Don't worry. Just be happy. { PV Nolween } Terminé

∆ Age : 29 ∆ Localisation : Poudlard/Londres

Cette femme hurlait. Son bébé de 2 ans venait de se faire tuer devant ses yeux. Elle pleurait et criait à plein poumon en suppliant le ciel de rendre la vie à celui qui lui était cher. Mère célibataire. Désespéree du petit être sans vie dont la tête tombait vers l'arrière de façon inerte dans ses bras, elle priait maintenant pour être tuée et un Mangemort exhaussa sa volonté. Un éclair vert aveugla la scène. Le sapin gisant toujours au sol, et une Auror blessée semblait quitter le bataillon pour battre en retraite. C'était Mrs Icho. Hélàs, le professeur de Métamorphose enivré par sa malveillance, ne l'avait pas raté et bien qu'elle s'était retournée à temps pour contrer le sort, ce dernier la frappa de plein fouet. Elle n'avait jamais été aussi vulnérable. Cela lui fendit le coeur. Il courait, partout, il ignorait ou poser le corps de Phoebe qui, soudain, lui fut arrachée des bras. Un Mangemort l'avait ligotée et avait jeté son corps les flammes.

bout de forces, il serra les poings en tenant sa baguette, ses poings ensanglantés. Il contracta ses muscles sans réaliser qu'il n'y mettait qu'un faible pourcentage de sa force, mais suffisant pour déchirer les coutures de ses plaies due au SectumSempra que lui avait lancé Astor. Il ne voyait même plus que d'un oeil et se penchant vers le bas, crut s'aperçevoir qu'il lui manquait un tibia. Nolween transplana soudain entre eux deux pour le défendre Une foudre verdoyante resurgit soudain et l'entraina dans la mort. Lins ne sut même pas crier car son sang s'écumait de partout de son corps et l'affaiblissait chaque seconde. Marchant sur ses genoux, il tentait en vain d'attraper lentement le pied du Mangemort mais il entendit avec mépris son ricanement et regarda désespérément ses pieds qui s'éloignaient chaque fois qu'il essayait de l'attraper. Sur sa gauche, il aperçut Christopher et Junho exploser en morceau sous le sapin qu'Amycus Carrow avait éjecté de la place. Gee n'était plus qu'un squelette succombant au froid, et son frère, qu'on croyait dormir sur lui, l'avait finalement rejoint au paradis. Amber fut décapitée et pousée à son tour dans les flammes car sa nature de vampire avait été révélée au grand jour. Luka quant à elle se débattait, suspendue par les bras de deux rafleurs qui l'insultaient et lui crachaient dessus, l'amenant à son tour au grand bûcher humain qui semblait remplir le coeur de joie de tous les Mangemorts.

Allen avait fini en broche sous forme lycanthrope, par malheur, un Mangemort avait réveillé sa nature loup-garou qui l'avait fait sortir de ses gons et par conséquent, emporté par sa colère, il s'était mis à cavaler vers lui sans faire attention dans sa précipiation au Mangemort qui lui lança une fourche dans la cage thoracique. Asling était pétrifié, agenouillé face à Nolan le corps inerte, le dernier homme qui avait défendu son amour différent devant plusieurs Mangemorts et même s'il avait été par des Blackburn, finalement son statut ne l'avait point sauvé. Il vit d'ailleurs le Serdaigle brandir un poignard et se l'infliger en pleine coeur. Mais Lins était encore plus faible pour crier son nom et déplorer son état de faillite intérieure. Stan était encore loin des derniers survivants à courir dans tous les sens pour échapper aux Mangemorts, sa frayeur se lisait dans son regard, il n'avait aucune envie de mourir, et s'essouflait à vouloir se mettre à l'abri du danger chaque seconde. Le coup fatal, l'ennemi de Lins se rapprocha finalement, le Bleu et Argent tenta avec cette lueur d'espoir dans ses yeux d'agripper ses chaussures et bien qu'il y arriva, ses bras restaient sans muscle, et le Mangemort ricana de plus bel en lançant un nouvel Adava Kedavra mais sur lui cette fois.

Le Serdaigle se releva brusquement de son lit d'infirmerie. Encore un de ses souvenirs déformés par son don de voyance. En résumé, c'était un cauchemar supplémentaire à rajouter dans la liste de ceux qu'il faisait fréquemment ces temps-ci. Néanmoins, habitué aux visions étranges et toutes aussi saugrenues les unes que les autres, Lins se rassura pendant quelques secondes avant de se fourrer à nouveau dans le creux de son lit sous les couvertures. L'attaque des Mangemorts à Pré-au-lard avait eu lieu hier. Il se remémorait encore les dégâts. Les vrais dégâts, pas ceux falsifiés par son cauchemar. Bien qu'ils furent moins néfastes à constater que son rêve abominable, le jeune hommme ne parvenait pas à réaliser qu'hier encore, il se lamentait dans la neige à trainer le corps de Phoebe derrière lui. Et tous ses cris et ses lumières violentes qui lui revenaient soudain aux yeux, comme si cela se déroulait encore devant lui.

* Non, il faut que je me coupe de mes émotions. Je suis ici, à l'infirmerie, point barre. Faut pas que j'en fasse tout un foin. Y en aura encore d'autres, des abominations comme celles-là, de toute façon. Je dois me convaincre que ça doit être une habitude.*

Oui, Lins demeurait réellement persuadé de devoir encore regarder des souffrances pareilles devant ses yeux, et peu importe l'état dans lequel il se retrouverait dorénavant dans ses prochaines batailles, il refusait et niait un traumatisme quelconque de la part de ses émotions. Son cauchemar n'avait en rien amélioré son état d'esprit, et certaines présences, s'il comprenait que les visions de la mort ou de la douleur de certaines des personnes qui y étaient présentes, signifiait son attachement cher pour ses personnes d'une façon quelconque, alors effectivement, d'autres amis à lui auraient dû apparaître dans cette glauque scène. Il se stupéfiait de savoir que son subconscient avait refusé l'apparition de certaines personnes dans son cauchemar. Du moins, ce qui semblait encore plus ahurissant, ce fut de constater que, une fois qu'il eut soulevé sa couette pour jeter un coup à ses jambes, la rabaissant, et regardant ensuite ses bras, le Sectum Sempra jeté par Astor avait été bien plus conséquent qu'un Endoloris que n'importe quel Mangemort aurait pu lui envoyer. Les lignes des entailles se dessinaient sur plusieurs dizaines de centimètres. On ne pouvait pas y deviner la profondeur car Mme Pomfresh avait déjà contribué aux coutures des plaies, mais lorsqu'hier, il se vidait de son sang et perdait tellement de force qu'à un instant près, il pensa rendre son dernier soupire. Les mutilations avaient du se creuser très profondes dans la chair, au moins 5 centimètres de profondeur par ouverture minimum. Il n'ignorait pas non plus, comme il voulait faire médicomage plus tard, que certains organes, comme son pancréas, ses reins et ses instestins, avaient été touché eux aussi.

Mais il respirait. Calmement. Ca lui procurait un bien fou de se sentir plus relaxe qu'hier, car Lins était une personne particulièrement nerveuse une fois qu'il se mettait sous tension et à fleur de peau, son pouls battait davantage et son cerveau réfléchissait à du 1000 km/h.
Tout à coup, un peu comme s'il était en état d'alerte comme hier, il se réfugia sous sa couette en ayant vu une silhouette féminine qui lui semblait familière pénétrer dans l'infirmerie. Elle questionna Ren, l'infirmier qui avait des vertus en médicomagie époustouflant et ce dernier donna un hochement de tête dans la direction du Serdaigle.

