chaque fois que l’un d’entre eux ralentissait pour viser.  Le couloir vira à un angle et en elle profita pour lancer un sortilège de croc-en jambe. Les jurons qui lui parvinrent et la fin des piétinements lui apprirent qu’il avait touché au but, elle hurla t’elle en son fort-intérieur :

*Strike !!!*

Le couloir débouchait sur ce qui avait du être un genre de salle de bal. La pièce était éclairée par de haute fenêtre en verre vert, le genre de chose qu’on ne trouve que dans les très vieilles bâtisses et qui laisse passer plus de courant d’air que de lumière. Sans ralentir une seconde (elle n’avait que peu d’avance et entendait la conserver)  elle prit appuis sur un fauteuil éventré qui avait eut la bonne idée de se trouver sur sa trajectoire, et sauta à travers la fenêtre, les deux pieds en avant et les coudes levés pour se protéger plus ou moins le visage.

La pièce qu’elle quittait était située à l’étage d’une maison d’un quartier plutôt huppé de Londres, elle était bordée d’un coté par une avenue, des deux autres par des venelles et du troisième par un autre bâtiment plus moderne. Les fenêtres de la salle de bal n’était pas éclairées par la lumière de l’enseigne publicitaire d’en face, donc elles donnaient sur une des venelles, à peine assez grandes pour faire passer une moto. La pièce où elle entrait était protégée par de grandes baies vitrées qui offrirent un peu plus de résistance mais cédèrent sous ses talons. Pratiques, résistantes et customisablent à l’infini, les bottes en cuir restaient un must.

Des douleurs au bras et au visage lui apprirent que quelques éclats de verres c’étaient perdus. Les yeux néanmoins n’étaient pas touchés et son plastron et ses bottes avaient protégés le reste. Elle atterrit dans une roulade, sans lâchés sa baguette une seconde mais il lui fallu une seconde pour réaliser qu’ elle était toujours vivante et libre de ses mouvements. Les parties principales de son anatomie était toujours en service et le reste prenait une pause café tant qu’on avait pas besoin d’elle.

Elle se trouvait dans un genre de bureau, le meuble éponyme était en bois massif, il y avait aussi un canapé et des fauteuils confortables et une vaste bibliothèque en mezzanine. Il y avait deux portes, dont l’une était ouverte et menait à une pièce éclairée. Cassidy s’en approcha vivement et se plaça en embuscade à coté du chambranle, invisible depuis l’autre bâtiment. Des bruits lui parvenaient depuis l’autre pièce.

Elle ne savait pas qui occupait la place mais avait une idée très claire de ce à quoi il (ou elle, ce qui l’arrangerait) pouvait servir. Un cris lui parvint par la fenêtre brisée, trop près à son goût.