« Bwaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh…. »

Le long baillement sonore raisonna dans toute la maison gryffondor. J’attrapais à taton le réveille sur la table de nuit avant de le laisser tomber sur le sol. Je l’aurais bien jeté au loin comme dans les films, mais je n’avais pas envie de fournir un tel effort. 17h 30, j’avais fini à 16h aujourd’hui et il fallait bien que je puisse me reposer un peu. Les nuits étaient tellement courtes vous ne trouvez pas ?

J’avais rendez-vous avec Lou sur les bords du lac, qui en cette saison avait plus l’allure d’une patinoire. Mais je comprenais Lou, toute cette neige, c’était joli alors autant en profiter un maximum. Je m’étais tout de même bien couvert et c’est un pas trainant qui m’emmena jusqu’aux escaliers. Je frottais mes yeux mis clos, baillant encore et encore jusqu’à atteindre l’extérieur où le vent glacial vint me fouetter le visage.

J’avais l’impression de me faire lifter à mesure que j’avançais dans la neige. Pour ceux qui avaient une tête de cul, leur peau devait devenir aussi douce que celle des fesses d’un bébé. Comme ça on restait dans les culs voilà ! Et quand je parlais de bébé, je parlais des congelés évidemment.

J’arrivais en vu du lac, où Lou semblait m’attendre, j’espérais seulement ne pas être en retard, j’avais beau être un gros flemmard, je n’aimais pas faire attendre les gens. Je m’agenouillais dans son dos pour la serrer dans mes bras, la recouvrant un peu de mon manteau. Personnellement j’étais toujours très chaud, c’était limite la bouillotte alors réchauffer avec mon corps ne me posait aucun soucis.

« Coucou toi, désolé pour le retard. T’as pas eu trop froid ? »

Je l’adorais, c’était ma petite Lou à moi, elle était courageuse et puis elle avait pas la langue dans sa poche non plus. Et puis surtout elle aimait bien mon caractère ou plutôt ma façon d’être, parce que niveau caractère c’était pas vraiment ça. Je le mettais jamais en avant.

« Tu veux faire quoi toi ? »