We focus on the work, not the color of my cheeks ! (Pv Lins)

∆ Age : 29 ∆ Localisation : Poudlard/Londres

Un fin sourire, comblé et heureux, esquissa ses lèvres , quel sans gêne lui alors! Voilà belle lurette que le bonheur de l'amour ne s'était plus manifesté près de Lins, lui que le renfermait comme un lion en cage, tapant de plus en plus avec intensité pour sortir et s'évader.
Ses mains cherchèrent hardiment celles d'Elisea, avec un air fouineuses parce qu'elles ne parvenaient pas à trouver leur moitié. Puis ses longs doigts touchèrent les siens, aussi doux que le velours, et s'accouplèrent en s'entrechoquant. Ses lèvres s'éloignèrent de quelques millimètres des siennes, juste assez pour ne pas l'effrayer, car il n'avait aucune envie de cesser leurs embrassades, mais juste de pouvoir jouer avec leurs lèvres joyeusement, qui se frôlaient et s'effleuraient, comme si elles se chamaillaient.

« H...Hm... V...Vraiment ? Pourtant je n'ai rien d’extraordinaire... L...Lins... Qu'est-ce qu'il nous arrive hein ? »

« Rien d'extraordinaire ? Elisea tu es...tu es toi. C'est ce qui te rend exceptionnelle, unique, ta façon d'être, tes cheveux bouclés, tes yeux splendides, ta timidité toute mignonne. Tu es adorable, généreuse et brillante, je ne peux pas faire l'aveugle devant ce que je vois...Je..je. »

A cet instant, Lins n'éprouvait d'autre besoin que de la fixer droit dans les yeux pour annoncer ce qu'il avait sur le coeur. Une décharge importante que personne ne négligerait. Sans doute un poids colossal dans leur relation. Et le fait qu'elle enfuisse sa tête dans son torse ne lui facilitait pas la tâche. Son index et son pouce vinrent paisiblement relever son menton pour l'obliger agréablement à le regarder. Puis il installa à nouveau ses deux mains de chaque côté de ses joues et, avec un effort sans doute surdimensionné car il eut à peine bafouillé, il lâcha :

« Je..je t'aime ! Elisea, je t'aime ! »

Il ne parvenait pas à y croire lui non plus, Elisea écarquilla les yeux, malgré que vu qu'ils étaient ensemble désormais, elle aurait du s'y attendre à un moment ou un autre, mais Lins s'était assuré de quelque chose. Dans sa vie, ce n'était qu'un intello qui ne faisait que réfléchir à longueur de temps sans que son cerveau s'arrête de carburer, excepté lorsqu'il avait sommeil bien entendu. L'amour, ce n'était pas un art de réfléchir, alors sa tête, il pouvait bien s'en passer quand il s'agissait de sentiments amoureux. Il devenait comme fou, si Elisea avait eu de mauvaises intentions, peu lui importait si elle l'aurait fait souffrir ou bien si elle aurait abusé de lui de façon malveillante, de n'importe qu'elle façon que ce soit. Il se jetait dans la gueule du loup. Comme ça. Sans vouloir même y réfléchir à deux fois, et il s'en fichait. Pour lui, l'amour, ce n'était pas un art de réfléchir, non. C'était surtout laisser sa folie intérieure s'emparer de son corps et libérer ses énergies affectives prisonnières depuis longtemps de son for intérieur. Comme une bombe, son coeur éclatait de partout, des artifices dans tous les sens, des étoiles dans tous les cieux, la joie, le plaisir, rien de plus vigoureux, de plus puissant...que l'amour.

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LINS&ELISEA
" Quoi ? Non... Non je ne bave pas ! "

« Rien d'extraordinaire ? Elisea tu es...tu es toi. C'est ce qui te rend exceptionnelle, unique, ta façon d'être, tes cheveux bouclés, tes yeux splendides, ta timidité toute mignonne. Tu es adorable, généreuse et brillante, je ne peux pas faire l'aveugle devant ce que je vois...Je..je. »

Se rendait-il compte d'a quel point ses mots me touchais et me rendais d'autant plus folle de lui ? Mes yeux s'illuminèrent en l'entendant et j'enfouis ma tête dans son torse pour cacher mon gêne et mes joues roses. Lui aussi était exceptionnel. J'aimais ses cheveux corbeaux, ses yeux bleus-verts, son corps fin et haut, sa voix grave et son sourire éclatant. Mais ce que j'aimais le plus... C'était quand il prononçait mon prénom. Mon coeur bondissait à chaque fois. Déjà il l'avait fait lorsque je lui avais parler la première fois et j'avais ouvert la bouche de surprise. Une drôle de chaleur s'était emparée de mon corps, et depuis, j'étais tombée amoureuse de lui. Je soufflais.

« Je..je t'aime ! Elisea, je t'aime ! »

Hum... Non là s'en était trop... Non vraiment là mon coeur allait éclater... J'écarquillais les yeux et déglutis lentement. Je sentis mes yeux devenir humides sous l'émotion. Mon coeur tambourinait contre ma poitrine et des larmes glissèrent le long de mes joues. J'enlaçais Lins avec une passion maladroite et le serrais assez fort pour qu'il se rende compte de ce que ses mots avaient provoqués en moi.

« Moi aussi, je t'aime Lins... Follement, et ça depuis le premier jour... »

Greased L. pour ex nihilo

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You are here.
There's nothing I fear.
And I know that my heart will go on.

Ses lèvres frémissaient. Les mots qu'elles venaient de laisser passer avaient tellement été surdosés en émotions et en sincérité qu'elles en tremblaient encore. Quant à ses yeux, ils pétillaient de mille feux comme des artifices qu'on lancerait dans le ciel étoilé, comme un volcan qui écume sa lave par son cratère en explosant intensément. Lins demeurait complètement en état de transe, des frissons sillonnaient sa colonne vertébrale, des bouffées de chaleur oppressaient son corps. Sa chaleur sembla se partager avec celle d'Elisea, qui dégageait tellement d'émotions à son tour que la demoiselle n'éprouvait aucun besoin de se réfugier contre le torse du Serdaigle pour avoir chaud. Il allait si profondément dans les ténèbres de ses yeux noisettes, dans cette ambiance si mystérieuse mais sans en oublier le côté passionnel, il se demandait s'il ne finirait pas par si noyer un jour ou l'autre.

« Moi aussi, je t'aime Lins... Follement, et ça depuis le premier jour... »

La fin de sa phrase le heurta de plein fouet car il l'avait totalement ignoré, dans sa tête, il s'était simplement projeté que leur amour pour chacun avait naquis uniquement depuis ce jour-là et non pas plus prématurément qu'il se l'était suggéré. Ses yeux débordèrent de larmes car l'amour d'Elisea l'émouvait particulièrement, mais il força ces larmes à rester prisonnières de son regard et à ne surtout pas s'aventurer sur ses joues, sinon il s'en voudrait de gâcher un moment si rempli de bonheur. Lui qui pendant tant d'années s'était replié sur lui-même à force de voir que l'amour ne lui voulait que du mal à force qu'il se piquait à ses épines. Et pourtant, Lins ne s'était pas affaibli, il s'était même endurci dans l'idée qu'il finirait bien par trouver car c'est un cadeau de la vie qu'il ne désirait pour rien au monde mettre à l'écart.

