J’avais été surpris qu’elle m’appelle. Enfin peut être pas. Mais quoi qu’il en soit ça me faisait bien plaisir de la revoir, depuis qu’elle était partie au quatre coins du globe pour chasser celle qui avait tué sa sœur, je ne l’avais pas beaucoup revue. C’était dommage, parce que nous avions plein de choses en commun, et que je l’appréciais beaucoup. Astor était une mangemorte charmante, et talentueuse. Elle était oui en effet une des personnes que je connaissais le mieux. Et puis elle était vraiment sublime. Une belle brune. Un large sourire se fit sur mes lèvres alors que je regardais mon téléphone qui était resté sur son message. Un rendez vous hein. Après tout ce temps, je m’étais empressé de lui répondre par la positive. J’appréciais passer du temps avec elle. Et retrouver la jeune femme sera tellement agréable. Cela me changera un peu les idées. Ça me fera du bien.

Je m’étais préparé pour elle. Oui c’était un peu con, je dois l’avouer, et je n’avais pas pour habitude de ne pas me préparer, j’aimais être sexy et charmant, je suis un bel homme ne mentons pas, alors pourquoi ne pas prendre soin de moi. Un jean sombre. Des converses. Un T-shirt blanc à encolure en V. Une veste de cuir. J’aimais prendre soin de moi. Peut être même un petit peu trop parce qu’à force de me préparer, j’étais presqu’en retard. Je soupirais et me dis que le temps de lui envoyer un message je serais déjà arrivé. Ce qui était en effet bien le cas après avoir transplané. Je poussais la porte et la vis immédiatement. Elle était magnifique, je restais sans voix quelques minutes. Un sourire charmeur je m’approchais d’elle. Les stars se font toujours attendre paraît-il… je souris largement et haussais les épaules d’un air fataliste. « Hé bien oui ! Il faut savoir se faire désirer ma belle. » je déposais un baiser sur sa joue, m’assis et retirais ma veste.

« Même si en parlant de désir, je vois en tout cas que tu sais le susciter ! » dis-je en la reluquant sans gêne. Oui je ne m’embarrasse pas des principes. « Je vais plutôt pas mal. Tu me connais, je ne vais jamais mal. » dis-je. Doux mensonge, mais pas question d’avouer que comme tout le monde j’avais des hauts et des bas. Heureusement, en ce moment c’était la période haute. « Il y a pas mal de gens à torturer ou a tuer. Ca ne peut que me mettre de bonne humeur » je lui souris largement et levais mon verre pour trinquer avec elle. « Et puis tu sais comment j’aime la compagnie des jolies femmes. Y’a qu’à voir ce soir. » dis-je en la taquinant un petit peu. Oui elle était sublime ainsi. Je ne pouvais pas lui mentir, c’était le cas. Elle était vraiment belle, surtout ce soir. « Et toi comment ça va ? On ne se voit plus trop ces derniers temps ! » je fis une petite moue boudeuse de chien battu pour l’attendrir « Tu me fuis ? »

Ca me faisait toujouts un bien fou de la voir, c’était dingue quand même. Mais c’était bel et bien le cas. Et je ne m’en cachais pas. En entrant dans le bar, tous les regards se posèrent sur moi. Oh oui, ça j’aimais bien. C’était tellement agréable. Et puis j’avais fait tout pour. Même si ce soir, ce n’était avec aucune autre femme qu’Astor que je voulais passer la soirée. Et oui aussi surprenant que ça semble, j’étais là pour elle ce soir.

Je ne pus m’empêcher de sourire à sa remarque, « Que veux, tu je suis irrésistible. Personne ne peut ne pas me regarder. » dis-je avec un air bien arrogant. J’en jouais beaucoup, je n’étais pas vraiment aussi arrogant, mais c’est tellement drôle de laisser les autres le croire. Et je sais qu’elle sait que je ne suis pas réellement sérieux. Je suis sûr de moi c’est certain, mais je ne suis pas non plus un idiot, du moins … pas consciemment. « De plus je ne suis pas la pour la quasi-totalité des femmes présentes dans cette pièce Astor, je suis là pour toi ! » je lui fis un clin d’œil complice « Alors elles ont qu’à regarder, c’est toi qui auras ma compagnie. » oui c’était étrange, mais quand elle était là je n’avais pas vraiment envie de parler à d’autres. Hormis si bien sûr le but de notre soirée était de repérer des proies pour les attirer dans mes filets. Mais aussi coureur de jupons que je sois, je sais rester avec mes amis quand il le faut.

« En effet nous avons vraiment tout pour nous ! » je souris de toutes mes dents et bus une gorgée de bière au beurre. Elle me passait le bonjour de son père, ce qui me fit sourire. En général je n’étais pas toujours aimé de la gente masculine, un peu trop non-conventionnel. Un peu trop collé à la gente féminine. « Hé bien tu lui remettra le bonjour. Ca fait en effet un petit moment que je ne l’ai pas vu. Je passerais peut être le voir dans les prochains jour. » j’appréciais beaucoup son père. Et il était vraiment sympathique il fallait l’avouer. Mon dernier coup de filet. Oui je n’en étais pas peu fier. A défaut d’avoir des sentiments je me plongeais soit dans le boulot soit dans les soutien-gorge. C’était bien plus rigolo et ça faisait de moi quelqu’un de plutôt efficace.

« C’est vrai, c’est une très bonne raison pour aller bien ! » je souris très largement et regardais un peu autour de moi. Le bar était assez rempli, c’était plutôt normal, il faisait assez froid dehors, alors autant se réchauffer comme on peut hein. Je reportais mon attention et déplorais à voix haute le peu de temps que nous passions ensemble. « J’espère bien qu’on le rattrapera oui ! » et j’y comptais bien en effet ! J’avais parlé de me fuir totalement au hasard, c’était juste une manière de la faire culpabiliser qu’on ne se voie plus aussi souvent qu’avant. Mais pas méchamment hein, juste … je me montrais un petit peu taquin quoi. C’était tout moi ! « Tu sais très bien pourtant que je n’ai de l’ange que ma bouille. » je souris largement touché par ses mots flatteurs.

Elle avait un portable hein. En effet c’est le cas. Je baissais les yeux et haussais les épaules. « bon d’accord tu as raison, j’aurais aussi pu t’appeler ! » elle proposait de passer à une boisson d’adulte, ce qui n’était pas fait pour me déplaire. « En voilà une bonne idée. » je bus aussi une large gorgée de ma boisson « buvons autre chose ! » même si c’était très bon passer à quelque chose de plus fort était tout aussi agréable. « Et puis c’est Noël il fait froid dehors. » alors qu’elle appelait le serveur je remarquais des regards en coin, quelques filles semblaient m’avoir vu. Je soupirais. C’était donc vraiment si facile. Je me rapprochais donc d’elle pour laisser voir que je n’étais pas libre ce soir. Bah quoi ! je sais être un gentleman parfois vous savez, oui c’est difficile à croire mais bon ! « Le programme ? Mais je le laisse entre tes mains, c’est toi qui m’as fait venir ici, c’est toi qui choisis. Je suis tout à toi pour la soirée. » je regardais le serveur et commandais « Une Vodka pour moi s’il vous plait, et pour la jeune femme ? » dis-je en me tournant vers elle pour qu’elle commande.