* Oh non non ! ...Con a pu la prévenir que j'étais ici? Crétonerre ! Par la barbe de merlin, elle va mourir de stress si ça continue. Allez Lins. Fais le mort !*

Et sous ses couvertures, le jeune homme s'immobilisa telle une statue, comme s'il pensait passer inaperçu alors qu'il formait grosse masse qui bondait les draps de son lit.

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Les gens voulaient vraiment que je meurs dans d'atroces souffrances. Oui, je mourrais surement ainsi, main sur un coeur qui disjoncterai sous toutes les frayeurs que je rencontre chaque jour. Pourquoi pour une fois je ne pourrais pas souffler un peu et laisser mon coeur battre normalement ? Pourquoi fallait-il toujours qu'il batte à cinquante battements à la seconde, comme il était en train de faire en ce moment alors que je traversais chaque couloir avec un peu plus d'angoisse ? J'essayais de me calmer, mais personne ne m'aidait. Ce n'était d'ailleurs certainement pas Channelle qui m'aiderait, bien trop occupée à me suivre partout. Quel peau de glue, quels couloirs immenses, quelle infirmerie lointaine, quelle journée de merde ! Je montais un énième escalier et atteignais le troisème étage. Essoufflée dans ma course et les chevilles en feu, je repris mon souffle avant de vite repartir et d'enfin atteindre l'infirmerie.

On m'avait annoncé à peine quelques minutes plus tôt que mon meilleur ami était à l'infirmerie. On ne m'avait rien dit sur la cause de ses blessures mais prié d'aller vite le voir. Tss, comme si j'allais le laisser tout seul ! Tout le monde le sait bien, je suis aussi collante que ma persan. Surtout que Lins était mon meilleur ami, pas n'importe qui ! Inutile de vous dire au combien j'étais essoufflée. J'avais obtenue une autorisation pour quitter mon cours de métamorphose adoré et venir ici.

Ren m'indiqua le lit où se trouvait Lins, d'un mouvement de la tête, muet comme une carpe. Je le remerciais d'un sourire anxieux du bous des lèvres puis allait dans la direction indiquée par l'infirmier. Je me retrouvais devant un lit dont la couette était montée jusqu'en haut. Une grosse boule sombre s'y formait et je devinais le corps imposant de Lins en dessous. Je levais un sourcil. Je saisis le bord de la couette et tirai un grand coup pour l'envoyer à l'autre bous du lit. Lins était bel et bien là, immobilisé. Je croisais les bras, il n'avait pas l'air si malade que ça, même si son teint était légèrement pâle. Enfaîte, il semblait plutôt chercher à se cacher...

« T'es vraiment con Lins. Tu te rends pas compte comme je suis inquiète ! Et pendant que je cours dans les couloirs avec mon coeur qui bas à deux cent à l'heure, toi tu joues à cache-cache... » M'entendis-je dire.

Malgré tout cela, je saisissait la chaise près du lit pour m'y asseoir et le regardais. Terriblement inquiète je baissais les yeux vers le sol, prenant ma tête entre mes mains. Est-ce qu'il se fichait de moi ? SI il savait comment je m'étais inquiétée, j'avais cru mourir en entendant la nouvelle...

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Sous la couette, ses yeux fixèrent le blanc de ses draps, s'enfonçant dans le stress de voir Nolween se ramener près de lui, en train de serrer les dents pour qu'elle dévie sa trajectoire. Indiscrètement, il surhaussa un peu son regard, de façon à ne pas montrer tout son visage, pour voir si elle avait deviné le poteau rose. Précipitamment, il se rua à nouveau dans ses couvertures, son coeur qui battait davantage à la sensation d'une angoisse qui prospérait de plus en plus, qui gagnait tout son coeur et .... ! Plus de draps, la boule recroquevillé fut découverte par une demoiselle en état de transe, et ses bandages avec. Les principaux recouvraient tout son abdomen et continuait jusque dans le bas de son dos, les plus vicieuses des plaies s'étant creusées à ces parties-là, Ren avait jugé prudent de ne pas réveiller les coutures des grosses entailles susceptibles d'exploser. Ses bras et le début de sa poitrine à découvert, ceux-ci laissaient apparaître les fines lignes qui s'étaient très faiblement cicatrisées et qui parcouraient plusieurs centimètres de sa peau à chaque fois. Et on ne pouvait pas les compter sur les deux mains tellement il y en avait.

«T'es vraiment con Lins. Tu te rends pas compte comme je suis inquiète ! Et pendant que je cours dans les couloirs avec mon coeur qui bas à deux cent à l'heure, toi tu joues à cache-cache... »

Exaspérée, elle saisit une chaise au passage et s'assit à côté de lui en enfuyant son visage sous ses mains. Lins, la fixant un peu l'air hébété, n'avait justement pas prévu cet aspect là des choses, à vrai dire, il n'avait pas imaginé qu'assez de personnes avaient été au courant de son état de blessé pour que l'une d'entre elles le rapportent à la Gryffondor volcanique. Le jeune homme croisa les genoux, en position indien, gémissait à voix basse pour essayer que Nolween n'entende pas ses plaintes contre la douleur de ses mutilations, puis se penchant vers elle pour tenir avec tendresseson menton avec le bout de ses doigts, il lui avoua :

« C'était trop prématuré pour que tu apprennes que j'avais terminé à l'infirmerie, avec tous les drames qui se sont passés hier. J'ai même encore du mal à me remettre de mes émotions, et je prévoyais que toi tu serais encore trop dans tous tes états pour que je vienne rajouter de l'huile sur le feu en te disant que j'étais très mal en point.»

Et au fond de lui-même, il savait qu'il n'avait pas tort de dire qu'elle serait troublée par cette annonce car finalement ça s'était quand même produit contre sa volonté. Puis avec un sourire plus réconfortant, il passa une main par dessus ses épaules pour l'attirer vers lui.

« Eeh râle pas, va...Ca va. J'aurais juste voulu que tu ne t'en fasses pas parce que je te connais. Allez viens dans mes bras.»

Nolween fut attirée par Lins pour pouvoir se blottir dans ses bras, mais Lins fronça les sourcils en fermant ses paupières car il devait battre la douleur de son dos qu'il inclinait pour inciter sa meilleure amie à se joindre près de lui.

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« C'était trop prématuré pour que tu apprennes que j'avais terminé à l'infirmerie, avec tous les drames qui se sont passés hier. J'ai même encore du mal à me remettre de mes émotions, et je prévoyais que toi tu serais encore trop dans tous tes états pour que je vienne rajouter de l'huile sur le feu en te disant que j'étais très mal en point. » Répondit mon ami.

Mon menton entre ses mains je remarquais enfin ses nombreux bandages que j'avais tenté d'ignorer tout à l'heure pour manifester ma rage. Sa longue explication était censée me calmer, mais je n'y parvenais pas. Mes yeux ne se décollait pas de son corps massivement endommagé, dont le bandage d'ailleurs était d'un blanc cassé, souillé par le sang. Je serrais les dents, voulant comprendre. Pourquoi Lins était-il dans un état pareil ?! Qui avait osé le blesser à ce point ? Oh je n'étais pas dupe au point de croire à un "accident" comme l'avait justifier les professeurs qui étaient venus me trouver. Je fixais les pupilles de Lins, autour desquelles le sublime bleu de ses yeux vivait. Je pinçais les lèvres, pleine de rage. Et pour une fois, ce n'était pas contre lui que j'étais en colère, pour une fois j'avais plus envie de le prendre dans mes bras qu'autre chose. J'avais eut si peur bon dieu !