Le jeune homme ne put se retenir plus longtemps, et la prit dans les bras pour l'étreinde avec l'amour dont il regorgeait entièrement sans pouvoir la retenir en lui, pire sans doute qu'une casserole à pression.Un de ses bras longeait son dos tandis que l'autre se redressait vers sa nuque pour y passer sa main et jouer avec ses cheveux. Sa tête dominant son épaule, il chuchota, tout près de son oreille, mais ce fut comme s'il se parlait à soi-même..

« Mais...c'est magnifique.. »

Lins s'extasia de remarquer que jamais il n'avait cru ce genre de situation encore possible, malgré qu'il ait tenté de s'agripper à son espoir comme il pouvait, avec toute sa force d'esprit. Puis il s'ôta légèrement de ses bras, assez pour que leurs visages se croisent, et là, il s'enivra dans un baiser fougueux avec Elisea, si bien que dans un mouvement de lèvres tendre, leurs langues se chevauchèrent et se câlinèrent doucement, avant de s'agiter et de s'allier ensemble, pendant que leurs lèvres se heurtaient sensuellement. Une main resta posée sur son épaule, tandis que l'autre passa au près de sa taille. Sans aucune allusion sexuelle. Bande de salauds ! C'est pas son genre de faire ça à la première rencontre. Vous êtes pas mal gênés d'avoir cru ça. Aaah les gens de nos jours .

Son coeur battait la chamade, il tonnait comme un orage dans sa poitrine, cognant tout ce qui se trouvait à côté, il tambourinait si fort qu'il crut qu'il voulait s'expulser de son corps pour aller rejoindre le coeur d'Elisea.

« Mon coeur n'a jamais battu aussi fort avant.. Tu peux pas t'imaginer à quel point c'est..Dément. Tu es heureuse, je suis heureux, je ne l'aurais aps pensé mais c'est...mais c'est tellement adorable de s'en rendre compte. »

Titanic ? Mouaha ! :D

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" Quoi ? Non... Non je ne bave pas ! "

« Mais...c'est magnifique.. »

Ses lèvres rejoignirent à nouveau les miennes et je poussais un nouveau gémissement en sentant sa langue contre la mienne. J'en frissonais et sous la passion, fermais les yeux. Sa main se posa sur mon dos. Jamais je n'avais embrassée un garçon de cette façon, mais cette découverte était ô combien délicieuse et positive. Je caressais avec douceur la joue de Lins et interompais une seconde le baiser en voyant l'horloge indiquée que j'avais dix minutes de retard à mon cours ... Justement de potion. Je sursautais sur la surprise.

« Je... Oh !»

Enfaite je n'avais jamais été en retard de toute ma vie. Alors le fait que ce soit ma première fois me déstabilisais un peu. En temps normal j'aurais vite courru vers le château, le coeur battant la chamade. Mais là... Là j'étais trop bien pour avoir envie de m'en aller. Je fis la moue, indécise puis haussais les épaules et embrassais de plus belle Lins, cette fois par moi même. Je passais mes mains dans les cheveux du garçon et bizarrement ma surprise et mon inquiétude à propos de mon retard. Il était là, dans mes bras, l'homme que je voulais, le seul que je voulais, enfin. Et moi qui l'avais longuement désiré je recevais ce que je voulais. Mon coeur bondissait dans ma poitrine. J'étais heureuse, si heureuse.

Greased L. pour ex nihilo

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Eh oui XD !

Sa dulcinée fut prisonnière d'un haut-le-corps au bout de quelques minutes, bien qu'il aurait préféré prolonger leurs divines embrassades. Il était même parvenu à la faire frémir de passion, leur baiser n'avait rien d'un baiser ordinaire, les sensations y avaient demeurées tellement nombreuses que cela s'était métamorphosé en feu d'artifice amoureux.
Elisea fixa l'horloge poussiéreuse de la pièce, comme tous les autres meubles de cet endroit d'ailleurs, et l'arrêt de leurs chaleurs corporelles lui fit remarquer à quel point l'atmopshère se refroidissait. Bien entendu, sa petite amie ne ressentait plus rien depuis qu'il avait eu la bonté et l'intelligence de se dénuder pour elle, d'ailleurs, ce genre de rencontre à raconter plus tard lorsqu'ils seraient mariés et auraient une famille, ça paraitrait ambigu, voire érotique près des enfants, mais laissons ce détail inutile voguer pour plus tard. La demoiselle aux cheveux bruns se ravissa de se rendre compte à quel point elle se fichait finalement d'être en retard ou pas, quant à Lins, il vint à peine de s'en rendre compte, et bien que potions soit une de ses matières au monde, même la fin du monde ne l'empêcherait pas de rester aux côtés de la Poufsouffle qu'il aimait. Faire passer ses potions après sa bien-aimée, si c'était pas de l'amour ça ! ( La comparaison laisse sans doute à désirer, mais du point de vue du raisonnement de Lins, on comprendrait tout à fait ).

A son tour, la jeune femme leva ses épaules pour montrer son indifférence, et porta ensuite ses bras de nouveaux autour de Lins, qui ne riposta pas contre cette étreinte chaleureuse. Sa peau avait la chair de poule, non pas à cause du climat glacial qui s'imposait autour d'eux, mais à cause des frissons dont il était parcouru lorsqu'elle frôla ses cheveux avec sa main dans sa nuque. Quant à ses lèvres, elles chevauchaient de plus sauvagement celle d'Elisea sensuellement. Puis tout à coup, il eut une idée. Pour la concrétiser, il eut malheureusement besoin de se détacher de son amoureuse avant de dire :

« J'ai une idée, mais pour ça, j'ai besoin que tu me montres que tu as confiance en moi et que tu fermes les yeux. »

Il posa un doigt sur ses lèvres avant qu'elle ne tente de s'opposer à sa suggestion, un peu à contrecœur mais il se persuadait que de toute manière, cela compenserait le fait qu'elle deviendrait émerveillée lorsqu'il aurait réalisé ce qu'il voulait faire. Lins la regarda paisiblement cloître ses paupières, un peu sur un air hésitant au début avant de se laisser aller complètement vers la fin. De la poche de son jeans, il prit sa baguette et effectua des ronds avec son poignet tout autour d'eux. En quelques secondes, avec une poussière d'étoiles magiques, la vieille pièce antique crapoteuse s'incarna en un charmant salon luxueux mais avec les meubles d'origines, tout devint propre, un feu de cheminée flamboyait au bout de la pièce, un lustre de chandelles resplendissait au dessus de leur tête. Et la petite touche romantique qu'il adora rajouter, parmi cette ambiance de renouveau avec toute cette chaleur et ce parquet brillant, un tapi qui se déroula sous leur pied et se parsemant automatiquement de roses jusqu'à conduire à un petit sofa bordeau.

« Tu peux ouvrir les yeux, mon ange.. »

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" Quoi ? Non... Non je ne bave pas ! "

« J'ai une idée, mais pour ça, j'ai besoin que tu me montres que tu as confiance en moi et que tu fermes les yeux.. »

Je voulu quémander plus d'information mais il me coupa en posant un doigt sur mes lèvres. Je compris donc qu'il ne me dirait rien. Il fallait donc que je lui démontre la confiance que je plaçais en lui ? J'étais si craintive à l'habitude que je crus que je n'allais pas pouvoir le faire. Mais finalement, mes yeux se fermèrent naturellement, avec une douceur digne d'un battement d'aile de fée, je fermais les lèvres, me redressais et me concentrais sur mon ouïe, n'en restant pas moins intriguée. J'entendis seulement des gestes qui fouettais l'air, mais ce fut en tendant l'oreille. Rien d'autre ne se fit entendre et je ne pus m'empêcher de me demander ce que manigançais mon... Petit ami ?