Une fois la commande prise je passais ma main autour de ses épaules et la serrais contre moi doucement. « Bon alors missy, c’est quoi le programme !? » dis-je un large sourire aux lèvres.

« Moi je » « moi je » Oui c’était certainement les mots que j’utilisais le plus. Bon ça et « doloris » en fait, mais bon. Je suis comme ça, que voulez vous, je n’en ai pas la moindre honte. Je n’ai pas la moindre gêne, oui je suis beau, oui je suis génial, et oui je suis talentueux pour ce que je fais. Mangemort à temps entier, je dévoue ma vie à la torture. Le crime. La douleur, la mort. C’était tellement jouissif. Un psy vous dirait que je fais une déviation pour ne pas voir en face mes soucis, mais je m’en tape, foutu psys !

« j’espère bien que tu vas en profiter, si tu savais la soirée que j’ai décliné pour passer du temps avec toi ! oh la la » je m’amusais et souriais largement, oui je ne faisais que la taquiner, je l’adore Astor, elle est trop fun. Franchement elle a de la répartie, elle est belle, elle sait s’amuser ! C’est la femme parfaite quoi. J’arquais un sourcil provocateur et la regardais un large sourire aux lèvres. « Nous sommes en effet un vrai duo d’enfer, ça c’est certain ! Je saurais me montrer digne de ta compagnie va, ne t’inquiètes pas pour ça ma belle. » je me penchais vers elle et déposais un baiser sur sa joue juste à la limite de ses lèvres. Vicieux ? Non plutôt joueur !

Nous parlions de son père, et oui j’irai le voir, oh mais encore mieux s’ils avaient un nouvel engin de torture. Mes yeux se mirent à briller comme un gamin à qui on lui annonce que le père noël est en avance. « Oh bon sang, dis lui que je passerais avant la fin de la semaine alors, j’ai hâte de voir ça. Et puis ça fait un moment que je ne l’ai pas vu, il faut bien que je prenne des nouvelles de lui aussi un petit peu. Enfin pour le moment, on s’occupe de la fille hein ! »

Me trouver avec elle était toujours agréable et nous retrouvions notre complicité passée. Elle m’avait tellement manqué. « C’est toujours bien plus intéressant un diable, au moins on s’amuse bien. N’est ce pas ! » je lui adressais un nouveau clin d’œil et descendit d’un coup ce délice de boisson. Oui j’aurais pu appeler. « Oui je sais, je suis un homme très occupé tu sais Astor ! » voyant qu’elle semblait bouder encore plus je me penchais de nouveau vers elle pour prendre sa main et y déposer un baisemain. « Veuillez accepter mes plus plates excuses. » puis je relevais les yeux vers elle et d’un œil sournois je continuais « Pour y remédier dorénavant je vous harcèlerait mademoiselle ! »

Non en effet le froid n’était pas au rendez vous. Je commandais tout de même de la Vodka et sur surpris qu’elle me prenne le bras, mais après tout pourquoi pas. Je regardais les filles à la table en face faire une moue dégoutée. « Attends on peut les rendre jalouses encore mieux ! » je déposais un baiser dans son cou après qu’elle ait passé commande. Je lui laissais le programme. A elle de décider. Boire un verre à des évènements positifs et négatif. Sans mentir. Alcool. Danse sur les tables. Ne pas dormir. Fête. Voilà un programme plus que réjouissant. Mais je devais me soumettre ! J’arquais un sourcil à cette idée. « Hm … bien considère moi ton humble esclave pour cette soirée de débauche à venir ! »

Mais elle se relevait tout d’un coup quand le serveur arrivait avec nos boissons. Je soupirais un peu déçu, j’aimais bien la sentir près de moi. Mais bon. Elle levait son verre à ma bonté et mon courage, je souriais fier et arrogant comme tout. Il ne fallait pourtant pas de courage pour passer la soirée avec elle c’était plutôt un plaisir qu’autre chose. Mais je ne dis rien. A mon tour de lever le verre et de dire. « Et moi je lève mon verre a toi, ma chère Astor, qui malgré toutes cette séparation me connaît toujours sur le bout des doigts. A toi et ta beauté grandissante. A toi et ton programme de rêve ! » je souriais largement et pris une gorgée après avoir trinqué. Bien sûr !

J’aimais la faire languir ainsi. Elle était jolie et même bien plus encore, ce n’était pas un secret. Regardez la ainsi pomponnée. Elle était vraiment magnifique, je décapiterai n’importe qui qui dirait le contraire. Alors pourquoi ne pas profiter de cette beauté hein ? Mes lèvres près de sa bouche me firent frissonner mais aussi sourire. Elle me parlait du nouvel engin de mort que mon père avait mis en place. Enfin non plus précisément de l’engin de torture, et j’avoue que j’avais envie de le voir ce truc. C’est qu’elle savait s’y prendre la petite pour m’avoir dans ses filets. Parlez moi de torture, de manière de faire souffrir des moldus et je suis aussi doux qu’un agneau. « J’ai hâte de voir ça. D’ailleurs si nous n’étions pas en plein rendez vous galant je serais de ce pied allé voir ton père pour lui demander de me montrer ce chef d’œuvre. » je souris largement sachant très bien que ça ne lui ferait pas plaisir. « Mais j’ai bien dit, si nous n’étions pas en plein rendez vous galant voyons ! je n’abandonnerai pas une belle femme ainsi pour un objet de torture ! » je souris de nouveau et la regardais avec attention. Oui ce soir j’étais là pour elle, combien de fois dans la soirée est ce que j’allais devoir le dire.

Je ne l’avais pas contacté, et j’appréciais son père, un très respectable homme c’était certain. « Tu t’occupes très bien de moi je te rassure Astor. Tu t’es toujours très bien occupé de moi à ce que je peux me souvenir. » je souris largement puis dit d’un air entendu « A moins que tu aies changé depuis le temps. » oh le vilain Sinnéad qui fait des vilains sous entendus pervers !

Mais je m’excusais, je pouvais aussi être un gentleman, oui parfois, comme quoi il faut croire aux miracles. Quoi que ici en l’occurrence le miracle s’appelle bel et bien Astor, jamais je ne présentais mes excuses sinon ! « Prends le temps qu’il te faudra pour me pardonner. Je suis un homme patient. » je souris de toutes mes dents et fit un clin d’œil à la jeune femme. Je lui proposais de la harceler en contre partie. Et je vous pries de croire que je sais le faire. J’arquais un sourcil « Oh je n’ai pas peur, des petites pénibles j’en ai connu des tas. Je te harcèlerai jusqu’à ce que tu craques, attends … » je sortais de ma poche un petit agenda à la couverture de cuir marron. « Laisse moi noter ça quelque part ! » et toute la semaine et les mois après j’écrivis en capitales « HARCELER ASTOR ».