« Eeh râle pas, va...Ca va. J'aurais juste voulu que tu ne t'en fasses pas parce que je te connais. Allez viens dans mes bras »

Et je me laissais faire, malgré mes dents serrées à les briser. Dans l'émotion, je le serrais sans doute trop fort car sa carotyde étai gonflée, signe de douleur ou de rage. Comme il n'avait aucune raison d'être en colère, je me reculais un peu. Attentionnée, peut être un peu trop, je pris l'oreiller à coté du lit et lui mit par dessus celui qu'il avait dans le dos pour apaiser sa douleur. Après qu'il se soit mieux installé, je me posais contre lui et me serrais dans ses bras sans doute trop musclé pour une chose aussi fragile que moi. J'avais l'impression d'être minuscule avec lui. Il était vraiment immense...

« Qu'est-ce qu'il s'est passé Lins ? Je t'en pris, racontes moi... »

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Nolween crispait son visage, Lins n'en retenait que son air affligé et en fureur, la rage de celle-ci ne lui passant pas inaperçu. De toute manière, c'était sa meilleure amie, peu de choses, en tout cas de très rares, lui échappait à son sujet, et inversement, c'était tout aussi applicable ( la preuve, elle avait été au courant de son envoi à l'infirmerie contre son gré ). Et rien ne paraissait agréable dans le fait de regarder ses sourcils se froncer au dessus de ses yeux noisettes qu'il s'amusait souvent à regarder parce que leur couleur l’impressionnait, le tourmentait, sans avoir su déniché d'où lui venait ces minuscules instants d'admiration. Mais clairement il voyait qu'elle se posait un tas de question, il aurait aimé lui répondre mais la jeune lionne semblait se morfondre dans le silence de sa colère, il en fit un peu le lien avec Hunter, un jeune Gryffondor auquel il tentait d'inculquer des apprentissages pour qu'il puisse controverser sa violence et sa fureur.

Le pincement de lèvres permanent ne mentait pas sur l'état anxieux de la jolie demoiselle qui dès à présent, se lamentait à regarder les bandages minables et salis de sang du Serdaigle. En rien il n'aurait pu éviter ça. Il avait déjà ignorer qu'elle s'aventurerait jusque l'infirmerie pour ensuite lui ôter sauvagement les draps du lit et remarquer ses tâches de sang sur tout son corps. La mère de Lins lui avait toujours initié à ce qui s’aliénait à du mouvement, ce qui bougeait dans tous les sens, car son métier d'Auror et son statut dans l'Ordre ne lui permettait pas de rester assise sans rien faire dans un canapé. Autant dire que le fait de devoir jouer les blessés l'emmerdait plus qu'autre chose. Bref, il câlina Nolween qui se permit de rajouter un oreiller en dessous du sien ce qui eut pour effet de faire surplomber Lins, le rehaussant un peu plus. Cela tombait bien, ce dernier n'avait même pas eu l'opportunité d'avoir assez de courage pour se lever et observer qui d'hier soir avait aussi fini dans cet endroit qui pue l’éther, les potions, les plantes exotiques et les pansements. Mais la plupart des lits restaient dans l'intimité, masqués par les parois dépliables qui semblaient presque toutes renfermés de grands malades, surtout de la veille certainement. Il en avait le coeur gros de devoir supporter le fait qu'ils aient pu tous paraître si vulnérable alors qu'ils étaient fin prêts à affronter les forces du Mal.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé Lins ? Je t'en pris, racontes moi... »

« ...Ben...Non. Pardonne-moi, c'est injuste, mais c'est mieux que j'attende que tu te détentes.»

Il l'étreignit un peu avec tendresse, histoire de la dorloter doucement pour qu'elle s'apaise. Lui n'en avait pas besoin, déjà d'un naturel calme, il paraissait encore plus tranquille depuis que Ren lui avait fait ingurgité contre sa volonté de la morphine.

« Excuse moi l'autre fois en Etudes des Moldus. Ca n'a rien à voir, mais je n'ai pas eu le temps de m'excuser et me justifier. Quand elle a dit qu'elle tirerait au sort, j'ai pensé à toi, puis à Stanley, à Junho et à Lou, en me disant qu'aucun d'entre vous ne supporterait mais que cette cinglée vous forcerait à la faire. C'est pour ça que je me suis porté volontaire..»

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« ...Ben...Non. Pardonne-moi, c'est injuste, mais c'est mieux que j'attende que tu te détentes.. » M'expliqua-t-il.

Je relevais la tête et lui jetais un regard noir, qui traduisais à quel point j'étais en colère et mon inadaptation à tourner autour du pot. Je voulais juste savoir ce qu'il lui était arrivé. J'étais littéralement folle d'inquiétude, même si je voyais qu'il allait bien. Le stress me mettait les nerfs à vif, j'essayais de me calmer en soufflant successivement puis posais mon menton sur le torse de Lins, et le regardais droit dans les yeux. Je fermais ensuite doucement les miens, et respirais doucement. Lorsque je rabattis mes paupières, j'étais calmée.

« Excuse moi l'autre fois en Etudes des Moldus. Ca n'a rien à voir, mais je n'ai pas eu le temps de m'excuser et me justifier. Quand elle a dit qu'elle tirerait au sort, j'ai pensé à toi, puis à Stanley, à Junho et à Lou, en me disant qu'aucun d'entre vous ne supporterait mais que cette cinglée vous forcerait à la faire. C'est pour ça que je me suis porté volontaire.. »

Je lui souris et me redressais un peu pour qu'il voit ce fameux sourire. Je me fis un petit coin bien chaud en dessous de son épaule droite et contre ses côtes du même coté. l'endroit parfait pour dormir par exemple : là on pouvait être baigné par la respiration de l'autre, profiter de la chaleur et ne pas être gêné par les déplacements de l'autre individu. Je connaissais cette technique pour de nombreuse fois en avoir abusé avec mon petit frère, Tom. Sauf qu'avec lui c'était différent, c'était lui la petite chose fragile qui se collait à moi en s'endormant... Cette inversion des rôles me fit un drôle d'effet. J'étais vraiment une petite chose fragile à protéger ? Oh, j’espérais de tout mon cœur ne pas imposer ce fardeau à des gens.

« Ce n'est rien. Je m'en suis douté. Je sais bien que tu n'es pas du genre à découper les gens par plaisir. Mais... Sur le coup je me suis sentis mal. »

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Un sourire béa jalonna les lèvres du Serdaigle, lorsqu'il sentit le frêle corps de sa meilleure amie se blottir contre le sien, si proche. Si bien qu'il avait oublié toutes pensées parasites . Le fait de lui apporter un peu de bien-être ne faisait que l'aveugler, et c'était normal de vouloir son bien, c'était une des filles qui le comprenait mieux sur cette Terre et qui comptait à la fois beaucoup et sur lui, avec évidemment toutes les formalités qui vont avec : Le fait qu'ils rient la plupart du temps, leurs blagues à deux centimes, leurs pleurs communs, le physique non négligeable de Nolween parfois, surtout lorsqu'elle devient resplendissante dans ses robes de soirées, elle avait gardé aussi une sensibilité humaine que Lins appréciait grandement car il n'en trouvait que peu égales à celle-là , leur confiance chacun vers l'autre, leur joie d'être ensemble,etc. Le fait qu'elle eut un coup de chaud, avait suscité son stress, alors lui s'était un peu penché sur le problème, légèrement en inquiet, en se se disant que ses bras l'apaiseraient certainement

Dans leur calin, la Gryffondor tenta non sans efforts de se décontracter, et comme elle était de dos à lui, le jeune homme sentit petit à petit ses muscles se détendre, rien que par le fait que sa peau effleurait celle de la jeune lionne émotive et mesurait peu à peu la disparition de certaines tensions qui s'étaient délicatement envolées.

«
Ce n'est rien. Je m'en suis douté. Je sais bien que tu n'es pas du
genre à découper les gens par plaisir. Mais... Sur le coup je me suis
sentis mal. »

« Oui, bien sûr. J'ai vu vos regards à tous.. Le moment était choquant, mais dans l'optique où je le faisais pour vous, je n'y avais pas pensé réellement. Sans doute qu'inconsciemment, le sentiment de dégoût se cachait quelque part en moi mais bon. Cette prof me parait tellement insensée et illogique dans son cours à 3 livres...»