Je respectais la loi du silence qu'il avait annoncée. J'avais l'impression de jouer à un de ses jeux auxquels s'adonnent les enfants moldus dans les cours de récréation. Le premier qui parle a perdu. Je gagnais toujours. Je suis tellement discrète que le plus souvent il ne restait que moi, immobile sur une petite chaise en bois, comme muette. Là où en sport, je me retrouvais dernière à être choisie pour les équipes, j'étais de suite sélectionnée au roi du silence. C'était d'ailleurs pareil au jeu de la barbichette. "Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette...". Là aussi j'étais apparemment très douée. Mais ça c'était sans doute parce que j'avais peur d'être aussi prêt d'un autre enfant et que j'en oubliais que c'était un jeu où le but était de rire.

«Tu peux ouvrir les yeux, mon ange.. »

Je notais bien qu'il avait utilisé un surnom des plus affectifs à mon égard, et cela me fit grondement plaisir. Je rabattis avec lenteur mes paupières et sursautais en découvrant une pièce totalement différente que celle que j'avais, l'espace d'un instant, quittée des yeux. Le vieil endroit malpropre s'était transformé en véritable palace. J'ouvris grand la bouche et les yeux. Un sublime lustre éclairait la pièce, partagé avec la luminosité et la chaleur du feu crépitant dans la cheminée. Je baissais les yeux vers le tapis écarlate qui s'étendait sous nos pieds et le suivait du regard en sa longueur pour finalement le poser sur un sofa de la même couleur, si ce n'est plus foncée. J'hésitais une seconde puis me baissais pour du bout des doigts, caresser le tapis, comme pour en vérifier la présence, comme si ce n'était pas réel. Mais non, la matière lisse que je frôlais me confirmais bien que tout les meubles étaient bel et bien réels. Je me retournais vers Lins, toute éblouie.

« Grande Dio ! » Commençais-je en italien sous l'émotion. « Lins, c'est sublime ! Comment est-ce que tu as fais ça ? On se croirais dans Angélique et le roi ! Tu... Ouah.... »

Greased L. pour ex nihilo

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Ce fut comme si le voile de poussière sur tout ce qui sommeillait secrètement ici s'était envolé, ramenant à l'époque où la pièce avait encore tout de son authenticité et de sa splendeur. Les bruns des meubles enlisés par la saleté qui avaient viré au bitume, s'étaient ravivés pour laisser apparaître un brun auburn, le tapis de velours s'était voulu border et avait longé vers le fond de la pièce où dansait dans un cadre équilibré la cheminée, le sofa et quelques commodes d'un charme antique que même eux auraient du mal à considérer car cette pièce, vu les montagnes de poussière qui avaient submergé chacun de ses millimètres carrés, n'avait plus été entretenue depuis des décennies, si pas un siècle. Le parquet détenait à nouveau ses origines naturelles, à savoir sa brillance étincelante et son intense couleur lavallière. Sa main prit celle d'Elisea, la demoiselle sembla étourdie et marcha joyeusement vers le canapé comme si elle se croyait plongé dans un de ses rêves. Une lueur transperça ses yeux lorsqu'elle réalisa que tout l'enchantement que Lins avait produit autour d'eux demeurait bel et bien réel.

« Grande Dio ! Lins, c'est sublime ! Comment est-ce que tu as fais ça ? On se croirais dans Angélique et le roi ! Tu... Ouah.... »

Il n'y avait pas besoin d'être interprete ou traducteur pour comprendre son exclamation italienne. Certes, Lins n'était pas très enrichi dans les langues, exception pour le japonais bien entendu mais c'était inévitable.
Ses yeux noisettes crépitaient d'éblouissement, sa bouche-bée ne manifestait plus de mots pour mettre une couleur à ses émotions, Elisea était sous le charme.

« J'voulais te faire un effet de surprise. Mais qu'est-ce que c'est..euh..Angélique et le roi? Soit, c'est un simple enchantement, je n'ai pas de secret pour toi. Tu veux que je t'apprenne à en faire? Tu te souviens, il y a encore une vingtaine de minutes, je te promettais de te rendre plus forte en magie. »

Il esquissa un sourire généreux à ses lèvres, puis posa ses lèvres sur les siennes pour faire un petit *smack* et d'un air dubitatif, il se gratta la tête en disant:

« C'est sans doute un peu exagéré que je reste torse nu, maintenant qu'on a une cheminée qui fonctionne à plein régime. »

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Et alors qu'il me parle, brusquement, un souvenir me saute à la gorge, comme si c'était le moment propice pour qu'il se montre. Et moi, sans prendre garde, je le laisse m'habiter, curieuse et intriguée. Au début, je ne vois rien. J'entends des murmures rauques et moqueurs. Il fait noir comme en pleine nuit et je plisse les yeux. Je distingue des voix aiguës, tout autour de moi, qui murmurent mon prénom. Mes poils se hérissent et une étrange émotion m'enveloppe. La lumière envahie ma vue et je reconnais ma salle de classe de primaire. Ma chère enseignante mordille son stylo, installée à son bureau, je plisse les yeux dans sa direction. Au fond là, près du mur, je reconnais Pablo Ganassi, sublime fils d'un peintre de la ville, dont les cheveux blonds et la figure d'ange attirait tous les regards des filles. Comme le miens d'ailleurs. A coté il y a Siera, la mademoiselle-je-sais-tout cruelle qui tuerait pour une bonne note. Je frissonne rien qu'en apercevant son regard grisé caché par une épaisse paire de lunettes. Et puis là, tout au fond, bien loin de ma vue, je les aperçois. Le couple Kentin/ Claudia, mes idoles cachées. Combien de fois les avais-je regarder se tenir la main avec envie... Déjà en primaire je rêvais de prince charmant... Mais je crois que je ne ressentais pas que de l'envie mais aussi une certaine... Jalousie.

Revenue de mon rêve, Lins me propose de m'apprendre cet étrange enchantement. Je fais de grands yeux et m'exclame : « Oh oui ! ... Mille fois oui je veux dire ! Ouah... Ce serais tellement bien ! ... Comment tu fais pour savoir exactement ce que je veux faire ? » Bien sûr moi je suis bien trop timide pour lui donner un surnom affectif comme il l'a fait pour moi. Peut être qu'un jour, du moins je l'espère, quelque chose d'inespéré et d'incontrôlé sortira de ma bouche. J’enlève à nouveau mon manteau, crevant de chaud et Lins propose de remettre son t-shirt. A mon plus grand étonnement personnel, je m'entend grogner. « Non reste comme ça ! » Là pour le coup, je ne me reconnais plus. Mes joues rougissent et je tente de me rattraper assez maladroitement. « Enfin... Je veux dire que tu n'es pas obligé quoi... Je... ». Enfaite mes yeux parlent d'eux même. Ils sont en ce moment même en train de fixer le torse saillant du Serdaigle dont je ne me suis pas, et jamais, lassé. Je meurs d'envie de le toucher encore mais comme toujours, j'hésite. Je finis par m'approcher et par poser, doucement, un doigt sur ma "proie". Et là, aux anges, je souris.