Mes lèvres se posaient sur son cou et j’y découvris tout un monde de douceur, et un parfum agréable. Ah bon sang, que l’on était bien là. Mais il fallait se reprendre. Ce n’était qu’un jeu pour décourager les gamines de la table d’en face. « Voilà avec ça elles vont fantasmer toute la nuit. » je me retirais à regrets humant une dernière fois son parfum délicat.

Je lui laissais la suite de la soirée entre les mains, elle n’avait qu’à décider j’aimais bien les filles qui avaient de la poigne et qui savaient décider et non toujours se laisser porter. Et je savais que c’était dans les cordes d’Astor. D’ailleurs elle me faisait déjà part de ses idées. Des idées très intéressantes. Je souris largement quand elle me dit qu’une femme avec trop de pouvoir pouvait être dangereuse. Je hochais la tête. « J’en suis totalement conscient ma chère, mais je sais que vous ferez bon usage de ce pouvoir. Je n’accepte pas d’être l’esclave de n’importe qui, vous le savez bien ! » je ne pus m’empêcher de sourire largement. Oui elle le savait ce n’étais jamais elles qui menaient la barque. Ou si peu. Ou je leur en laissais l’impression seulement.

Trinquer avec elle pour des bonnes et mauvaises choses, bonne idée. Mais elle semblait peu contente de ma manière de trinquer à sa beauté. Je soupirais … ah les femmes. « Ah vous les femmes. Il est vrai que ce toast ne répond pas à ta beauté. Attends je vais me rattraper. » délicatement je me penchais vers elle et l’embrassais avec fougue. « C’est mieux ainsi ? » dis-je avant de boire une nouvelle gorgée puis en fait … tout le verre. Elle recommandait au serveur plusieurs verres. Je re commandait de la vodka pure. En plusieurs shots. « Vodka. En shooters. » je fis un large sourire alors que le groupe de files derrière se mirent à glousser un peu plus fort que d’habitude. Bon sang … « Sachez, très chère maitresse que ma résistance à l’alcool est assez élevée ; et que mon physique d’Apollon n’est qu’une apparence. Je sais quand il le faut me transformer en Dionysos ! »

Elle trinquait à son tour. Au vingt meurtres, ça elle pouvait en être fière. A sa victoire contre le vice, oh mais pourtant c’est tellement bien de faire ça !? et la défaite contre cette Mary Brighton. Oh on la trouvera Astor, j’en suis certain ! « Pour ma part je trinquerais à mon cher Damian qui je le pense viendra bientôt me demander de le former pour être Mangemort. A mes nombreux meurtres de Moldus dont personne ne parle dans les journaux, et surtout, le plus important toast de tous : a l’absence de ma jolie Astor dans ma vie. Je promets que ça ne se reproduira jamais. » je n’avais rien de spécialement négatif à dire, je ne suis pas une personne compliquée, et je ne me venge pas. J’avais déjà eu vengeance pour ma fiancée il y a bien longtemps. Maintenant … je tue. C’est tout. Je pris mon verre et lui tendis le sien. E d’un œil défiant dit « Cul sec !? »

Petite Astor, toute choue Astor. Je souriais en la regardant, c’était vraiment une personne formidable. Une mangemorte exceptionnelle. Mais que dire de la femme qu’elle était. Splendide ? oui certainement et au moins une bonne centaine d’autres adjectifs mélioratifs. Et j’aimais la faire tourner en bourrique. Je ne sais pas qu’elle est entichée de moi, non mais je ne doute pas que, et ce comme la plupart des filles, elle m’apprécie beaucoup. Alors oui j’aime l’embêter, la taquiner, jouer avec ses nerfs ou lui laisser miroiter des choses ; même si au final rien ne se passera, je veux dire pas de relation longue, pas depuis qu’elle était morte. Pas depuis que je l’avais vue en robe de mariée tâchée de sang. Non relation longue rimait avec ça a présent pour moi. Et je ne voulais ni vivre ça de nouveau, ni ça pour une femme, et puis ne pas s’engager à ses avantages. Pas de brosse à dents à partager, ni de repas, ni d’horaire fixes à respecter.

Si je suis sage cette nuit elle m’enverra le voir. Ah oui ! « Oh, mais je suis toujours sage moi. Surtout la nuit tu le sais mieux que moi ! » je lui souriais très largement. Bah quoi c’est vrai non, du moins au moins à moitié. Tout le monde change oui en effet, tout le monde change un peu même moi … « Je suppose oui, tout le monde change on est en constante évolution. » je levais les yeux au ciel et la regardais avec un air fataliste. Non ce n’est pas le moment de faire des grandes considérations philosophiques. Non ce soir c’est beuverie jusqu’u bout de la nuit. Elle se vexait. Oh oui. Un large sourire sadique se dessina sur mon visage alors que je lui répondais en reprenant sa main pour y déposer un baiser tel un gentleman. « Pardonnez moi de vous avoir vexée milady, vous ne m’y reprendrez plus » j’arquais un sourcil et souriais doucement.

Je remplissais mon carnet de « rappels » de la harceler, même si je n’en aurais pas la moindre utilité. Cette idée est bien trop intéressante pour que je la laisse s’échapper de mon esprit torturé et tortueux. Mais elle pris mon carnet et rajoutais plein d’annotations un peu partout que je regardais par dessus son épaule. Elles me firent sourire.

Ce que j’allais lui donner pour fantasmer toute la nuit ! « Ah parce que tu comptes dormir cette nuit ? » je souris largement. « Et puis toi tu m’as tout à toi pour fantasmer toute la nuit. Les fantasmes pourraient devenir réalité, qui sait après tout !? »

Ainsi elle ne me trouvait pas assez … sincère et honnête. Ah oui ? Je m’empressais alors de l’embrasser avec fougue. Et je sentais bien que ça lui plaisait puisque sa main passa dans mon cou et que le petite coquine répondait aussi à mon baiser. Ce n’est pas encore tout à fait ça ? Bon sang que veulent les femmes. Le romantisme les roses les bougies, le tralala. « C’est pour ça certainement que tu as répondu à mon baiser bien entendu. Attends un peu je vais te montrer moi si c’est pas tout à fait ça ! » cette fois ci je m’approchais plus près d’elle la forçant à se lever et passant ma main sur ses hanches je la fit pivoter en arrière avant de me pencher sur elle comme dans les films et l’embrasser avec une passion débordante. Puis je me relevais et attrapais mon verre que je bus avant de retourner m’asseoir.

« Dionysos à nous. » oui ces deux dieux pouvaient me caractériser autant l’un que l’autre. La beauté et l’ivresse. La débauche et la force. Je trinquais donc. Damian était une de mes plus grandes fiertés même si je ne le lui disais pas assez souvent. Je lui proposais avec un air de défi un cul sec. Bien entendu j’étais partant. Et elle me suivait, je ne vois pas comment elle ne l’aurait pas fait. J’étais à présent digne du surnom Dionysos « Parce que je ne l’étais pas avant ça ? » dis-je en faisant une moue boudeuse. Puis elle recommandait des boissons. Téquila paf ! Hmmm, elle a vraiment du gout Astor. « Non je suis capable de tout tu le sais bien. Mais … je m’interroge quand à tes intentions. Est ce que tu ne voudrais pas m’enivrer pour ensuite abuser de mon corps d’albâtre ? » je rajoutais un « pfft » mais ne refusais tout de même pas.