Puis détournant un peu le regard vers le côté, il ajouta :

« Bon, sinon, quoi de neuf? Tu m'avais pas parlé d'Ezrael l'autre soir? T'as pas eu le temps d'achever ce que tu étais en train de me dire.»

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Blottie tout contre lui, bien au chaud je me concentrais sur les mouvements de son torse pendant qu'il respirait. Ainsi, mon stress disparut totalement et je fus enfin apaisée. Je rabatis mon poignet contre ma poitrine, en position de foetus, la position que j'utilisais pour dormir. Je me sentais bien, en sécurité. Pourtant si il y avait eu un problème, mon ami aurait été en très mauvaise posture pour nous défendre, mais il était l'une des rares personne avec lesquelles je me sentais en sécurité. Mon souffle redevint régulier, je le laissais aller contre les côtes de mon ami, apaisée.

« Oui, bien sûr. J'ai vu vos regards à tous.. Le moment était choquant, mais dans l'optique où je le faisais pour vous, je n'y avais pas pensé réellement. Sans doute qu'inconsciemment, le sentiment de dégoût se cachait quelque part en moi mais bon. Cette prof me parait tellement insensée et illogique dans son cours à 3 livres.... »

Je ris en l'entendant, ne pouvant m'en empêcher en l'entendant pester sur la prof. Lins avait une curieuse façon de s'exprimer. Il n'était pas comme tous le monde. Je lui souris et passais mon doigt le long de ses bandages non tâchés, ne voulant surtout pas appuyé sur ses plaies. Je laissais seulement aller mes doigts principaux le long de ses côtes, avec une douceur infinie et une légèreté digne d'une plume. Je le sentis frissonner et retirais de suite mon doigt, pensant lui avoir fait mal. Je n'avais pourtant absolument pas appuyé....

« Bon, sinon, quoi de neuf? Tu m'avais pas parlé d'Ezrael l'autre soir? T'as pas eu le temps d'achever ce que tu étais en train de me dire. »

Je relevais la tête en l'entendant, surprise. Je parlais tellement que j'en étais venue à croire qu'il se contentait d'écouter très vite ce que je lui disais. Mais non, il se souvenait de ça. Il se souvenait que j'avais voulu lui parler du Gryffondor. J'entrouvris la bouche et rougis un peu en soupirant. Ça aussi, c'était un cas compliqué.

« Il... Il m'a dit qu'il m'aimait. »

C'était très personnel comme sujet, mais je ne cachais rien à Lins. Absolument rien. Bien sûr c'était pas comme si je lui disais lorsque j'avais mes règles ! Mais il savait un peu près tout sur moi, tout comme j'espérais un peu près tout savoir sur lui.

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Ren vint troubler leur moment de relaxation. A la vue de l'infirmier qui se tenait devant eux avec un charriot de produits médicamenteux, Lins sentit une légère tension dans le dos de Nolween, sans doute la surprise de le voir patienter devant le lit du grand blessé. Le Serdaigle grimaça quelque peu en lisant les sirops aux étiquettes de noms moldus, il s'interrogeait davantage sur les intentions de l'infirmier à son égard. Parce qu'en ayant rapidement calculé le nombre de fioles et de boites dans ce charriot et leurs effets sur l'organisme, le jeune homme le soupçonna de vouloir le droguer car toutes ces choses avaient un effet de morphine. Sans rien ajouter, l'infirmier s'avança vers lui avec déjà 4 potions entre les bras et tendait une fiole vers lui.

Ren insista de nouveau en approchant le récipient plus près de la bouche de Lins, mais son voeu en restait catégorique.

L'infirmier de Poudlard repartit l'air ronchon et perturbé, sans avoir pu lui administrer quoi que ce soit, son regard semblant lancer des injures tellement il fronça les sourcils. Lins reprit la position confortable dans le lit avec Nolween qu'ils avaient quelques secondes avant pour l'entendre finalement murmurer timidement :

« Il... Il m'a dit qu'il m'aimait. »« Oh.»

Sans autres ressentiments, il entreprit de lâcher ce petit mot avec étonnement, car ne s'y attendant pas, Lins en restait sur le cul d'entendre une nouvelle pareille. Dans le brouhaha générale, rien ne lui avait indiqué depuis la bouche de Nolween qu'il s'agissait d'une problématique en amour lorsqu'ils avaient bavardé au souper à la Grande Salle. Ou bien devait il constater qu'il avait mal interpréter les faits.

« Bah c'est cool quand même non? Tu mérites d'avoir quelqu'un.»

Fuyant un peu son regard, il parvint tout de même à rajouter :

« Même si je t'avouerais que lui, il n'a pas grande considération pour moi. »

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J'observais le chariot bien garni de Ren. Il n'avait même pas osé nous interrompre dans notre discussion, si bien qu'il avait attendu bien sagement qu'on le remarque pour présenter à Lins les remèdes qu'il devait prendre. Le pauvre Ren repartit ronchon, son patient refusa tout soin en détournant la tête. Je me poussais un peu et levais les yeux au ciel en voyant Lins réagir ainsi. Une fois l'infirmier repartit je grognais et administrais une pichenette sur le nez, le réprimandant. L'imbécile refusais de prendre ses soins. Mais je n'allais pas plus loin. Après tout, ce n'étais pas à moi de le forcer.

Lins s'enfonça un peu plus dans son coussin que je lui avait soigneusement bien placé. Je l'observais en souriant.Après une onomatopée des plus magistrales, Lins ouvrit la bouche pour parler d'une voix calme mais ... Fuyante.

« Bah c'est cool quand même non? Tu mérites d'avoir quelqu'un. »

Je rougis en l'entendant et hochais la tête en signe de oui pour confirmer ce qu'il disais et pour le remercier. Mais à vrai dire, même si c'était mon meilleur ami, c'était gênant de parler de ça avec lui. Je n'avais pas l'habitude de parler de ce genre de choses en général. Déjà que l'avouer à Addison avait été un exploit, le dire à un tout ce qu'il y a de plus homme l'était d'autant plus. Parce que même si il était très proche, je considérais bel et bien Lins comme un homme.

« Même si je t'avouerais que lui, il n'a pas grande considération pour moi. »

Je levais un sourcil et me redressais pour à nouveau croiser son regard. Je vérifiais en mon esprit le sens de considération, non non, je ne m'étais pas trompée. Cela m'intrigua un peu et je me décidais à le questionner.

« Comment ça "il n'a pas une grande considération pour toi" ? »

Ce n'était pas que je ne comprenais pas, juste que j'aurais voulu plus de précisions.

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Son teint piqua un fard, pas qu'elle soit mal à l'aise mais plutôt d'un genre portée à l'introversion, Lins était en effet son meilleur ami mais c'était sans doute le fait de livrer des secrets, surtout à un homme, qui lui paraissait une petite épreuve à surmonter, rien de très grave de toute façon. Les tourments amoureux n'avaient pas le don de leur créer une conversation débordante mais Lins l'envisageait très bien.

« Comment ça "il n'a pas une grande considération pour toi" ? »

Le Serdaigle s'enfouit timidement le visage vers l'oreiller. Il ne connaissait pas exactement les intentions de Nolween à l'égard d'Ezrael et donc, n'avait pas l'envie de saccager peut être un idyle possible entre les deux Gryffondors alors il restait en pleine impasse, bien que ce ne soit pas le genre à faire l'hypocrite et à cacher la vérité à longueur de temps. Mais dans le fond, certaines vérités pouvaient changer de n'importe quelle façon un futur, et Lins se sentait comme une entrave à l'avenir amoureux d'Ezrael. Car même s'il ne l'appréciait pas beaucoup, ce n'est pas pour cette raison que le Serdaigle devait le haïr, il ne percevait pas les relations de cette manière.