Greased L. pour ex nihilo

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Lins ne cessa pendant de courts instants d'admirer l'originalité de cette pièce revenue à son authenticité d'autre fois. Il ne put s'empêcher de passer sa main au dessus d'une commode, et constata que pas le moindre grain de poussière n'y persistait. De plus, le bois avait gardé cette consistance lisse, et brillante. Vaguement, le Serdaigle tourna les talons pour osciller son regard vers son Elisea adorée. Cette dernière semblait plongée dans les profondeurs de ses souvenirs, et lui ne restait pas indifférent à son étourdissement, sans doute curieux de savoir quelle épave de sa mémoire elle avait choisi de s'en submerger, vu qu'après tout, il avait secrètement et indignement tout de même fouillé dans son vécu pour y cerner des évènements qui auraient pu prendre une tournure dans son existence sans jamais n'avoir rien trouvé. Il supposa que le souvenir qu'elle se remémorait possédait une valeur sentimentale colossale à son égard, car même en brinquebalant sa main devant ses yeux, Elisea ne sembla pas réagir d'un poil.

Pendant ce temps, il frémit doucement des lèvres et cadenassa ses paupières, rien que pour extraire encore la sensation des lèvres de sa dulcinée sur les siennes. Il en tremblait davantage rien qu'en y songeant.
Il rouvrit les yeux, et Elisea semblait enfin s'expatrier de son souvenir. Lins sauta sur l'occasion, lui demandant si apprendre un enchantement la tentait.

« Oh oui ! ... Mille fois oui
je veux dire ! Ouah... Ce serais tellement bien ! ... Comment tu fais
pour savoir exactement ce que je veux faire ? »

« Je..je sais pas. Sans doute parce que tu comptes beaucoup pour moi, que je veux te faire plaisir et que je te connais de mieux en mieux. »

Le jeune homme esquissa un sourire, à la fois fier et gêné. Sans doute avec une légère teinte rouge qui se coloriait au niveau de ses joues. C'est surtout parce qu'il l'aimait. Mais le verbe aimé demeurait un mot avec un poids tel que Lins voulait l'user seulement dans les moments propices, et pas à une fréquence régulière, sinon il perdait de sa valeur et se répéterait pour rien dans ses paroles. De toute façon, même dans son regard, la preuve irréfutable qu'il l'aimait lorsque ses yeux scintillaient chaque fois qu'il la regardait, existait bel et bien.

« Non reste comme ça ! »

Elle vociféra spontanément, car sa pulsion l'avait vaincue et avait pris les commandes de sa voix. Il n'avait rien le fait de rester ainsi, il avait d'abord songé que la charmante demoiselle aurait pensé qu'il prenait des airs de playboy ou d'un quelconque frimeur en restant dévêtu, mais en vérité, il remarqua subitement qu'elle craquait en le contemplant torse nu.

« Enfin... Je veux dire que tu n'es pas obligé quoi... Je... ».

Elle balbutiait timidement en incrustant son regard vers plus bas que le sien. Il suivit ses yeux et se surprit à fixer son torse.

« Ne t'inquiète pas, je resterai ainsi pour toi. T'es.. encore... plus à croquer quand tu t'emportes. »

Ses mains possessives encerclèrent les hanches de la Poufsouffle pour la ramener vers lui, et l'embrasser agréablement. Durant cet instant empli de passion, ses doigts frôlèrent ses abdominaux et lui bouillit timidement de l'intérieur. Il ne nia pas ce geste et prit sa main instinctivement pour la rassurer et l'inviter si elle le désirait à placer sa main entièrement posée sur son torse.

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" Quoi ? Non... Non je ne bave pas ! "

Mon esprit profita de ma remémoration de souvenirs pour me faire asseoir sur l'un des canapés dont le cuire était réchauffé par le feu crépitant de la cheminée. Une sensation de chaleur envahie mon corps, d'autant plus augmentée lorsque Lins me rejoignais et me parlais, m'affirmant le fait qu'il souhaitait me faire plaisir et qu'il commençait à mieux me connaitre. Je n'en attendais pas moins. J'espérais moi aussi commencer à le connaître. Une nouvelle sensation m'envahit en songeant que je ne serais désormais plus seule. Depuis que j'étais à Poudlard j'avais la solitude qui me suivais où que j'aille, désormais j'avais; oui vraiment, un petit ami. Est-ce que ça allait changer les choses ? Evidemment, enfin, normalement. En tout cas, j'aurais quelqu'un a qui penser en cas d'ennui, quelqu'un a qui faire plaisir, quelqu'un à qui me lier follement... Et c'était d'ailleurs déjà fait.

Je m'emportais ensuite au sujet de son t-shirt. J'en rougis devant mon manque de tact. Ça faisait un peu pervers comment je l'avais dis non ? C'était sortit tout seul. Décidément j'avais du mal à me contrôler quand j'étais avec lui. Cela ne sembla pas le déranger, au contraire, il me trouvais... A croquer. Une mèche tomba devant mes yeux et j'en fus plutôt contente, pour cacher à quel point mes joues étaient rouges. Je laissais donc ce groupe de cheveux enveloppés mon front et me laissais attirer à lui pour me coller avec affection contre lui. Son odeur enveloppa mes narines et je sus quelle était ma place. Sa main prit la mienne pour m'inciter à ne pas douter et je posais donc pleinement ma paume sur son torse nu. Je profitais alors de ce contact pour remonter doucement ma main, puis la baisser, créant alors de longues caresses chaudes contre lui.
« Lins... Tu sais, l'autre jour, je t'ai vu traîner avec une fille, très jolie. Une Gryffondor. Je vous ai regarder parler, sans jalousie tu sais, juste comme ça. Et... Elle est passée près de moi et m'a fait un grand sourire un peu... Bizarre. Qui c'était ? »

Greased L. pour ex nihilo

[ Oui parce que Nolween a vu Elisea qui dévorait Lins des yeux alors ça l'a fait rire ^^]

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Il l'entraina avec lui et ils se laissèrent tomber dans le canapé en cuir. Un pouf sonore résonna mais très faible encore pour que le gérant du bar au rez-de-chaussée devine que leur rendez-vous galant avait pris des porportions dans la pièce du première étage. Heureusement qu'il était aussi doué pour émettre des enchantements que d'y mettre un terme, car si quelqu'un pénétrait dans la même pièce qu'eux, Lins doutait fort que cette personne leur épargne des ennuis.

Elisea le dominait quelque peu, elle avait plus de facilité à lui caresser son torse ce qu'elle semblait apprécier grandement. Naturellement ce qui la satisfaisait, le satisfaisait à son tour. C'était peut être une question de perception sur l'amour, mais lorsque lui devenait amoureux, il se métamorphosait en quelque sorte en un empathe. Les émotions, les ressentiments et les sensations d'Elisea, il pouvait les sentir lui aussi. D'ailleurs, à cet instant précis, il l'a senti quelque peu intriguée et dérangée. Le Serdaigle remit en cause immédiatement leur position, bien que la jeune femme lui avait paru épanouie couchée sur lui, ses mains passant par son dos tandis qu'elle se blottissait contre lui en continuant des mouvements de va-et-vient le long de son abdomen qui frissonnait.