Par contre la suite des règles … « Comment ça plus d’égalité. Est ce que tu as perdu toute once de féminisme pour énoncer cette règle. Deux pour un homme un pour une femme. Soit un homme est plus résistant qu’une femme ? Tu sais qu’il y a plein de femmes qui se sont battues pour que vous puissiez COMME NOUS ne boire qu’un verre. Tu remets en question ces générations de féministes là, attention. »

Mais son attention était déjà ailleurs. Une musique, elle voulait danser. Oh bon sang, elle était inépuisable et moi je n’aimais pas trop danser. Du moins quand ça n’était pas … nécessaire. Je ne dansais pas dans ma douche, dans mon appartement quand j’étais seul. Non chanter à la limite pourquoi pas mais … Mais elle m’attrapais par la main et je me retrouvais déjà sur mes pieds. Elle posait sa main sur mes hanches. « Ohh, intéressant. » je me rapprochais un peu d’elle et bougeais bon-gré mal-gré au rythme de la musique. Puis elle déclarait vouloir me faire une confidence. Une chose qui n’avait pas changé. Et puis elle m’embrassait sans que je ne m’y attende. Ce qui fut assez agréable je dois bien l’avouer. Non disons le carrément agréable. J’embrassais toujours aussi bien. Mais interdiction de sourire. Roooh merde c’est même pas drôle. Quelle rabat-joie. Pour toute réponse je me contentais donc de lui tirer la langue.

Elle lécha ma main et la sienne avant d’y mettre le sel. Je regardais le verre qu’elle me tendait en arquant un sourcil. « Je suis toujours prêt voyons ! » un large sourie aux lèvres je léchais le sel rapidement puis frappais le verre sans en foutre partout –ouais des années de pratique y’a que ça de vrai- je le vidais d’un seul trait et mordais dans le citron après avoir retourné le verre sur la table. Je repris la salière et réédita la même action aussi rapidement puis la toisais. « Allez … a toi ! » j’avais hâte de voir ça !

J’étais un vrai diablotin en réalité. Oui je sais que ça ne vous surprend pas vraiment. Mais c’était pourtant bien le cas. Et pourtant je devais peut être me calmer. Vous voyez, j’ai quand même un … j’allais dire un enfant. Mais Damian n’est que mon neveu, et pourtant je le considère tellement comme un fils. Je l’ai élevé avec Andréa. Ma … hm non je ne devais aps penser à elle sinon la soirée allait être gâchée et j’en connais une qui allait être déçue. Et puis je n’avais pas besoin de penser à elle. Elle était tout le temps là, avec moi. Elle m’accompagne à chacun de mes pas. Et Damian. Ah Damian. Oui je ferais tout pour lui, c’était étonnant quand mon me connaît, quand on connaît mon mode de vie. Et pourtant il est bien la seule personne qu’il me reste encore de ma famille. et je tiens énormément à lui. Certainement bien plus qu’il ne pourra s’en douter un jour. Seulement là n’était pas la question. Et Astor connaissait ma prétendue sagesse. Oui je ne pouvais pas lui cacher ça. Je soupirais et levais les yeux au ciel alors qu’elle me dévisageait de haut en bas. Non mais quoi !? Petite profiteuse. Oui je sais que mon corps est parfait.

« Bien sûr, on change tous, mais on ne change pas radicalement. Par exemple, j’ai toujours su que malgré la distance entre nous on pourrait toujours se retrouver pour parler de tout et de rien. » je souriais doucement « C’est ça la communauté mangemort ! » c’était comme quand Andréa était partie pour étudier à Durmstrang, je savais que je la retrouverais. Et jr l’avais retrouvée. J’étais certain de retrouver Astor. Et puis elle pouvait compter sur moi autant que je pouvais compter sur elle. Je lui adressais un clin d’œil.

Non nous ne dormions jamais quand nous étions ensemble. C’était tellement mieux de profiter au maximum tous les moments ensemble. Parce qu’ils étaient toujours assez géniaux. « tu fais bien. C’est également mon point de vue sur la question. » je souriais largement. « Tu sais quoi ? » demandais-je intrigué.

« Hen mais la mauvaise foi. Je sais très bien quand une langue se trouve dans ma bouche sans que je sois allée la chercher Astor ! » et puis pour prouver que je savais bien embrasser, et pour en profiter aussi très largement au passage hein, soyons honnête, je recommençais et l’embrassais comme au cinéma. Parce que oui je pouvais parfois me montrer romantique. Bon pas très souvent hein. Mais quand même ça peut arriver. Comme quoi tout peut arriver. Elle répliquais que j’étais manipulable. Je fis un large sourire. « Je ne vous savais pas aussi demandeuse de mes baisers miss Lovecraft ! » je souriais et me rasseyais simplement à ma place. Il y avait pire comme manipulation quand même. Si c’était pour m’extorquer des baisers ça allait hein.

« Hé oui le seul et l’unique Dionysos » je bombais le torse fier comme Artaban. Du moins en apparence. Je n’y croyais pas réellement, mais c’est quand même bien marrant de se faire mousser comme ça ! J’arquais un sourcil oui elle voulait peut être me faire boire pour abuser de mon corps. Non même j’en étais certain. Mais qu’on se le dise. Elle n’en avait pas besoin. Ce qu’elle prenait un malin plaisir à me rappeler. Je soupirais. « C’est bien pour ça que je m’étonne de tes pratiques de ce soir Astor. Tu n’as jamais eu besoin de ça pour obtenir mon corps ! » je souriais en coin avec un petit regard pervers. Qu’elle me dise que je mentais tiens ! Et ses mains sur mon corps, la proximité de sa peau était enivrante. Presqu’autant que tout l’alcool présent dans ce bar. Elle déposais un baiser à la commissures de mes lèvres et ses paroles me firent légèrement rire. Je posais ma main sous son menton et la forçais à me regarder. « Oh mais je n’ai pas peur de toi ! » j’arquais un sourcil et posais ma main sur son genou et la remontait vers sa cuisse. « très chère Astor ! » et puis je reposais ma main baladeuse sur la table.

Les shooters. Et le feminisme. Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire. Non non. Je n’avais rien à dire là dessus. Certes les femmes je les utilisais, mais je leur reconnaissais la toute puissance sur nous pauvres hommes démunis face à elles. « L’horizontalité de la femme est sincèrement son meilleur atout ! » mais je me créais un rôle de machiste. Rôle simplement. J’avais été un des premiers à féliciter Andréa d’être mangemort. J’admirais Bellatrix. Oui j’aimais les femmes. Et surtout les femmes mangemort. Dans notre monde être une femme n’était pas simple, et surtout pas si on est mangemort. Je n’écoutais pas son laïus mais j’en saisissais quelques mots. Je souriais doucement. « je ne te savais pas si facilement manipulable Lovecraft. J’ai eu exactement ce que je voulais de toi. » un large sourire se dessina sur mon visage. « Si tu ne remets rien en cause alors ! » dis-je avec un très large sourire. Oui oui de toutes manières j’étais d’accord avec elle.