« Ne le juge pas, je t'en prie. Je ne veux pas son mal-être. Disons qu'il ne me déteste pas mais il ne m'aime pas vraiment non plus. Enfin je dis ça car à l'AD, il m'a désarmé quand j'ai voulu nous protéger d'une petite arrivée imprévue...Mais je suis sûr qu'il le regrette tu sais. »

Il n'était pas parvenu à pouvoir adoucir sa phrase avec des mots moins explicites, mais il se demandait si vraisemblablement Nolween n'aurait pas réagi brusquement même en tentant de rendre flou la situation.

« Bref, il a dit qu'il t'aimait. Et qu'est-ce que tu en penses, tu lui as répondu quoi? »

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« Ne le juge pas, je t'en prie. Je ne veux pas son mal-être. Disons qu'il ne me déteste pas mais il ne m'aime pas vraiment non plus. Enfin je dis ça car à l'AD, il m'a désarmé quand j'ai voulu nous protéger d'une petite arrivée imprévue...Mais je suis sûr qu'il le regrette tu sais. »

Mes sourcils se froncèrent et je posais mes deux mains sur son torse pour le forcer à me regarder dans les yeux car il ne cessait de détourner le regard. Ça m'agaçais parce que je ne comprenais rien à son attitude, si à sa façon de penser. Je n'appuyais pas sur son torse, ne voulant pas lui faire mal, toujours aussi douce et l'interrogeais du regard. Il ne sembla pas pour autant plus disposer à m'expliquer clairement.

« Non mais attends... Pourquoi je le jugeai...? Ou tu veux en venir là ? »

Je soupirai et me rallongeais à ses cotés. J'aimais bien cette place, j'étais bien au chaud. Je refermais mes paupières. Encore un peu et j'aurai sucer mon pouce. Ma vie dans le monde moldu me manquais un peu. Non, les choses simples me manquaient, tout simplement. Je soufflais, Lins cependant ne sembla pas disposer à arrêter la discussion.

« Bref, il a dit qu'il t'aimait. Et qu'est-ce que tu en penses, tu lui as répondu quoi? »

Un autre soupir de ma fois suivi les autres, tous refoulé contre le torse de Lins. Je repensais à ce qu'il s'était passé, et pris bien mon temps pour répondre. Mais cette fois ce n'était pas par gêne, mais par regrets. Tout cela était encore bien compliqué...

«J'ai voulu voir si il m'aimait vraiment. Je lui ai dit oui, pour voir sa réaction et aussi parce que je n'étais pas contre l'idée... »Commençais-je à expliquer.

∆ Age : 29 ∆ Localisation : Poudlard/Londres

Il gémit soudainement et écarquilla les yeux. Ren, assis à son bureau,voyait la scène depuis cet endroit et comprit qu'une douleur de la veille qui s'était endormie avait finalement décidé de donner de ses nouvelles. En effet, Lins remarqua même que le haut de son bras saignait car les coutures avaient lâchées. L'infirmier débarqua devant eux de façon maladroite se précipitant dans les étagère de son charriot pour régler l’hémorragie et apaiser la douleur mais pendant ce temps, la conversation se prolongeait bien que le Serdaigle avait du mal à s'appliquer. Néanmoins, Nolween avait entrepris un ton tout ce qu'il y a de plus sérieux et le froncement de ses sourcils le confirmait.

« Non mais attends... Pourquoi je le jugeai...? Ou tu veux en venir là ? »

« Ben...non...pas...t'énerver..mais...si..tu..pour.. »

Il ne parvenait pas à parler avec du flux parce que la souffrance de son bras envoyait des messages au cerveau pour alerter de la douleur et chaque fois que le cerveau en réceptionnait un, il brâmait de sentir le mal de sa plaie comme si tout son corps était touché. Son souffle se saccadait fréquemment en prime, comme s'il était en état de transe, comme hier autrement dit, alors que la mort l'avait frôlée de près. Ce fut sans doute le fait de retomber dans l'angoisse de cette agonie qui le submergeait dans son état. L'infirmier se rua avec des compresses pour calmer la fuite de sang, avant de verser généreusement un antiseptique concentré en alcool que Lins interpreta en tant que brûlure insupportable par son cri. Puis Ren brandit une fiole semblable aux effets d'un antidouleur, la morphine version sorcier, laquelle le Serdaigle désagréa par un hochement de tête et l'homme aux soins magiques quitta de nouveau le coeur de l'infirmerie pour repartir avec cet air farouche comme tout à l'heure. Lins soutint sa force d'esprit contre sa sensation de brûlure en serrant légèrement les dents, de plus, il tentait de ne pas trop gesticuler pour que Nolween ne se sente pas dérangeante. Un peu plus tranquille et soulagé de la douleur, il reprit avec une respiration plus agréable à supporter et un flux de parole largement courant :

« Pardon, j'en étais où? Ah oui, ben du fait qu'il se montre hostile par rapport à moi, je pensais que tu le verrais comme quelqu'un de querelleur. Mais tant mieux si tu ne le penses pas, c'est pas le but.»

Puis vint sa question fatidique à laquelle la Rouge et Or répondit avec scrupules car cela semblait lui stimuler bien des regrets ce qu'il demandait à comprendre.

«J'ai
voulu voir si il m'aimait vraiment. Je lui ai dit oui, pour voir sa
réaction et aussi parce que je n'étais pas contre l'idée... »

« Hm. Tu veux en arriver où avec lui ? La charmante Smith aurait-elle enfin trouver son prince charmant? »

Il ignorait pourquoi mais il se serrait le coeur en demandant ça. C'était sa meilleure amie, une des personnages plus primordiales à sa vie, et c'était son bonheur qu'il désirait mais...Etait-ce vraiment ses seuls souhaits? Lins ne se posa pas de question ou plutôt la refouler, et ne parut aucunement anxieux devant la demoiselle.

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Mon pauvre meilleur ami semblait pas mal souffrir. Même si il tâchait d'être silencieux pour ne pas que je me sente gênante, je me retirai tout de même de son bras. Vous me connaissez, du genre à m'inquiéter pour rien. Je laissais Ren faire son travail, vraiment inquiète. Lins avait un peu de sueur sur le front, à cause de la douleur sans doute. Je serrais les dents. cette vue m'étais insupportable. Je pris un chiffon gorgé d'eau et épongeais son front, en espérant le soulager. Je n'étais pas médecin, je ne pouvais pas faire grand chose, mais si je pouvais aider... Ren s'occupa bien de lui, je le remerciais plusieurs fois, il me sourit. C'est vrai que lui et moi étions plutôt proche. Puis il repartit après son travail et je n'osais là même plus toucher Lins, de peur qu'il souffre. Je finis par m'asseoir sur le lit, lui tenant la main. Ça faisais un peu cliché, mais c'était comme ça.

« Pardon, j'en étais où? Ah oui, ben du fait qu'il se montre hostile par rapport à moi, je pensais que tu le verrais comme quelqu'un de querelleur. Mais tant mieux si tu ne le penses pas, c'est pas le but »

Je fis un petit rire inquiet, lui répondant naturellement que si ça lui faisais trop mal de parler nous n'étions pas obliger de le faire. De toue façon quoi qu'il arrive il ne se débarrasserait pas si facilement de moi. Je caressais le dos de sa main avec affection. Pauvre Lins...

« Hm. Tu veux en arriver où avec lui ? La charmante Smith aurait-elle enfin trouver son prince charmant ? »

Ah il était pas possible ! Je rougis jusqu'aux oreilles. Même si je savais que c'était affectif, il arrivait tout de même à me faire rougir. Je passais une mèches derrière mon oreille et haussant les épaules d'une façon adorable, encore roses de joues. Je lui souris et hochais la tête.