« Lins... Tu sais, l'autre jour, je t'ai vu traîner avec une fille, très jolie. Une Gryffondor. Je vous ai regarder parler, sans jalousie tu sais, juste comme ça. Et... Elle est passée près de moi et m'a fait un grand sourire un peu... Bizarre. Qui c'était ? »

D'abord avec des yeux ronds, Lins la regarda abasourdi et à côté de la plaque. Et ensuite, le fait que ce petit détail la dérange autant parce qu'elle ignorait totalement le lien qui le liait à Nolween le fit un peu glousser gentiment, un large sourire jalonnant ses lèvres, mais bien sûr rien de sarcastique.

« Mais non, ne t'en fais pas, c'était certainement Nolween, ma meilleure amie, elle et moi on est très complices et on a du mal à se séparer tellement on s'adore c'est clair! C'est vrai qu'elle a son charme mais depuis le temps qu'on se connait, rassure toi, ça ferait longtemps qu'on serait sorti ensemble. Mais on ne ressent rien l'un pour l'autre. C'est vraiment que de la pure amitié . Puis..la seule fille que j'aime..tu sais que c'est toi. »

Il lui déroba un bisou sur le nez, avant de frotter tendrement son dos avec ses mains et de l'étreindre un peu plus pour marquer sa présence et la soulager. Ses joues rougirent.

« Ne sois pas gênée. C'est mignon quand t'es jalouse. Et c'est normal de l'être, c'est une preuve d'amour. Tu remarqueras que je peux l'être aussi. Pas beaucoup, car je sais rester raisonnable, mais quand même. Ne te cache pas de ce que tu ressens, Elisea, mes yeux ont déjà épousé ton visage, et mon coeur s'est marié avec le tien. »

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LINS&ELISEA
" Quoi ? Non... Non je ne bave pas ! "

Bon d'accord. Je l'avoue, j'étais jalouse. Et pour être honnête, je me faisais peur moi même. Le voir parler avec cette fille m'avait fait me sentir... Bizarre. Je n'avais jamais vraiment éprouvé de jalousie. C'était un sentiment très désagréable en tout cas, il faisait plutôt mal. Oh ne me prenez pas pour une psychopathe, je ne l'avais pas suivi dans les couloir comme une espionne pour le voir parler avec la fameuse fille. Je l'avais juste aperçu en sortant d'un cours.

« Mais non, ne t'en fais pas, c'était certainement Nolween, ma meilleure amie, elle et moi on est très complices et on a du mal à se séparer tellement on s'adore c'est clair! C'est vrai qu'elle a son charme mais depuis le temps qu'on se connait, rassure toi, ça ferait longtemps qu'on serait sorti ensemble. Mais on ne ressent rien l'un pour l'autre. C'est vraiment que de la pure amitié . Puis..la seule fille que j'aime..tu sais que c'est toi. »

Ah. C'était donc sa meilleure amie... Nolween... Ça me disais quelque chose... Il me semblait que c'était une Gryffondor, la préfète même non ? Oui j'avais déjà entendu parler d'elle. Le genre de fille qui me font baver. Belle, gentille, sûre d'elle, intelligente... Tout ce que je ne suis pas. Avec une meilleure amie comme ça, on ne doit jamais s'ennuyer. Il n’empêche que ça ne m'expliquais pas pourquoi elle m'avait jeté ce sourire aussi indéchirable. Il faudra que je lui demande moi même alors, si j'en ai un jour le courage... Les lèvres de Lins se posèrent sur mon nez et j'oubliais tous mes soucis.

« Ne sois pas gênée. C'est mignon quand t'es jalouse. Et c'est normal de l'être, c'est une preuve d'amour. Tu remarqueras que je peux l'être aussi. Pas beaucoup, car je sais rester raisonnable, mais quand même. Ne te cache pas de ce que tu ressens, Elisea, mes yeux ont déjà épousé ton visage, et mon coeur s'est marié avec le tien. »

J'en rougis d'avantage. L'entendre parler de moi ainsi me rendait si heureuse que j'aurais pus en mourir. Lins jaloux ? Ça m'étais impossible à imaginer, surtout jaloux pour moi... Mes joues chauffèrent un peu plus en imaginant cela et je posais ma main sur sa joue.

« Je ne suis pas habituée à ce qu'on me dise tout ça... J'ai l'impression que mon coeur va exploser. Et mes joues sont tellement rouges et chaudes... Han. »

Greased L. pour ex nihilo

∆ Age : 29 ∆ Localisation : Poudlard/Londres

A ces mots doux et paisibles, Elisea se laissa bercer par ses phrases et pétilla de plaisir lorsque ses yeux entrecroisèrent à nouveau les siens. Lins sourit. Il sourit de bonheur. Ses lèvres s'élargirent si fort que la moitié de son visage était recouvert par ses dents. Puis il les raffermit en laissant apparaître un petit rictus coquin à la fin, jouant avec leurs regards et laissant encore leurs mains se chercher après, jouer l'une près de l'autre pour finalement s'emboiter l'une dans l'autre.

« Je ne suis pas habituée à ce qu'on me dise tout ça... J'ai l'impression que mon coeur
va exploser. Et mes joues sont tellement rouges et chaudes... Han. »

Il lâcha alors ses mains et les fit passer à nouveau sur ses joues ardentes et écarlates. Son pouce frotta de façon attendrissante sa joue droite en s'abaissant et se haussant sur sa peau. Lins adorait ses contacts chaleureux avec le corps de la jeune femme, pendant que leurs regards restaient enchainés l'un à l'autre, où la moindre déformation du visage avait une signification tellement ils étaient proches. D'ailleurs, sa tête se rapprochait intiment de la sienne. Ils finirent nez-à-nez. Leurs bouches ne se heurtaient pas, c'était voulu. Il voulait faire grandir cette passion, cette envie brutale et irrésistible de vouloir l'embrasser comme un fou, en se doutant qu'elle ressentait le même à son tour. Ses yeux baissèrent vers ses lèvres, les observant sous toute ses formes et ses rondeurs. Elles demeuraient terriblement agréables à regarder pour lui, surtout en sachant les divins baisers qu'elles réalisaient ensemble lorsque les siennes venaient les caresser.

« Je ne penserais pas qu'un jour, mon coeur puisse dominer mon cerveau à ce point. J'ai besoin de toi, tu es vraiment la perle rare que j'ai trouvé au milieu du sable, le diamant qui brille dans l'obscurité d'une grotte, je veux qu'on ne se sépare jamais, mon coeur, je tiens trop à toi. »

Son souffle fouettait ses lèvres, et c'était réciproque. L'intensité enflait de façon démesurée entre eux, la libido prendrait bientôt les dessus, avec autant de sensualité indirecte si proche et si apparente !

Tout d'un coup, ses lèvres déferlèrent sur les siennes, avec des mouvements rapides et poussés, pour qu'elles puissent se sentir au maximum, qu'elles cajolent le plus possible, qu'elles profitent l'une de l'autre, qu'elles s'enlacent. Puis entre deux pulsions de lèvres, sa langue passa à travers et leur baiser s'élargit, encore plus passionné encore. Il passa ses bras autour d'elle pour l'attirer le plus près possible, leurs corps l'un contre l'autre, Lins se sentait uni avec Elisea pour la fin de temps.

Elisea R. Calvetto a écrit:: We focus on the work, not the color of my cheeks!
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" Quoi ? Non... Non je ne bave pas ! "

Je remarquais enfin que lui aussi ses joues étaient legerement rouges, quelque chose qui me marqua tout particulierement. Je me sentais moins idiote ainsi. Je commençais même à croire que rougir ce pouvait être normal. Bon dans mon cas non, mais de temps en temps ce n'est déplaisant, c'est même super... Je fixais Lins...Mignon.

« Je ne penserais pas qu'un jour, mon coeur puisse dominer mon cerveau à ce point. J'ai besoin de toi, tu es vraiment la perle rare que j'ai trouvé au milieu du sable, le diamant qui brille dans l'obscurité d'une grotte, je veux qu'on ne se sépare jamais, mon coeur, je tiens trop à toi. »

J'étais un peu gênée. Lui il faisait de superbes phrases digne de Roméo et Juliette et moi je lâchais quelques mots hésitants pour lui répondre... Maman disait toujours qu'elle aussi elle avait réagit exactement de la même façon avec mon père. Sauf qu'eux ils s'étaient fait leur déclaration à cheval, au bord de la mère. C'et ça d'avoir des parents riches. Mais bon, la richesse n'est rien quand on a une fille comme moi : indécise, timide, et j'en passe... Pauvre maman.

« Tu crois que c'est dur d'être maman ? »

Anh. Je crois que je me serais bien giflée. Il fallait vraiment que j'apprenne à ne pas réfléchir à voix haute. Je soupirais, presque lasse de ma propre personnalité. Qu'est-ce qu'il en savait lui ? C'était un garçon, ce genre de personne qui n'ont pas d'utérus ! Raah.

« D...Désolée, c'était idiot comme question... Je m'en pose des fois... A voix haute... »

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« Tu crois que c'est dur d'être maman ? »

Il fallait bien le reconnaître, cette question l'avait rendu médusé car quand vous embrassez votre petite amie et que vous lui sortez ce que vous avez sur le coeur, inutile de préciser qu'on ne s'attend pas à ce qu'elle se fasse du mouron pour une chose pareille, qui plus est, est encore loin d'avoir lieu, sauf si Elisea décidait d'être une mère prématurément. Mais en s'étourdissant si loin dans ses songes, Lins trouva que ça commençait à manquer de réflexions à ce point de vue là.

Il releva soudainement la tête, alors leurs souffles n'avaient cessé de s'entrecroiser et que leurs lèvres s'effleuraient à peine, comme si elles voulaient jouer à se fuir, ses yeux avaient une circonférence encore plus immense que deux oeufs sur le plat. Puis un sourire jalonna ses lèvres, car sa question, non pas qu'elle soit stupide, sortait de l'ordinaire et l'amusait beaucoup. Il voulut lui répondre mais dans les secondes qui suivirent, Elisea lui écorcha la parole pour se justifier, confuse de ce qu'elle venait de dire.

« D...Désolée, c'était idiot comme question... Je m'en pose des fois... A voix haute... »

« Oh non, tu sais, c'est normal que tu y penses, on devient tous majeurs et adultes et d'ici quelques années, on commencera tous à fonder des familles, alors qu'on en parle ça me dérange pas. J'aimerais bien des enfants plus tard...peut être deux?..Ou même trois.. »

Lins devint capté par ses pensées, lui s'imaginant Papa le faisait sauter plafond. Mais se rendant compte qu'il commençait à s'étourdir, il ballota spasmodiquement sa tête de gauche à droite et ajouta :

« Toutes les femmes sont confrontés un jour à cette question, inconsciemment ou pas, c'est même bien que tu y songes de façon précoce. Rares sont les femmes qui ne deviennent pas maman, donc tu peux te rassurer que ce n'est pas si abominable que ça. Ca dépend si tu en parles biologiquement ou de façon psychique? Oui bon...j'vais stopper là avec mes blablas d'intello sur patte. Je voulais dire, au niveau grossesse et accouchement, la méthode des sorciers est très différente des moldus donc j'ignore laquelle tu comptes prendre. Et si tu doutes de toi, dans ton rôle de mère, sois sans crainte : j'ai devant moi une jeune femme qui a sans doute les meilleurs qualités requises pour devenir maman. »

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" Quoi ? Non... Non je ne bave pas ! "

Et voilà monsieur Icho, me voici dans toute ma splendeur : passant du coq à l'âne en un temps record sans que personne n'y comprenne rien. N'attendez guère d'explications de ma part, j'ai toujours été ainsi. Je pense que ça doit venir de mon cerveau. Je suis toujours en train de réfléchir, constamment. Ce doit être ma façon à moi d'analyser chaque danger possible. Les gens avaient du mal à supporter ce coté là chez moi : je ne donnais que très rarement ma confiance et pour l'acquérir il fallait attendre. Le problème avec ce fameux Monsieur Icho, c'est qu'a la seconde où je l'avais vu je la lui avait donnée, tout comme mon coeur d'ailleurs. Je levais mes deux nosiettes vers lui avant de lui répondre d'un ton très sérieux.

« Ah oui. C'est vrai que toi tu n'es pas encore au courant... J'ai... Cette facheuse tendance à penser trop et a me précipiter dans les choses. Ta déclaration m'a fait très plaisir vraiment, mais... La vérité c'est que devant tant de mots qui me touchent je ne sais pas quoi répondre... Ce doit être une carapace de passer du coq à l'âne comme ça... J'ai l'impression d'être incapable de poser un mot sur ce que je ressens, alors que toi tu y arrive sans aucun problème... »

Je me permis un sourire avant d'entendre avec intérêt la réponse à ma question.

« Oh non, tu sais, c'est normal que tu y penses, on devient tous majeurs et adultes et d'ici quelques années, on commencera tous à fonder des familles, alors qu'on en parle ça me dérange pas. J'aimerais bien des enfants plus tard...peut être deux?..Ou même trois.. »

Enfin un sujet qui ne me ferais peut être pas trop rougir et qui ne me rendrais pas d'autant plus folle de lui que je ne l'étais déjà. Même si j'avais, et que j'aurais toujours, cette folle envie de lui sauter dessus, je m’intéressais sincèrement à son point de vue sur la question. Je croisais les jambes et prit une mine sérieuse.

« ...Trois ? C'est beaucoup ! Moi je suis fille unique donc les grandes familles je ne connais pas tellement. Moi je pense qu'on ne peut pas décider à l'avance combien on en veut. Mais tant qu'il y a de l'amour entre les parents, tout est possible... Petite je rêvais d'une grande maison avec plein d'animaux. Je suis dingue d'animaux. Trois enfants, un chien, ça te conviens ? »

Je fis un petit rire en accompagnant ma dernière phrase. Lins sembla l'espace d'un instant en pleines pensées et je patientais sans problème. A quoi pensait-il ? Difficile à dire. J'osais croire au sujet sur lequel nous étions en train de débattre. S’imaginait-il papa à son tour ? Impossible pour moi d'en faire autant du coté maternel, j'étais si maladroite. Moi qui avais toujours été fine et menue, impossible de m'imaginer avec un ventre rond.

« Toutes les femmes sont confrontés un jour à cette question, inconsciemment ou pas, c'est même bien que tu y songes de façon précoce. Rares sont les femmes qui ne deviennent pas maman, donc tu peux te rassurer que ce n'est pas si abominable que ça. Ca dépend si tu en parles biologiquement ou de façon psychique? Oui bon...j'vais stopper là avec mes blablas d'intello sur patte. Je voulais dire, au niveau grossesse et accouchement, la méthode des sorciers est très différente des moldus donc j'ignore laquelle tu comptes prendre. Et si tu doutes de toi, dans ton rôle de mère, sois sans crainte : j'ai devant moi une jeune femme qui a sans doute les meilleurs qualités requises pour devenir maman.»

Je clignais des yeux. Oui je doutais un peu. Pas forcément de mes qualités de future mère, ça j'aurais tout le loisir de craindre plus tard, mais plutôt de mes qualités de femme en elle même. Je me voyais toujours comme une enfant maladroite, incapable de faire quelque chose de bien. J'avais tellement de choses à me prouver à moi même... Mais Lins avait réussi à m'apaiser. Je ne savais si cette sensation serait durable, mais elle était bien réelle. Surtout qu'entendre une telle chose de sa part était important pour moi.

« Merci Lins, ça aussi ça me touche. Je pense que si ça arrive, j'accoucherais plutôt de manière moldue. J'ai grandit dans cet univers et je ne me vois pas autrement. Mais après tout dépendrait du père. Si lui insiste pour une autre manière, je suivrais peut être son avis. ... Et toi Lins, tu t’imagine père ? Ça aussi, c'est important. »

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Elle sembla se crisper un peu. Lins, alors que sa main parcourait son bras en laissant de petites caresses derrière elle, sentit une tension excessivement présente. Le regard abaissé d'Elisea lui fit comprendre qu'elle se sentait embarrassée, ou voire plus, exacerbée par quelque chose.

« Ah oui. C'est vrai que toi tu n'es pas encore au courant... J'ai... Cette fâcheuse tendance à penser trop et a me précipiter dans les choses. Ta déclaration m'a fait très plaisir vraiment, mais... La vérité c'est que devant tant de mots qui me touchent je ne sais pas quoi répondre... Ce doit être une carapace de passer du coq à l'âne comme ça... J'ai l'impression d'être incapable de poser un mot sur ce que je ressens, alors que toi tu y arrive sans aucun problème... »

« Mais c'est pas grave, c'est logique, tu as des soucis d'expressions parce que tu es timide, mais ça ne fait pas de toi une bonne à rien. Tu sais, je suis timide aussi, sans doute pas de la même façon que toi, mais à d'autres niveaux, oui. Comme quand je rencontre quelqu'un de tout nouveau avec lequel je dois sympathiser, je suis nerveux et timide et je me trémousse dans tous les sens. Ne te dévalorise pas, tu es parfaite dans ta façon d'être mon amour.»« Merci Lins, ça aussi ça me touche. Je pense que si ça arrive, j'accoucherais plutôt de manière moldue. J'ai grandit dans cet univers et je ne me vois pas autrement. Mais après tout dépendrait du père. Si lui insiste pour une autre manière, je suivrais peut être son avis. ... Et toi Lins, tu t’imagine père ? Ça aussi, c'est important. »

Il aurait été idiot de penser qu'elle était simplement parfaite, car aucun être humain sur Terre ne le demeurait. Il se sentit l'aider en lui rappelant que rien ne servait de se focaliser sur les aspects dramatiques de la timidité auquelle se cramponnait la jeune femme depuis son enfance. Rien ne le gênait , il l'aimait exactement pour ce qu'elle était, Lins n'avait d'autres convictions que celle-là.

« ...Trois ? C'est beaucoup ! Moi je suis fille unique donc les grandes familles je ne connais pas tellement. Moi je pense qu'on ne peut pas décider à l'avance combien on en veut. Mais tant qu'il y a de l'amour entre les parents, tout est possible... Petite je rêvais d'une grande maison avec plein d'animaux. Je suis dingue d'animaux. Trois enfants, un chien, ça te conviens ? »

« Wow! Tu as un vrai don pour anticiper. Bon, je dois quand même avouer que je ne suis pas le genre de type à vouloir entretenir une ferme, mais quelques animaux ça ne me dérange pas du tout. Je nous imagine déjà en train de contempler nos enfants qui courent sur la pelouse.. »

Néanmoins il n'ajouta rien d'autre, bien qu'en son for intérieur, Lins culpabilisait de parler de voir déjà leur avenir, alors que lui possédait un don très interessant à ce propos mais dont Elisea ignorait totalement l'existence. Il ne changea pas d'expressions du visage pour ne pas lui faire naître des doutes chez elle, il ne tarderait pas à lui dire car c'était important, la voyance avait tout de même était une grande partie de sa vie, et un poids considérable d'ailleurs dans tout ce qui l'entourait, le Serdaigle trouverait ça malhonnête de la faire vivre dans le mensonge. Mais l'heure ne pressait pas de toute façon, les deux tourteraux venaient à peine de se mettre ensemble.

« Merci Lins, ça aussi ça me touche. Je pense que si ça arrive, j'accoucherais plutôt de manière moldue. J'ai grandit dans cet univers et je ne me vois pas autrement. Mais après tout dépendrait du père. Si lui insiste pour une autre manière, je suivrais peut être son avis. ... Et toi Lins, tu t’imagine père ? Ça aussi, c'est important. »

« Ah oui? Tu préfères l'accouchement moldu ? Génial ! J'pourrai rencontrer des gynécologues moldus ! Et on parlera d'hystérographie, d'IRM, de scanner, des échographies, de Pollakiménorrhée qui sait ou de métro-men...hm. Pardon je me laissais emporter. Bien sûr que je m'imagine père. J'ai 17 ans, et c'est comme si j'avais un rôle prématuré d'adulte. Tu sais, mon papa, entre ses procès et ses clients, n'a que du temps à se consacrer à sa famille le soir. Ma maman, pareille, même si elle ne peut plus être Aurore. Alors évidemment, j'ai appris à me débrouiller mais l'autonomie et la prise de responsabilité, ça m'a beaucoup aidé. J'ai envie d'être papa, de faire naître le fruit de notre amour, Elisea .»

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" Quoi ? Non... Non je ne bave pas ! "

Et évidement, de sa belle voix grave, il me rassura de tendres mots, et la seconde d'après, j'étais rassurée. Il était comme ça. Nous étions ensemble depuis quoi...? Peu de temps et déjà il trouvait les mots qu'il fallait pour me rassurer. Moi aussi, j'aurais voulu être pareille. En réalité, je n'éprouvais pas seulement de l'amour pour cet homme aux yeux bleus verts et au sourire éclatant, mais aussi du respect et énormément d'admiration.

« On ne dirait pas. Quand on te vois tu donne l'impression du garçon parfait. Le genre de garçon qui est bon à l'école, gentil, drôle et mignon. Le garçon qui peut passer dans les couloirs sans jamais recueillir un seul croche pied, ni ricanement... Ce doit être... Agréable. »

Vu le ton que j'utilisais, tout cela sentais le vécu. Les souvenirs d'une école italienne aux écriteaux "élémentaire" décorant les murs me revinrent en mémoire et m'arrachèrent une grimace. Traverser les couloirs avait été pour moi un véritable enfer durant toute ma scolarité. L'image d'un carrelage noir et blanc me pris, et je me souvins de ma perception des choses : marcher seulement sur les carreaux noirs. C'était un simple jeu qui m'avais permis pendant des années d'ignorer moqueries et sarcasmes.

« Wow! Tu as un vrai don pour anticiper. Bon, je dois quand même avouer que je ne suis pas le genre de type à vouloir entretenir une ferme, mais quelques animaux ça ne me dérange pas du tout. Je nous imagine déjà en train de contempler nos enfants qui courent sur la pelouse.. »

Il chassa à nouveau mes pensées sombres pour les images d'enfants courant sur une pelouse verdoyante. L'expression était plus agréable que la première et je me laissais aller dans un soupir d'aise. Oui, ça faisait envie. Je fermais les yeux une seconde, le coeur tout chaud.

« Ah oui? Tu préfères l'accouchement moldu ? Génial ! J'pourrai rencontrer des gynécologues moldus ! Et on parlera d'hystérographie, d'IRM, de scanner, des échographies, de Pollakiménorrhée qui sait ou de métro-men...hm. Pardon je me laissais emporter. Bien sûr que je m'imagine père. J'ai 17 ans, et c'est comme si j'avais un rôle prématuré d'adulte. Tu sais, mon papa, entre ses procès et ses clients, n'a que du temps à se consacrer à sa famille le soir. Ma maman, pareille, même si elle ne peut plus être Aurore. Alors évidemment, j'ai appris à me débrouiller mais l'autonomie et la prise de responsabilité, ça m'a beaucoup aidé. J'ai envie d'être papa, de faire naître le fruit de notre amour, Elisea . »

Je fis un léger rire en l'entendant partir dans ses termes médicaux totalement inconnus. J'avouais que je ne comprenais parfois pas tout ce qu'il disait, c'était des mots anglais trop compliqués pour mon petit cerveaux d'italienne, mais j'arrivais à m'y retrouver. Je me demandais si lui de son coté, avec mon accent si prononcé il comprenait bien tout. Je ne résistais pas une seconde de plus à l'envie de passer une main dans ses cheveux et m’exécutais avant de parler.

« Comptes sur moi le moment venu. Je tâcherai d'être à la hauteur de tes... Comment dit-on déjà ? ... Dannazione ...* »

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* Diannazione : "Mince" en italien.

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Elisea fixa encore une fois son regard, ses lèvres s'allongèrent et elle laissa s'échapper un sourire, soupirant de comble, de bonheur d'être dans ses bras. Il fit contourner ses doigts autour de son visage et remit en place une mèche qui était tombée malencontreusement devant ses yeux.

« On ne dirait pas. Quand on te vois tu donne l'impression du garçon parfait. Le genre de garçon qui est bon à l'école, gentil, drôle et mignon. Le garçon qui peut passer dans les couloirs sans jamais recueillir un seul croche pied, ni ricanement... Ce doit être... Agréable. »

Lins était joyeusement intimidé par les paroles d'Elisea, ses joues prirent une teinte rouge coquelicot qui se peignit lentement sur ses joues. Il n'avait pas pour habitude des compliments. Pourtant, c'était un jeune homme sûr de lui, donc très conscient de son caractère. Cependant, le plus souvent c'était les railleries de certains Serpentards qui le traitent de cerveau sur pattes, et même s'il leur renvoyait la balle, ça n'avait pas pour effet d'atténuer dans sa poitrine la douleur d'insultes déjà présentes et ancrées dans sa tête, les élèves d'autres maisons reconnaissaient souvent que ses capacités mentales s'étendaient loin mais le critiquait la plupart du temps pour ça. Au fond il savait qu'il n'avait qu'à se moquer de ce qu'ils disaient tous, mais même si personne ne se doutait que ça l'affectait, Lins continuait à se défendre par son masque de l'indifférence.

« J'ai peut être l'air, mais je ne suis pas..parfait. Certes, j'aime m'occuper des autres, je sais que je suis intelligent et que je peux m'amuser, en ce qui concerne le physique, je n'arrive pas à me juger vraiment, mais il ne faut pas oublier l'envers du décor, mon coeur..» son ton, bien qu'il ne voulait pas l'effrayer, prit une intonation grave, un peu comme si on annonçait un mauvais présage.
« Mes moyens de défenses t'effraieront peut être quand j'aurai l'occasion de m'en servir. Si on veut me faire du mal, ou bien dans des circonstances très graves...je..suis froid..sans empathie. Neutre, impassible même. Sec, mon ton devient..prétentieux peut être, j'en ai pas la moindre idée mais c'est une toute autre facette de moi, j'espère que..que tu ne..que tu n'en auras pas peur. Je ne pense pas à te faire du mal, et je ne t'en ferai jamais car tu es la personne qui compte le plus dans mon coeur alors je ne voudrais pas t'atteindre, mais ceux qui ne représentent pas plus que des connaissances, si pas des ennemis, j'en fais qu'une bouchée..»

Il avait tellement l'impression d'avoir deux composantes de sa personnalité tellement opposées qu'il ne s'interrogeait pas sur sa possibilité d'être carrément schizophrène ou bipolaire. Et c'était de cette façon que ses nuits se trouvaient gâchés, lorsqu'il tentait de s'endormir avec des pensées si embarrassantes dans la tête dont il n'arrivait pas à se débarrasser et ne cessant de se questionner sur soi-même.

« Comptes sur moi le moment venu. Je tâcherai d'être à la hauteur de tes... Comment dit-on déjà ? ... Dannazione ...* »

Il sourit légèrement lorsqu'il l'entendit s'exclamer en italien. C'était craquant, les femmes méditerranéennes. Lui n'était qu'habitué aux Anglaises ou aux Japonaises, autrement dit, pas à une énorme diversité.

« Espérances? Ne t'inquiète pas, tu l'es déjà.»

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" Quoi ? Non... Non je ne bave pas ! "

Sans qu'aucun de nous deux ne s'en soit rendu compte, plus de deux heures étaient passée et nous étions toujours là, à nous faire des sourires et à nous enlacer. J'avais finis par ne plus ressentir aucun froid, bien au chaud contre son torse. C'était d'ailleurs le meilleur coussin chauffant que j'avais testé !

« Espérances? Ne t'inquiète pas, tu l'es déjà. »

Oh, mon anglais m'échappais encore. Avant de venir j'en avais pourtant étudié la littérature et les règles pendant des heures. Et au fur et à mesure de mes années à Poudlard, mon niveau avait augmenté. Alors il devait être très faible lorsque je suis arrivé... Mais bon, il paraissait que c'était très agréable un accent comme le mien...

« Je l'espère... ! »

Encore un peu de rouge sur les joues et je me levais à regret, découvrant l'heure. Je pris sa main pour l'inciter à faire de même. Je désignais l'heure.

« C'est le match Poufsouffle/Serdaigle, j'ai promis à Kennedy que je viendrais la supporter ! ... Tu ne voudrais pas... Venir avec moi ? »

Non, non. Vous ne rêvez pas. je venais bien de l'inviter à sortir, de ma propre bouche. Je conclus en un sourire, serrais fort ses doigts dans les miens, déposais un baiser sur sa joue. Mon coeur se souleva à nouveau. Ce qui ne devais être qu'une soirée ennuyante passée à réviser, c'était transformé en un rêve. Du moins, le rêve grandiose d'une petite italienne.

FIN.

Greased L. pour ex nihilo

Personnage supprimé, Topics archivés