Danser mais elle voulait ma mort cette chipie. Non je n’aimais pas vraiment ça. On dirait que j’ai des palmes ou un truc du genre aux pieds. Je n’ai pas vraiment le rythme dans la peau. Alors ne parlons même pas de coordination. J’étais vraiment désespérant dans la matière. Mais elle m’embarquait sans me demander mon avis. Je n’avais pas le choix avec elle de toutes manières. Elle me trimballait comme un pantin sans ficelles. Je devais avoir l’air bien niais tiens. Je n’essayais même pas de la suivre, ou de suivre le mouvement de la musique parce que ça aurait alors été encore bien pire ! Et puis elle finissait pas m’embrasser avant de me sermonner. Pour toute réponse elle eut ma langue tirée. Bah quoi ! oui je suis un peu gamin encore, et alors ?

Tequila PAF ! ouais ce truc porte quand même vraiment bien son nom. Et ce n’est pas mauvais, en fait c’est surtout le petit rituel qui me fait bien rire. Lécher, frapper, boire et enfin mordre. Mais c’était bien sportif. Quand ce fut son tour elle en mettait la moitié à côté. Je fis un léger signe de la tête désapprobateur, oh pas sérieux hein. Elle m’éclaboussais avec sa main pleine de téquila et je soupirais avant de la lui prendre et de lécher ses doigts « Ca ne se gâche pas la Téquila ! » et sur ses doigts elle avait encore meilleur gout ! mais ça je ne le dirai pas. « Bon nouvelle règle. Si tu en fous partout tu as un gage ! » je ne pus me retenir de rire un peu sadiquement. Bah quoi. Au moins mes années de pratique seraient utiles ! « Pas de non possible ! » et je recommençais le petit manège. Un nouveau verre. Mais voilà qu’elle m’en tendait deux nouveaux. A boire l’un après l’autre. Je soupirais puis haussais des épaules. « Alors … prépare toi à l’être ! » et je m’exécutais immédiatement, sel, lécher, frapper, boire, et citron à peine le premier verre était retourné que je léchais à nouveau le sel qui restait –en faible quantité à présent- frapper ; boire, et le citron une nouvelle fois. Hmmmm je crois que l’alcool commence un petit peu à monter à mon cerveau. Et je ne dis pas ça parce que je vois une sorte d’auréole au dessus de la tête d’Astor. Enfin si parce qu’on sait tous qu’elle aurait plutôt l’air démoniaque et les petites cornes rouges en fait. « A toi, deux d’affilée ! » je poussais vers elle deux verres et fis signe au barman de venir. « Est ce qu’on pourrait avoir quelque chose à manger. Des chips des biscuits salés, bref des trucs pour éponger quoi, sinon mon amie va tomber ivre morte dans votre bar, ça serait con hein !? » je souris largement. Oui j’étais un muffle.

« Tu restes mon mangemort préféré… » je souriais largement. Je ne pouvais pas vraiment dire que c’était réciproque. Parce que d’une ça blesserait mon égo. Deux ça serait reconnaître qu’elle comptait plus qu’elle ne devrait peut être. Et trois si elle était très importante pour moi, elle n’était pas non plus la seule qui comptait. Mais alors en temps que compagne de soirée. De beuverie. Et même parfois de nuitée. Oui en effet elle était ma préférée. Mais vous me connaissez, je ne m’attache pas. Ou du moins je ne m’attache plus. Ce n’est pas moi ces choses là. M’attacher, aimer, s’arrêter sur quelqu’un. L’amour te prend et te laisse sans voix, sans l’autre un jour ou l’autre. Pas question de repasser par là. Pas question de même l’envisager mon mode de vie me plaisait tellement. Mais peut être que Damian aimerait une nouvelle mère, une figure maternelle. Ou tout au moins une figure maternelle. Mais il savait que je ne pourrais pas me marier. Que je ne pourrais jamais avoir d’autre femme auprès de moi que cette photo d’Andréa sur la table de chevet. Mais les souvenirs de mon amour passé n’avaient pas lieu et la bouille d’ange d’Astor les dissipait tout de suite. Je ne disais donc rien de tout.

« Non, je ne sais pas, mais j’ai hâte de le savoir. » je la regardais sans comprendre. Quoi ? Oh je crois qu’on a pas tout suivi là. Bien la preuve que l’alcool qui doit déjà couler dans nos veines a commencé son action dévastatrice. « Rien du tout, tu me disais savoir quelque chose, et je te demandais quoi … » je souriais largement, nous nous emmêlions déjà les pinceaux, c’était beau tiens ! « Mauvaise foi ?! Qui ça ? Moi ! Calomnie ! » je soupirais doucement « Oh oui une très mauvaise foi même je dois le dire ! »

« Je feins donc si mal l’indifférence ? » je souriais largement un de ces sourires de vainqueurs et ne répondit rien lui laissant le soin de prendre pou elle la réponse qu’elle voulait. Non non, je ne répondrais pas qu’elle imagine ce qu’elle veut. L’embrasser était une chose très agréable alors dès que je pouvais le faire je ne m’en gênais pas. Et c’était certainement pas ces quelques verres d’alcools qui allaient m’en empêcher hein. Peut être même plutôt le contraire ! « Je suis très câline, tu es bien placé pour le savoir, surtout après un ou deux verres, ça doit être l’effet vodka ! » j’arquais un sourcil amusé puis hochais positivement de la tête. Oui je le savais. « Oui je le sais, et ce n’est pas pour me déplaire miss Lovecraft, tu le sais très bien d’ailleurs toi aussi ! » je souris doucement et observais un peu les alentours. Les regards étaient souvent posés sur nous et j’aimais ça. J’aimais la mise en scène moi. « Elle a bon dos la vodka ! T’aimes juste mes câlins, admets le bon sang Astor qu’on puisse passer à autre chose ! » je la taquinais. Peut être que c’était un peu vache. Mais oui ça l’aurait été si j’avais su ses réels sentiments pour moi. Oh je savais bien que je lui plaisais, oui, mais pour moi c’était pareil que la manière dont elle me plaisait aussi. On ne niait pas notre attirance pour l’un et pour l’autre, mais sans qu’il n’y ait de sentiments, non ? du moins de mon côté le « contrat » étais ainsi. Si j’avais su que ça pourrait la blesser je ne dirais certainement pas ce genre de choses. J’étais peut être un rustre et un salaud, mais je ne voulais pas faire souffrir. Ou du moins, je ne voudrais pas la faire souffrir ELLE ! Non pour qui je me prends, elle est bien la seule fille que je ne voudrais pas faire souffrir hein. Les autres … j’m’en tape comme de mon premier boxer !

« C’est vous mon cher qui avait sous-entendu que je cherchais à tirer avantage qu’un quelconque état d’ivresse de votre part, en réalité je sais bien que votre corps j’en fais ce que je veux ou presque ! » Je souriais doucement comment voulez vous qu’avec de tels propos je puisse réellement deviner qu’elle pourrait avoir des sentiments pour moi ? Puisque comme moi elle se met à blaguer sur notre attirance. Qui pourtant est réellement là. Et … réellement réciproque ! J’arquais un sourcil tout de même. « Ah oui. Et là … maintenant par exemple. Tu en ferais quoi de mon corps ? » je la regardais avec autant de provocation que ses paroles. Ce jeu était dangereux. Très dangereux même. Mais je n’avais pas peur. Pas d’elle. Pas de la situation non plus. J’aimais jouer avec elle et ses sens. Oui vilain petit Sinnéad qui est tout tentateur. La peur n’était pas de mise ici, le jeu par contre … « Tant mieux parce que je ne cherche absolument pas à te faire peur ! » je souris de toutes mes dents. « J’espère bien, et puis je demande à voir ça ! » je n’avais pas peur d’elle, mais … je savais bien qu’il ne fallait pas la sous-estimer. Et puis je savais qu’elle savait incarner la peur et même la terreur quand il le fallait. L’un comme l’autre étions mangemorts, je vous prie de vous en souvenir. Je fis un sourire un peu niais.

Puis vint le discours féministe que –mea culpa, mea maxima culpa- j’avais commencé. Et elle s’enflammait telle un flambeau de la liberté de la femme. Fière guerrière defenseuse de la caus féminine et féministe je la regardais amusé. Oui je n’avais que du respect pour les femmes … enfin pour les femmes mangemorts. Les autres c’est une toute autre histoire. Mais je me gaderai bien de lui donner la satisfaction de le savoir. Pourtant j’avais toujours admiré Bella, j’avais toujours été à ses côtés à elle … et puis il y avait eu Andréa. Mais je me contentais de continuer dans mes boutades habituelles, sexistes de macho de supermarché « Je ne dirais pas notre meilleur atout, il est simplement celui auxquels vous êtes le plus sensibles étrangement ! » je souriais. « C’est de loin celui qui m’attire le plus. »

Puis je lui avouais l’avoir menée là ou je voulais qu’elle soit, à savoir inspirée, nerveuse mais surtout, prête à répliquer. « Je suis curieuse de savoir ce que tu voulais de moi. C’est le fait de jouer avec mes nerfs qui t’amuse ? » je hochais positivement de la tête « Pas réellement. Bien que ça soit très amusant. Non, mais par contre j’avoue apprécier beaucoup te voir aussi inspirée et vaillante. C’est un régal pour les yeux ! » je souriais doucement.

Danser, la danse n’était pas du tout mon point fort, je crois même que c’est bien la chose que je déteste le plus dans ce bas monde. Ci ce n’est pas plutôt les membres de l’Ordre du Phénix. Mais disons … que les deux ne s’allient pas en général, bien heureusement. Mais je me laissais guider par ma partenaire pour la soirée. Astor adorait elle danser, et elle connaissait ma faiblesse pour les jolies filles. Je ne pouvais pas résister. Bon gré mal gré, je me laissais entrainer et bougeais, uniquement par sa faute et en la suivant, sur cette musique qui m’était inconnue ! Je soupirais elle poussait le bouchon un peu trop loin, mais que voulez vous, je suis le premier à la taquiner, à l’embêter. Parfois il faut bien que ça soit dans les deux sens … hein ? L’alcool me montait de plus e plus au cerveau. Oh bon sang Astor dans quel état est ce que l’on va terminer la soirée ?

La téquila paf arrivait. Et je m’exécutais pour les yeux de ma jolie demoiselle. Pour l’épater. Pour la faire rager aussi. Deux verres, elle exagérait mais il n’y avait pas de défi qu’un McHolt ne relevait pas. Qu’on se le dise ! Elle faisait tomber de la téquila et je m’empressais de ne pas perdre une seule goutte du précieux liquide qu’elle avait répandu sur sa main et son bras. Je lui annonçais un gage si elle renversait son verre. Voilà qui me permettrait de m’amuser un peu moi aussi, puisqu’elle compte me faire boire comme un trou à ce qu’il semblerait. « Je suis profondément désolé d’avoir osé gâcher un breuvage aussi délectable, bien qu’il n’est visiblement pas été perdu pour tout le monde ! » oh oui ce n’était pas perdu non c’est sûr. « Tu peux préparer ton gage, je ne mets pas beaucoup d’espoir dans ma réussite ! » je souriais de toutes mes dents. « Mais je compte bien là dessus ma chère Astor ! » A mon tour de recommencer. On pouvait dire j’étais beau joueur, et je ne me défilais pas. Seulement, monsieur marteau piqueur commençait une symphonie dans mon crane. L’alcool n’est pas toujours mon ami, et la teq’paf … c’a te fout de ces coups de fouets … Je lui tendais deux verres, chacun son tour hein. Je la regardais innocemment. Oui bon … hm sans commentaire.

« Et après c’est toi qui ose me dire que je cherche à abuser de toi... » je souriais de toutes mes dents. « moi ? » dis-je d’une petite voix toute innocente qui ne me convenait pas du tout. Mais j’allais ajouter quelque chose seulement elle avait pris les devants. Et pris le verre. « AH AAAAH ! » je pointais du doigt les gouttes échappées. Et puis le second shooter ! « Tu le fais exprès » je souriais largement « Qu’est-ce que je disais ! Je ne pouvais pas y échapper ! Quel sera mon gage? » je me mis à réfléchir doucement, quel gagneje pourrais bien lui demander ? « Hm … quel gage pourrais tu donc avoir mademoiselle … » j’en profitais pour demander à manger. Oui hein parce que bon tout cet alcool avait du mal à se caler dans mes veines, il nous fallait manger, éponger surtout. « TU VAS DANSER SUR LA TABLE ! » je souriais largement et en profitais aussi pour la « débiner » auprès du serveur. « Tomber ivre morte ! Jamais de la vie, la nuit sera longue je l’ai imposé, il faudra donc tenir la longueur ! » je me mis doucement à rire. Le serveur quand à lui devait déjà en avoir marre de nous. Je pris les biscuits et en mangeais une poignée comme s’ils étaient de l’eau après un voyage de trois mois dans le désert.

« Plutôt que de faire le malin, continue donc sur ta lancée ! Et s’il y a une seule goutte de téquila à côté, un gage pour toi aussi ! » elle avançait déjà vers moi les deux shoots suivant. Hééé deux secondes laisse moi un peu respirer. « Quoi ? Depuis quand je suis soumis aux gages ! Je suis déjà ton esclave pour la soirée ! Ca ne te suffit pas !? » mais bon son regard me laissait comprendre que je n’avais pas vraiment la liberté de dire non. Je recommençais donc l’opération. Sel. Frapper. Boi- MAIS ! ASTOOOOOR ! Elle venait de me bousculer et eut pour effet de me faire renverser mon verre sur mon Tshirt. « Mais quelle tricheuse ! » le pire était qu’elle faisait sa danse de la victoire là ! Je vis le barman nous regarder avec inquiétude. Ah oui mon coco, certes on va consommer … mais il y aura des désagréments aussi ! « Oh quel dommage ! Tu aurais dû être un peu plus attentif... Nous sommes donc à un gage partout si je ne me trompe pas? » Je fis mine de bouder et je ne touchais pas à mon second verre de tequila. Croisant mes bras sur ma poitrine, mon Tshirt était humide et sentait la téquila. Elle s’était installée sur mes genoux et tentais de caresser ma joue mais j’évitais son regard pour faire celui qui boude. « Mouais. Tu aimes tricher hein ! » d’un geste sec je passais une main autour d’elle pour la garder fermement contre moi l’empêchant de bouger et je pris mon shooter et le renversais dans son décolleté. « OHHHHH quel dommage je n’ai vraiment pas été très attentif dis donc ! ».

Elle se moquait de moi mais ça ne me dérangeait pas vraiment en fait. C’était plutôt agréable. Bah oui dans le sens où elle pouvait se vanter d’être une de celles qui me rendaient le plus fou. Oui elle avait cet étrange pouvoir et elle pouvait se permettre plein de choses assez étonnantes sans que je veuille me venger. Si vous voulez mon avis c’est le début de la fin ! Mais bon … bref ne parlons pas de ça ! Elle avait oublié. Je souriais de toutes mes dents. Blanches et bien alignées bien entendu. « Oh, je te troubles donc à ce point là !? » j’arquais un sourcil et la regardais avec un sourire en coin. Un sourire amusé. Oh oui j’aimais l’idée de la troubler. J’étais assez facile à contenter somme toutes vous savez j’ai toutes les filles à mes pieds, et on dirait bien que la jeune femme m’aimait bien.

Et puis je crois qu’elle était parfaite pour moi. Dans le sens ou parfois je vous jure on se croirait être en face d’une moi féminine ! Oh oui c’est très bizarre. Elle avait aussi mauvaise foi que moi c’était assez amusant à voir. Et je me demandais si j’étais vraiment comme ça moi aussi. Mais me connaissant bah j’en doutais pas vraiment mes amis … Je m’empressais de l’embrasser de nouveau. C’était très agréable ce contact avec elle. Oh je crois que j’ai un petit peu trop bu moi … je ne sais plu trop ce que je dis et ce que je pense … Ou peut être que si. Elle était tellement agréable comme jeune femme. Pouah. Sin … qu’est ce que tu penses. T’as trop bu mon pote. Elle me câlinait de nouveau. Je fermais un peu les yeux pour profiter du moment et puis souriais. Bah ouais c’était agréable d’avoir une femme qui vous fait des calins ! « Oh ça non ils ne me déplaisent pas ! » je me mettais à rire en même temps qu’elle.

Le regard des autres était très important. J’adorais constater qu’ils étaient en train de me regarder. Enfin … plutôt de NOUS regarder mais bon. La petite troupe de jeunes femmes regardait surtout vers moi je crois. Astor est une belle femme mais le clin d’œil que la blonde venait de me lancer était des plus équivoque. Je levais les yeux au ciel. De nos jours les femmes ne savent plus être subtiles. Et je savais bien que celle là n’avait qu’un rêve. Passer la nuit avec moi. Oui j’ai beaucoup d’assurance en moi. Mais hé, vous m’avez vu !? Je ne répondis rien à la blonde aguicheuse et reposais mon regard sur ma compagne de la soirée. Cependant je gardais en mémoire la tête de la délicieuse blonde. Qui sait peut être que demain, ou après demain je la croiserai « par hasard » dans la rue … je suis sûr que ça lui plairait ! L’alcool était une cible facile. Ou plutôt une protection. Dans ce cas on peut faire ce qu’on veut et dire « c’est pas ma faute j’ai bu ». Je riais doucement, non en réalité je ne faisais surtout que la taquiner. Ce à quoi elle répliquait que je n’étais jamais aussi sexy que quand je me sens irrésistible.

Je souriais doucement. « Donc c’est bien ce que je dis … je suis tout le temps sexy ! » je souriais largement et la regardait d’un air vainqueur. Mon sourire pourrait illuminer la nuit vu comme je montrais mes dents bien brillantes. Ouais j’étais qu’un crétin arrogant. Et je le savais. Qu’est ce que ça peut vous faire !? Chacun fait ce qu’il veut on ? et bah moi j’ai choisi de faire ça. Je suis beau, je suis magnifique, je suis sexy. Et je m’aime. Bah quoi, tout le monde m’aime, pourquoi je ne m’aimerai pas moi même ? hein je vous le demande. Où va le monde ! Et je continuais à la provoquer. Que ferait elle de mon corps hein … j’avais hâte d’entendre sa réponse. C’était comme me masser avec mon égo. Doucement j’approchais mon visage d’elle et déposais un baiser sur sa joue. Son « aveu » me faisait rire. J’arquais un sourcil. Il m’interpellait aussi. « Ah oui … alors j’aurais peut être intérêt à déplacer notre petite soirée dans un endroit un petit peu plus intime ? Non ? » je lui tirais la langue et déposais un nouveau baiser sur sa joue. Elle était mon égal. Elle savait autant provoquer que moi et je pense que c’est bien pour ça qu’on s’entend aussi bien elle et moi. Y’a pas à dire au moins quand on est à deux on s’amuse vraiment vraiment bien ! Je lisais dans ses yeux une chose indescriptible étais-ce de la fierté ou du jeu, quoi qu’il en soit je trouvais ça extrêmement agréable et bénéfique pour moi.

Peur … non je n’avais pas peur d’elle. Je n’avais jamais eu peur d’elle et ça ne risquait pas de commencer ce soir. Ou alors il faudrait VRAIMENT qu’elle fasse quelque chose d’inattendu. Et d’effrayant. Mais en temps que Mangemort des choses flippantes ou autre j’en avais vu, ou été l’instigateur plus d’une fois. Il est fort difficile de nous faire peur. Quo qu’à la réflexion si ça peut paraître absolument désuet pour un Mangemort, j’avais peur de l’engagement. Pas dans l’armée espèce de crétin. Dans les sentiment amoureux. Pas question d’y gouter une nouvelle fois, j’avais assez donné et on sait tous comment ça s’est terminé. Et puis … oh sa jambe qui remonte le long de la mienne. Ma cuisse contre la sienne. Elle caressait mon torse et puis mon visage. Ouuuh Astor qu’est ce que tu fais, tu essayes de me chauffer. En tout cas … lèvres dans mon cou. Je soupire. Elle venait maintenant taquiner le lobe de mon oreille. Oh bon sang que c’est agréable. Je ferme les yeux doucement et garde la bouche entrouverte. Vilaine … vilaine fille … « Pas le moins du monde » et comme ça elle s’en va … VILAINE FILLE ! je soupirais doucement puis avouais qu’elle avait raison « Touché » dis-je en français dans le texte. C’est le genre d’expression que l’on ne dit qu’en français hein, sinon ça n’a aucun intérêt.

Féministe hein … je le savais bien. Et c’était justement fort drôle de s’en amuser. Elle s’emportait et je ne pouvais que savourer la voir ainsi se défendre de mes remarques machistes. Je souriais largement. Oh bah oui l’homme a toujours raison de toutes manières, vous ne le saviez pas !? « Ohhhh, elle savent nous faire perdre la tête à nous pauvres hommes qui n’ont rien demandé » dis-je avec un air presque trop innocent pour sembler réel. Une femme qui pense c’est très agréable. Moi tant qu’elle ne parle pas trop … C’est tout ce qui me faut.

Danser. Non mais Danser ! MOI ! POUAH ! Et ça l’amusait par contre. Bon sang, enfin bon chacun son tour je suppose … Je soupirais. Et puis la téquila … shot, et encore shot. Et … encore shot ! Elle perdait mouahhaha, pas capable de faire une teq’paf sans en mettre partout. Faudrait peut être lui donner des cours ! Quoi ! Je n’étais pas innocent « Mais je suis parfaitement innocent, y’a pas plus innocent que moi ! » et elle avait presque réussi. Mais non … je souriais doucement d’un air vainqueur ! Et je lui donnais donc son gage. Bon s’en était pas vraiment un. Elle devrait danser sur la table. En fait c’était surtout agréable pour moi !héhé. Je la regardais donc monter sur la table et pris le paquet de biscuit dans mes mains pour en manger pas mal et ainsi éponger l’alcool de mon système. Elle dansait donc. Devant moi. Je souriais doucement et l’observais avec attention. Bah oui hein une belle femme a toujours mon attention. Surtout quand elle est Astor. Et surtout quand elle danse. Les autres la regardaient et me pris quelques secondes à vouloir casser la gueule de tous les babouins qui étaient en train de la mater sans vergogne. Bon en fait ça ne me détendait pas ! Même pas du tout, les hommes qui la regardaient me rendaient fou. L’alcool. Ou peut être l’attirance que je pouvais avoir pour elle. Bon sang … Astor … t’es folle. Enfin plus précisément tu me rends fou ! Elle se déhanchait et je la regardais. Comme un fou. Elle était tellement sexy. Et sensuelle. Et .. merveilleuse. Je fronçais les sourcils en tournant deux secondes les yeux vers les hommes qui la regardaient. Je soupirais doucement et pris quelques biscuits dans ma bouche. Et puis elle donnait un coup dans un verre qui allait se brise près de la tablée de garces. Ah bah non je serrerai peut être pas la blonde demain ou dans un avenir proche hein … Dommage. Je barman arrivait déjà et elle montrait la marque. Je levais les yeux au ciel, oh bon sang Astor … Elle continuait à danser comme si de rien n’était. Je souriais largement et continuais à manger. Les Biscuits. Et elle du regard. Mais la chanson prenait fin. Dommage. Gage réussi. Je fus tenté de lui dire que non qu’il fallait une seconde danse. Mais j’étais un homme de parole. Je hochais de la tête. Et ils se mirent à applaudir et déstabilisèrent la jolie Astor qui vint atterrir sur moi … ouais SUR moi. Je souriais doucement et passais mes mains dans son dos. Autant en profiter hein !? Je l’aidais à se relever alors qu’elle était pliée en deux de rire. Oh madame ne supporte pas l’alcool hein ! mouahah moi si très bien et puis j’avais pu éponger les verres pris par les biscuits, dont il ne restait d’ailleurs plus beaucoup à présent. Et vil, je les mangeais tous en un seul coup. Pas de biscuits pour elle !

Ah oui elle voulait m’imposer cette règle comme j’étais son esclave !? Je soupirais, pourquoi j’avais accepté ce fichu truc moi … qu’elle à se ridiculiser hein ! « Pouah ! Peut être oui mais moi je sais boire la tequila paf ! Je me ridiculise pas ! » Mais la traitresse jouait bien vite avec moi en me faisant manquer mon verre. Ce qui n’arriverait bien entendu pas en temps normal. Je savais boire la Teq’Paf, MOI ! « TRICHEUSE ! » m’insurgeais-je immédiatement. « Tsssss non tu as triché ! Quel que soit le mot que tu y mets, tu as triché. Vilaine tricheuse ! » je boudais. Ah bah non j’aurais aussi pu tricher. Cela dit j’en avais pas besoin vu son habileté. Hm … mais on ne m’avais pas si facilement. Je passais mes bras autour d’elle et lui renversais un shooter sur elle. Ah oui ! Et elle hurlait. Bien sûr je n’aurais pas attendu d’autre réaction. J’avais réussi mon coup ! Vla déjà qu’elle se secouait et soulevait son Tshirt. « Oh voyons Astor si tu veux retirer tes habits tu peux le faire hein ! C’est pas moi que ça va déranger ! » je lui tirais la langue. « Oui j’en ai conscience, mais c’est vous et votre coude qui avez tout commencé Miss Lovecraft ! » pouah gâcher un verre, tant pis ! Si ça la foutait en soutien gorge ce n’était pas gâché pour tout le monde ! « Parce que je ne supporte pas les horribles tricheuses mademoiselle Lovecraft, tout simplement ! » puis elle s’amusait à venir se coller à moi pour mettre du liquide sur mon Tshirt à moi aussi. Je soupirais … heureusement ça ne marchait pas ! « Seulement on sait très bien tout les deux que je suis loin d’être un gentleman mademoiselle ! Je ne suis pas doué de manières de ce genre. C’est bien dommage pour votre petit haut, que je trouve cela dit très joli. » je soupirais doucement puis l’observais, prêt à me protéger au cas ou elle me lancerais le verre dessus. Mais non elle me demandait de le boire. Hm .. je m’exécutais, en surveillant ses coudes.

« QUOI !? » je me mis à tousser, j’avais pas tout à fait fini de boire. Hm … quelle garce celle là ! Puis je me mis à réfléchir doucement. Abstinence hein… je souriais finalement et hochais positivement de la tête. « Bon d’accord. Pas de soucis, une semaine ce n’est pas si long que ça ! » je souriais de toutes mes dents. Et croisais mes bras sur ma poitrine. Je posais même mes deux pieds sur la chaise en face de moi « Ok ! Tu me vois bien là ! » je levais la main pour me désigner moi même du doigt. « MOI !, Sinnéad McHolt. Je jure que je ferais abstinence d’alcool pendant une semaine à compter de cette seconde ! » je lu montrais ma montre. Hé oui abstinence pouvait avoir plusieurs définitions, et elle n’avias pas précisé laquelle ! L’abstinence était aussi considérée pour l’alcool. Donc … plus question de boire. « Tu seras la seule à boire du coup ce soir ! » je souriais très largement. Ah oui c’était bien drôle ça !. Et puis à en juger par sa tête ça ne semblait pas lui plaire. Je souriais doucement et la poussais du coude. « Bah alors miss Lovecraft. On boude !? C’est à toi de boire maintenant. Puisque moi … j’ai plus le droit ! On ne casse pas un gage bien entendu hein ! Héhé » je me mis doucement à rire et d’un signe de main au barman commandait de nouveaux shots de Tequila et des biscuits. Bah quoi il faut bien s’occuper pendant que je la regarde boire. « Peut être que tu veux que je t’apprennes à boire de la Teq’Paf ? » j’arquais un sourcil et la regardais un sourire toujours aussi pervers et provocateur aux lèvres. Oh elle n’avait pas choisi le meilleur des gages il semblerait ! La téquila et les biscuits arrivaient et je demandais au serveur le plus gros des cocktails sans alcools en lui tendant un billet. Puis je la regardais et piochais allègrement dans les biscuits.