« Ben... J'espère... »

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[ hj : Désolé si la fin semble floue, j'étais tourmenté par la musique et trop dans le trip *-* ]

« Ben... J'espère... »

Nolween se remettait encore en doute, mais maintenant il n'y avait plus d'autre destin que celui qu'elle partagerait avec Ezrael, s'il ne leur souhaitait pas tout le bonheur du monde, il souhaiterait de les voir finir ensemble jusqu'à leur dernier souffle, et aussi, mais ça c'est en option, qu'Ezrael lui paraisse moins provocateur à l'avenir avant de le désarmer dans une réunion de l'AD. Lins leva gentiment les yeux vers le plafond, avant qu'un sourire confiant et plein d'assurance s'empare de ses lèvres, car il s'imaginait déjà à leur mariage, en tant que garçon d'honneur. Laissez tomber, y a que lui pour imaginer ça, son don de voyance l'a tellement détraqué avec toutes les notions du temps qu'il doit maitriser.

«Sois pas idiote, va ! Evidemment, je ne connais pas Ezrael dans le fond, mais il n'a pas l'air bien méchant, et pour que tu puisses t'y attacher, c'est qu'il a certainement des grandes valeurs, digne d'un homme qui sache s'occuper de celle qu'il aime, qui l'embrasse, la complimente, lui fasse attention et pense à elle.»

Il ne put pas s'empêcher d'étreindre légèrement son épaule, lui prouver son soutien permanent et le fait qu'il croit en elle. Ses yeux brillaient de bonheur pour sa meilleure amie, une jeune lionne qui s'accouple avec un jeune lion, si c'était pas magnifique ça !

« Vous devez sans doute vous entendre parfaitement, vous verrez, l'amour vous sourira, vous vous donnerez des petits poèmes en cours, vous vous rejoindrez malgré les interdits dans la forêt après le couvre-feu, vous irez manger des fraises au chocolat sous un pommier du parc, bref, toutes les belles choses qu'un couple mérite de vivre. »

C'est ce qu'il s'était donné tant de mal à faire à celles qu'il avait convoité et qui avaient voulu de lui. Ses ex. En y resongeant, le laissant submerger par sa nostalgie d'autrefois, son cerveau fut ensorcelé par son don de voyance car celui-ci lui permettait de voyager à travers le temps et , comme s'il regardait un dvd, de passer en revue ce qu'il avait déjà vu comme flash dans une vision, ou ce qu'il avait déjà vécu aussi. Du coup, ses yeux s'éclaircissent brutalement, virant d'un vert clair à un vert très très pâle et les pupilles se dilatèrent en scintillant de quelques étoiles. Son écran de fumée, qu'il avait comme vue lorsqu'il était en état de voyance, s'afficha et le poussa dans un angle de vue où il se voyait penché sur son pupitre, écrivant hâtivement des mots sur un fin papier précieux et ornementé qu'il avait volé à sa grand-mère maternelle dans un tiroir de son écritoire, un bureau en bois d'ébène avec des dorures partout, finissant les dernières calligraphies de son poème, il se pressa d'appeler son hibou et de le regarder s'envoler avec l'espoir aux yeux. Un flash brusqua la vue et l'amena dans un autre décor, celui où il eut son premier baiser, bien que timide, sa petite amie lui prit les mains et l'attira doucement vers lui avant que ses lèvres ne viennent heurter les siennes avec tendresse, les mouvant en harmonie l'une avec l'autre, ce fut comme s'il se laissait emporté par une mélodie sans fin.
Une nouvelle lumière l'aveugla, mais cette fois c'était celle du soleil, des chantonnements d'enfants qui se promenaient dans un champ de pâquerettes, insouciant, c'était encore les deux amoureux en train de se courir après, le vent effleurant en même temps les brindilles d'herbes que les cheveux dorés de la jeune fille pour lequel il vouait une passion aveugle.
Un trou noir berça sa vue et ce fut comme si Lins tombait dans un vide, les ténèbres s'emparèrent du champ de vision. Dans son lit ( Ecoutons ça ), il connut ses premières mutilations, se lassant de la vie car il n'y prenait plus goût depuis qu'on avait brisé son petit coeur en un million d'éclats, parsemés partout et irrécupérable, si une douleur lui paraissait la plus immonde et atroce possible, la plus insupportable possible. Lentement son sang coula avant qu'un élève, gêné par ses pleurs provenant du dortoir depuis le salon des Serdaigle , ne pénètre soudainement en voyant consterné et affligé, ses entailles au bras et son visage affaibli, n'ayant plus l'envie de rien alors qu'il n'avait que 14 ans, et se précipita vers lui pour le consoler dans ses bras, en laissant Lins éclater en sanglots comme il ne l'avait jamais fait, inconscient auparavant que la souffrance ne pouvait pas avoir de relation avec l'amour, et que jamais il n'aurait pensé que se piquer aux épines de celle-ci lui infligerait une douleur aussi suffocante..

Ses yeux revinrent à la normal, sa vision s'effaçant et lui récupérer sa vue de la réalité, avec Nolween dans ses bras. Mais il n'avait pas senti ses larmes couler durant ses visions, puis ressassant ce qu'il venait de voir, le Serdaigle ne put s'empêcher de pleurer à chaudes larmes, Nolween devant sentir les contractions de son abdomen tandis qu'il suffoquait entre deux sanglots et noyait son coeur dans le chagrin car ce n'était un être que comme les autres qui n'avaient demandé qu'à se faire apprécier et à porter son affection la plus intime sur une personne qui lui paraissait parfaite, digne de confiance, fidèle, honnête, amoureuse de lui, et non pas comme une de ses ex qui, en fin de compte, l'avait trompé avec plusieurs garçons sans qu'il ose dire quoi que ce soit car il voulait tenir jusqu'au bout car son amour résistait à ses infidélités et à ses trahisons, mais un jour ce fut elle qui en eut ras-le-bol, le traitant de minable, elle rompit en public et se moqua de lui en le traitant de coincé et de vaurien.

Spoiler:

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« Sois pas idiote, va ! Evidemment, je ne connais pas Ezrael dans le fond, mais il n'a pas l'air bien méchant, et pour que tu puisses t'y attacher, c'est qu'il a certainement des grandes valeurs, digne d'un homme qui sache s'occuper de celle qu'il aime, qui l'embrasse, la complimente, lui fasse attention et pense à elle. »

Je lui souris et hochais la tête, lui répondant positivement. Mais au fur et à mesure qu'il parlais il partait un peu plus... Ailleurs. J'essayais d'ignorer cela et continuais d'hocher la tête. Ses yeux brillaient de bonheur, je lui souris,.

« Vous devez sans doute vous entendre parfaitement, vous verrez, l'amour vous sourira, vous vous donnerez des petits poèmes en cours, vous vous rejoindrez malgré les interdits dans la forêt après le couvre-feu, vous irez manger des fraises au chocolat sous un pommier du parc, bref, toutes les belles choses qu'un couple mérite de vivre. »

Il perdit peu à peu son sourire pour en prendre un absent. Ce fut sa longue liste qui l'emmena loin de moi. Il sembla perdu dans ses pensées, je me raclais la gorge et hochais la tête. Il ne réagit pas et continua d'énumérer, sans s'arrêter. J'ouvris la bouche pour le couper mais un regard assombri me fit taire de suite.

Les yeux de Lins changèrent de couleur. J'écarquillais les miens et reculais dans le lit, surprise. Ses yeux fixèrent le vide, comme se passant un film, ailleurs. Je ne sus trop quoi faire, l'appelais plusieurs fois, tentais de le ramener. Mais rien, il restait suspendu à un vide invisible. Je le fixai, tenant toujours sa main. J'essayais de comprendre, ce qu'il pouvait voir, entendre. Ma panique était présente, mais ne me contrôlais pas. Je me tus. Mon meilleur ami était en pleine crise, et je ne pouvais rien faire. Son sourire était éteint, je vis sa lèvre supérieur trembler au bous d'un certain temps et compris qu'il venait de passer à un souvenir bien moins agréable.Je l'appelais à nouveau plusieurs fois. Je ne voulais pas qu'il souffre, ça avait l'air tellement douloureux... Mon visage était dune pâleur affligeante, je serrais mes doigts entre les siens.

Je sentis alors son corps se contracter plusieurs fois, secoué de petits sauts. Je posais ma main sur son torse pour contrôler son pouls, qui était comme au ralentit. Je me mordis la lèvre et alors que je levais les yeux vers lui pus voir des larmes couler le long de ses joues. Je me mis à trembler. Bon dieu pourquoi pleurait-il ?! Mon sang se glaça et je m'approchais de lui avec le peu de douceur que je pouvais donner, posant ma main sur sa joue.

« Lins... Mon dieu... Qu'est-ce que tu as...?»

J'essuyais ses quelques larmes avec un mouchoir fait main que m'avais brodé ma mère, mon mouchoir favori que je ne quittais jamais. Je me sentais terriblement mal et les larmes me picotaient moi aussi les yeux, ne supportant pas devoir les gens que j'aimais malheureux. Un rien suffisait sans doute à me faire souffrir...J'essuyais une larme que je sentais tomer sur ma joue et tâchais de me reprendre. Je devais montrer l'exemple... Lins, Lins... Qu'est-ce qui t'arrives...?

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( Moins déprimante? )Dans sa tête se gravait encore cet image de cette poursuite dans les champs de blés, de cette sieste sous un saule pleureur avant d'achever sur sa séparation en plein milieu de la Cour des Pavés, à Poudlard, où il avait été prosterné, paralysé davantage qu'une statue pourrait l'être , des larmes débordant de ses yeux sans qu'il ne dise quoi que ce soit en entendant les railleries sarcastiques et blessantes de son ex petite amie. Une fenêtre vers le passé qu'il semblait avoir oublié de refermer derrière, lui battait encore en oscillant par le souffle glacé de la douleur..

( Avancer la musique du dessus à 1:53, trop émouvant ).
Il ne put s'empêcher, dans les bras de Nolween de déverser son chagrin le plus profond, en sanglotant plus fort à chaque fois, l'enlaçant autour d'elle peut être un peu plus fort que précedemment parce qu'il avait besoin d'elle là maintenant, d'avoir cette personne sur qui vous comptez plus que tout et pour qui vous donneriez votre vie car elle a embelli la votre jusqu'au restant de vos jours.

« Lins... Mon dieu... Qu'est-ce que tu as...?»

Il sentit un mince tissu gracieux lui caresser la joue pour érafler ses larmes, mais il pleura encore plus car cela l'énervait de se comporter de façon aussi égoïste alors que Nolween ne resterait pas indifférente à son état critique et qu'elle en serait particulièrement affectée, alors que ça ne servait à rien d'emmurer son malheur si la Gryffondore voulait se préoccuper de son mental, ce qui le fit pleurer encore plus, il tombait dans un cercle vicieux et s'en sentait tellement esclave que pour terminer, ses nerfs lâchèrent. Sa nervosité s'estompa en même temps que ses pleures, son dernier souhait serait de la voir pleurer avec lui et d'en souffrir, alors il lâcha la pression et tenta de vider son esprit mais sa douleur l'avait tellement marqué que dans sa voix, on entendait encore ses sanglots semblables à ceux de sa douleur lorsque c'était encore un enfant.

« Par...pardon. Je voulais te mon..trer, le bonheur que ça fait sans que..je m'ima..m'imagine que la douleur d'une rupture se soit encrée au..aussi fort en..moi.»

Son doigt effaça encore quelques larmes et il essayait tant bien que mal de relâcher la pression de son abdomen pour faire disparaître ses sanglots qui saccageait ses phrases.

« S'il te plait, sois heureuse. Sois heureuse et ne meurs jamais, c'est tout ce qui compte . On ne se soucie jamais assez de ceux qu'on aime.»

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« Par...pardon. Je voulais te mon..trer, le bonheur que ça fait sans que..je m'ima..m'imagine que la douleur d'une rupture se soit encrée au..aussi fort en..moi. »

J'entrouvris les lèvres, mais comme toujours fut complètement idiote, ne sachant quoi lui dire. Je ne pensais pas que lui avouer mes sentiments pour un garçon le tourmenterai à ce point. Ça avait dut lui rappeler des souvenirs douloureux. Je me sentis coupable et baissais les yeux, essuyant sans cesse les larmes de ses yeux. Il finit par s'arrêter de pleurer et je retournais mon mouchoir trempé pour essuyer une dernière fois ses joues humides. Une fois qu'il eut le visage parfaitement sec, je rangeais soigneusement le mouchoir, où les vestiges d'un passé douloureux que j'essayais d'oublier. De toute façon, j'étais trop préoccupée par l'état de mon ami pour penser à une mère dont je ne me rappelle même plus le visage.

« S'il te plait, sois heureuse. Sois heureuse et ne meurs jamais, c'est tout ce qui compte . On ne se soucie jamais assez de ceux qu'on aime. »

Je restais là, main levée en l'air en entendant sa phrase. Mes sourcils se froncèrent sans que je fasse de moue et je le pris alors dans mes bras sans attendre, le serrant sans doute un peu trop fort, mais ce crétin était si... Touchant. J'essuyais mes larmes cette fois bien présente et le serrais toujours, longuement.

« Oh Lins ! B...Bien sûr que je serais heureuse... Mais je ne peux pas l'être si tu pleures comme ça... »

Un peu à la façon d'une mère poule, je caressais doucement son dos pour calmer ses sanglots. J'étais douée pour cela, calmer les gens. Je m'étais tellement calmée moi même, seule, lorsque j'étais enfant, que j'en avais acquis un véritable don. Je caressais légèrement ses cheveux, et sentit les bonds de son abdomen se calmer. Je soufflais lentement.

« Je suis là hein ? Tu le sais n'est-ce pas ?»

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Elle l'enroula par les deux côtés et l'étreignit contre elle à son tour. N'avait-il pas finalement nié que l'affection lui faisait défaut ces temps-ci? Avec cette mère qui vociférait à gauche à droite, avec toujours ce même ton sec et de dictature. Avec cette misère qui emprisonnait leur époque et rendait l'existence plus dur à vivre, sans mettre de côté cette situation de distance parce que l'atmopshère devenait irrespirable et qu'à force de devoir sauver sa peau, on ne consacrait plus assez de temps à savoir si les autres sauvaient assez la sienne. Ca l'avait d'ailleurs frappé quand il avait remarqué le cadavre étendue de cette pauvre Serdaigle au cours d'Etude des Moldus, avait-il été autant à côté de ses pompes pour ne pas s'aperçevoir qu'une des camarades de sa propre maison qu'il avait du côtoyé de près, c'est dans ces moments-là qu'il se rend compte avec tellement de remords qu'il est passé à côté de quelque chose qu'il ignorait, et ça l'importunait terriblement de s'en apercevoir. Lui qui aimait toujours tout savoir..

« Oh Lins ! B...Bien sûr que je serais heureuse... Mais je ne peux pas l'être si tu pleures comme ça... »

«Excuse moi, Nolween. Je ne voulais pas..excuse moi s'il te plait. »
Il culpabilisait à mort, le Linsounet! * Va falloir bientôt changer de style, je crains du boudin* Non mais très honnêtement, rendre ses proches dans un état pitoyable alors que lui agissait en toutes circonstances pour tenter qu'ils souffrent le moins possible dans diverses situations, cela ne le rendait pas plus fort, c'était d'ailleurs même un point bien sensible du Serdaigle.

« Je suis là hein ? Tu le sais n'est-ce pas ?»

« Oui, ne te fais pas de souci. Et je resterai tout aussi longtemps à tes côtés. »
Se remettant peu à peu de ses émotions, ses yeux humides et vitreux fixant légèrement le sol car il se déconnectait légèrement de ce qu'il venait de se passer, Lins reprit au fur et à mesure quelques forces. Mentalement bien entendu, physiquement il n'était pas passé loin.

« Bon j'veux tout savoir en détails ! Comment ça s'est passé avec Ezrael? Je veux dire, qu'est-ce que vous aimez l'un chez l'autre, ou ce genre de potins. »

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« Excuse moi, Nolween. Je ne voulais pas..excuse moi s'il te plait. »

Je roulais les yeux pour finalement lui faire un grand sourire et lui répéter qu'il ne devait pas s'en faire. De toute façon c'était sûr et certain que je serais toujours là pour lui. Je l'affectionnais trop pour le quitter ou refuser de lui parler, et il le savait bien. J'étais incapable de lui faire la tête plus de deux jours, et encore à l'issus de cette attente je souffrais le martyr. Je ne risquais pas de le quitter ou de lui en vouloir, parce que j'en étais incapable. C'était tout moi ça, je m'attachais tellement vite aux gens, et de façon si puissante... C'était là ma plus grande faiblesse.

« Oui, ne te fais pas de souci. Et je resterai tout aussi longtemps à tes côtés. »

Et c'est moi qui me faisais du soucis ? Quel idiot celui là. Oui je me faisais du soucis, évidement ! Vous voyiez votre meilleur ami fondre en larme dans vos bras, comme vous réagissez vous ? Comment aurais-je dut réagir ? Il était si important. Et malgré ses grands airs et sa musculature puissante je savais bien qu'il cachait des faiblesses lourdes. Son don en était une. Mes deux meilleurs amis étaient des voyants. Peut être était-ce moi la plus maudis des trois ?

« Bon j'veux tout savoir en détails ! Comment ça s'est passé avec Ezrael? Je veux dire, qu'est-ce que vous aimez l'un chez l'autre, ou ce genre de potins.»

Je ris un peu et me rassis dans le fauteuil après une dernière étreinte. Je croisais les bras, m'allongeais correctement près de lui, l'obligeant ainsi à faire de même pour soulager son dos. [si tu veux un peu plus de joie, je te propose ça x)] Je pris un temps pour réfléchir un peu et finit par lui raconter, espérant que cette fois il réagisse un peu mieux.

« Hum... Ben... Tu sais on se connais depuis notre première année. On est très vite devenus amis. C'est lui qui a été vers moi. Je l'ai toujours adoré, c'est vraiment un garçon adorable. Mais ce que j'aime chez lui...? Aucune idée ! Je l'aime, c'est tout. Je ne saurais l'expliquer ! »

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[ Drôle d'idée mais pourquoi pas? XD ]

Losqu'on passait à un certain capte dans la vie de Lins, on se sentait sans doute privilégier qu'il vous fasse confiance aveuglément, qu'il confierait sa vie pour sauver la votre et qu'il puisse dévoiler lourdement des secrets et points sensibles que jamais personne d'autre en dehors de ceux qui lui sont extrêmement proches connaitraient. Autant dire que les simples amis de Poudlard, il se ne dénuderait pas devant eux sur ces abîmes profondes car, bien qu'elles soient agréables à décharger afin de se soulager près de quelqu'un qu'on aime, elle rongeait une partie de l'âme de la personne qui était tout ouï à lui, rongée par le fait que certains secrets prenaient des proportions tellement troublantes qu'elle détruisait à petit feu, une infime partie, mais une partie tout de même, de l'âme de la personne.

Porter le titre de meilleur amie n'avait rien de fardeau en soi, mais Lins admettait parfois qu'avec regret que des titres comme celui-là qui le rapprochait intimement d'une personne demandaient une lourde responsabilité et un sens raffiné de la raison. Le Bleu et Argent s'était déjà demandé autrefois si Nolween avait pris conscience de tout cela, dans quoi elle s'engageait, car malgré que son but n'était pas de ruiner leur vie, le fait de se lier à sa nature et à son statut dégradé maintenant par toutes une série d'évènements qui ont empoisonné sa vie piétinaient ses amitiés, ses liens, impossible de pouvoir respirer normalement comme tout le monde. Et il envisageait bien cette oppression qui se bâtissait chaque jour, parce que côtoyer le fils d'une Aurore déjà mal vue par Lord Voldemort, sans compter qu'à une époque de sa vie où il avait découvert son don de voyance, des choses infâmes s'étaient produites pour récolter le peu de dignité qu'on tentait de lui conserver. Mais Nolween pouvait en rester inconscient, simplement car elle a une grande tendance à se nouer vite aux gens.

«Hum... Ben... Tu sais on se connais depuis notre première année. On est très vite devenus amis. C'est lui qui a été vers moi. Je l'ai toujours adoré, c'est vraiment un garçon adorable. Mais ce que j'aime chez lui...? Aucune idée ! Je l'aime, c'est tout. Je ne saurais l'expliquer !»

«Eh bien chère Madââme Nolween Smith, Membre de l'Organisation des Amitiés Précieuses et De Haut Grade dirigées par Monsieur Lins Icho, ci-présent, je vous envoie mes salutations distinguées et vous souhaite de réussir dans votre nouvelle relation d'amourette . »

C'était à prendre sur le ton comique, bien entendu. Pendant cette phrase, le Serdaigle n'avait pas manqué de maniérer son visage de façon prétentieuse dans le but d'imiter un Sang Pur Bourgeois d'un gros manoir méticuleux et soucieux de l'ordre, à moitié maniaque, ce genre de personne hautaine qui se croit dans la haute société.

Ils se regardèrent, silencieusement, l'un ayant passé toute la nuit dans le lit d'infirmerie, l'autre s'étant assise dans un fauteuil à proximité, tous deux en train de se bouffer les lèvres pour ne pas exploser de rire, mais en vain. Il s'abstint pendant qu'ils s'esclaffaient de geindre , son abdomen surchauffant et ressentant comme des sensations d'éclatements . Peu après, il suggéra :

« Tu voulais savoir ce qui s'était passé hier à Pré-au-lard? »

En voyant son sourire de désintégrer, il laissa tomber sa nuque, navré et consterné de venir rompre leur moment de plaisir avec un sujet aussi fâcheux.

« Je vais te le dire, mais accroche-toi.. »

[j'ai toujours de drôles d'idées, va falloir t'y habituer !]

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« Eh bien chère Madââme Nolween Smith, Membre de l'Organisation des Amitiés Précieuses et De Haut Grade dirigées par Monsieur Lins Icho, ci-présent, je vous envoie mes salutations distinguées et vous souhaite de réussir dans votre nouvelle relation d'amourette . »

Je fis un geste snobe de la main pour accompagner son mouvement en riant aux éclats. Tout deux jouâmes à imiter les sangs purs froids et snobes comme l'était mon père. Je pinçais les lèvres et levais les yeux au ciel et lâchant un "pfeu !" prétentieux. Mais de nouveaux rire vinrent troubler notre jeu lorsque je posais mon regard sur Lins, qui lui aussi nouais très bien. J’essuyais les larmes sous mes yeux après mon fou rire et redevint sérieuse. Il eut alors un long silence durant lequel je tâchais de ne pas repartir dans mon rire nerveux. C'est là que mon meilleur ami suggéra :

« