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AAELIG — J'ai volé mon âme à un clown, un clo-clo mécanique du Rock and Roll Cartoon

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Invité

Que fais tu à Poudlard ?
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AAELIG — J'ai volé mon âme à un clown, un clo-clo mécanique du Rock and Roll Cartoon _
MessageSujet: AAELIG — J'ai volé mon âme à un clown, un clo-clo mécanique du Rock and Roll Cartoon AAELIG — J'ai volé mon âme à un clown, un clo-clo mécanique du Rock and Roll Cartoon EmptyJeu 30 Aoû - 23:42

Empathie

« J'me sens coupable d'avoir assassiné mon double dans le ventre de ma mère et de l'avoir mangé J'me sens coupable d'avoir attenté à mon entité vitale en ayant tenté de me pendre avec mon cordon ombilical. J'me sens coupable d'avoir offensé et souillé la lumière du jour en essayant de me débarrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux la première fois où j'ai voulu voir où j'en étais »

Est ce que vous savez si on se souvient de sa naissance? Je ne pense pas non, on n'a pas la conscience assez développée. Bien moi. Tout humain que je suis. Je m'en souviens. A vrai dire le mot humain n'est pas vraiment approprié. Mais ça c'est une autre histoire. Cela dit. C'est bizarre. J'ai le souvenir … très flou … très très flou. D'une douleur intense. Comme si mon cœur allait exploser. La détresse et surtout la difficulté. Peut être un petit peu aussi de dégout et de colère contre ce petit être – moi – qui tentait de se frayer son chemin. A travers ce dédale d'émotions mélangées. Il y avait la peur aussi, et le doute. Et puis pour finir: un amour infini, un amour comme je n'en ai jamais ressenti auparavant. Fatigué et décidé je vint au monde en ressentant déjà toute une foule de sentiments.

« Courage ma chérie. Allez. Tu peux y arriver. » la voix de mon père était pleine de doute. Mais aussi de joie. Il avait à la fois peut pour elle et hâte de me rencontrer. Je suppose que je ne m'en souviens pas réellement et qu'en fait c'est un délire fantasmagorique. « Ça y est ». Je sens l'air. Mes petits poumons se remplissent pour la première fois et je pleure. Geste naturel. Ou alors parce que l'air est chargé de tension. Plus positive que négative mais de tensions quand même. Et puis mes yeux s'ouvrent et je les vois. Pour la première fois. Leurs mains sont accueillantes. Leurs cœurs chaud, j'ai été voulu, j'ai été désiré. Il n'y a aucun doute. « Oh regarde chéri il nous offre son premier sourire » le maelström de sentiments m'épuisent cela dit. Ou peut être bien que c'est juste la fatigue du travail que j'ai accomplis. Le soulagement m'envahit. Le soulagement et l'extase. Je trovue pour la première fois la peau veloutée du sein de ma mère.

Oh bien sûr quand on est bébé on ne comprend rien à ça. Et puis, surtout. J'ai jamais rien connu de différent. J'ai toujours été ainsi. Ressenti les choses de manière … ressenti les gens de l'intérieur. Je n'ai rien connu d'autre. Pour moi … c'est comme ça. Ça me paraissait normal. Au début j'essayais de fermer les yeux. Mais avec trois sœurs, ce n'est pas le plus évident à faire. Puis j'ai commencé à comprendre que tout le monde n'est pas comme ça. Que ça n'était que moi. Que moi … alors je me suis renfermé. N'aimant pas le monde. La haine pour les moldus que mes parents m'inculquaient me plaisait autant qu'elle me débectais puisqu'en étant ainsi … j'avais l'impression d'avoir tout les défauts que ces moldus ont. Et je me suis haï. Pendant tellement longtemps.

« Oh maman, je te jure il est trop beau Mark » la table du dîner débordait de nourriture comme à son habitude, ma mère c'était surpassée. Parfois je me demande si elle n'a pas une autre vie, une double vie, comment si elle n'est pas une PDG des entreprises Blackburn mais qu'en réalité c'est un agent secret. Comment fait-elle avec tout le travail qu'elle abat à longueur de journée. Sorcière ou pas ma mère c'est mon héroïne. Père n'est pas encore rentrée mais Agathe qui a pris la parole et mes autres sœurs toutes plus bruyantes les unes que les autres sont déjà avec nous à table. On ne l'attendrait pas, comme toujours. On avait l'habitude. « Il fait quoi dans la vie ce Mark? » Zaara ma mère répondait toujours avec une voix douce même si je sentais l'incertitude l'envahir. Je souris doucement, puis posant ma main sur celle de ma mère je dis doucement « T'inquiètes pas maman, elle est juste amoureuse de lui c'est pas très grave, de toutes façon c'est pas réciproque! » et puis le bruit d'une assiette brisée. Comment j'aurais pu savoir que … j'étais le seul à le savoir? Les cris ont fusé ce soir là. Les « Monstres » et « mais ça te regarde pas » un vrai ouragan. J'ai ressenti de la douleur et de la trahison mais je ne les ai pas comprises. Je me suis enfermé dans ma chambre. J'ai éteint la lumière et essayé d'attendre que la tempête passe. Je crois qu'Agathe … ne m'a plus jamais regardé pareil après ça. Et elle avait raison, je suis un monstre. J'absorbe tout. Et ça fait mal. Aux autres. A moi même.

Je suis resté en retrait, mais je l'ai suivi. Mon paternel. Partout où il allait. J'ai ressenti sa joie et son plaisir d'être ce qu'il était. Et ça ne m'a pas effrayé, c'était juste l'ordre normal des choses. Je notais tout, je retenais tout. Un peu comme si mes sens gardaient une trace indélébiles des choses que j'ai pu le voir faire. La joie et même la jouissance qui l'étreignait quand il tuait ou torturait. C'est tellement … agréable à ressentir. Et tellement vrai.

« Lig, mon petit Lig! » je levais mes yeux vers lui. Il était beau il était tellement beau. Superbe même. J'aimerais hériter de sa beauté de son talent et de sa confiance en soi. Je le regardais de mes grands yeux bleu et j'écoutais ce qu'il avait à me dire. Que j'étais différent. Je ressentais son interrogation. Qu'il prenait des pincettes. Il ne devrais pas. Je comprenais ce qu'il voulait me dire. Je savais qu'il avait quelque chose à me dire je l'ai ressenti. Mais il m'a expliqué. Je suis empathe. Hm … c'est quoi ça … hm … bref il a tout expliqué. Et j'ai senti sa sincérité. Qu'il voulait que je ne me sente pas différent. C'est un peu tard, mais son effort est louable. Son cœur ne ment pas. Je le sens mais … soudainement tout est plus clair pour moi. Mais je suis désespéré. Les larmes coulent sur mon visage. Et pour une fois. Ce sont les miennes.

« Je rêve d'être flambé au dessus du vésuve & me défonce au gaz échappé d'un diesel À la manufacture métaphysique d'effluves Où mes synapses explosent en millions d'étincelles »

Je l'ai très mal vécu. Ce don dit il. Cette abilité qui faisait de moi un être particulier. Un être humains une éponge à sentiment. Une putain d'éponge à sentiments moldus. L'arrivée à Londres …

Les yeux perdus, la voiture venait de s'arrêter devant un immense manoir en plein cœur de la ville de Londres. Les yeux du garçon de neuf ans que j'étais brillait de mille feux, j'étais avide de savoir de connaître. Mais une fois un pied posé sur le trottoir, tout est arrivé. Une effluve glacée qui a paralysé mon cerveau l'espace de quelques minutes. Je suis resté figé. Seuls mes yeux étaient mobiles et je regardais effaré les gens qui circulaient autour de moi. Mon cerveau était en fusion, en proie a de la lave acérée. Mes yeux brûlaient et ma tête tournaient. Rapidement j'entendis mon corps tomber au sol. « C'est beaucoup trop pour lui. Il ne pourra jamais le supporter Zaara ». On me portais à l'intérieur dans le canapé moelleux ou l'atmosphère familial et entourant. Je n'ouvrais pas les yeux, les écoutant parler de moi. C'est souvent quand on ne pense pas être entendu que l'on apprend le plus de choses sur les gens, non? Et puis … ma tête me faisait mal. J'avais envie de dormir. Si j'avais retrouvé les habitudes familiales, j'avais peur de ce que ça donnerait à l'école.


« Soleil-cafard futur glacé matin blafard cerveaux détraqués fleurs suburbaines crasseuses beautés anges de la haine fin programmée »


Et j'ai eu bien raison. Ça a été assez horrible. Pas Poudlard. Moi. Les sentiments tout ça mélangé. Des ados prépubères avec des idées pas bien nettes dans la tête. Et puis … Il y a eu elle …

« Vapeurs de canneberge oubliées dans la bruine & sur les pétroglyphes de tes bleus sanctuaires l'esprit de la mangrove suit l'ombre de tes djinns & dézeste les grumes aux subtils estuaires »

Assis sur un banc, loin de tous pour ne pas changer. Je remerciais dieu d'avoir travaillé sur moi avec mes parents. Deux ans avant de venir ici. Dans cette école. Mes yeux se levaient sur le grand château. Il était beau. Mais le siège de trop de mots et de maux. Parfois c'était presqu'ingérable. Heureusement qu'avec eux j'avais appris. Qu'est ce qu'un sorcier comme moi pourrait faire dans la vie. Plus tard. Tous parlaient de futur, certains voulaient suivre les traces des Mangemorts, ou de Dumbledore. Moi je ne savais pas. Je ne savais même pas si j'avais un choix ou pas. Je n'étais certes pas Moldu, mais je me sentais au moins aussi handicapé qu'eux. Vous comprendrez mon désarroi. Alors que j'étais calmement installé, mon silence est en sauvagement attaqué par des cris. Et je la vois. Elle. Annabel Lee. Si belle. Surtout quand elle est énervé. Je lève le nez de mon livre et mes mains se crispent légèrement sur la couverture. Rouge de colère elle n'a jamais été aussi belle. Elle semble se prendre le bec avec une autre élève. Voyeur je les observe de loin mais à vrai dire c'est comme si j'étais en elle. La détresse de cette pauvre fille, et la jouissance d'Annabel. Le plaisir qu'elle prend à se mettre en colère. A pousser la fille à bout. Les yens grand ouvert je la regarde, je ne vois qu'elle. Il n'y a qu'elle. Pour une fois. Je ne ressens qu'elle. Je me relève et m'adosse à un arbre, jetant toujours des coups d'oeil en leur direction. Je n'ai pas besoin d'avoir les yeux posés sur elle pour savoir ce qu'elle fait. Mais elle arrive à son point culminant, elle achève par KO son adversaire et me laisse à mes songes tout retourné. C'est ce jour que je suis tombé amoureux d'elle je crois.

Je n'ai jamais autant aimé quelqu'un. J'avais l'impression qu'elle avait réussi à anéantir les autres autour de moi. Quand elle était dans la pièce, il n'y avait qu'elle que je sentais. Les autres étaient mis en sourdine. Et je dois avouer que … c'était tellement agréable.

Dernier jour de quatrième année. J'ai obtenu mes examens. « Aaëlig? » elle m'adresse la parole et je levais vers elle des yeux timides. Je n'étais pourtant pas le genre de personne qu'elle fréquentait. Qu'elle pourrait un jour aimer. Et pourtant. Je me trompais. Je n'ai jamais compris ce qui lui plaisais chez moi. Mais j'étais trop heureux qu'elle me parle pour me poser la question. Il s'en est suivi une discussion simple, une balade au bord du lac. Et notre premier baiser. Directe. Et franche. On s'est souvent vus cet été la. Elle m'a rassurée. Elle m'a … affranchi de mes peurs. Et des peurs de moi même. « Je t'aime Lig, ça ne changera jamais » Père et Mère l'ont aimée. Et ils ont bien vu le changement qu'elle opérait sur moi. J'ai accepté mon don. « Il n'avait besoin que d'amour » dit un jour mon père. La fierté dans les yeux.

« mes yeux gris reflètent un hiver qui paralyse les coeurs meurtris mon regard vient de l'ère glaciaire mon esprit est une fleur flétrie je n'ai plus rien à exposer dans la galerie des sentiments »

Je n'ai plus jamais tremblé. Je n'ai plus jamais fléchi. Cette personne faible que j'étais je l'ai laissée de côté. Je l'ai laissé tomber. Elle m'a donné confiance en moi. Elle m'a aimé. Elle le fait toujours. Grâce à elle j'ai réussi à mettre les choses en sourdine quand j'en avais besoin. Je ne me couche plus avec un goût amer dans la bouche mais avec une sirène sous les draps. Elle a fait de moi une autre personne. Un mari aimant. Un amant fougueux. Un père protecteur.
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Sorting Hat
Que fais tu à Poudlard ?
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AAELIG — J'ai volé mon âme à un clown, un clo-clo mécanique du Rock and Roll Cartoon _
MessageSujet: Re: AAELIG — J'ai volé mon âme à un clown, un clo-clo mécanique du Rock and Roll Cartoon AAELIG — J'ai volé mon âme à un clown, un clo-clo mécanique du Rock and Roll Cartoon EmptyJeu 30 Aoû - 23:51

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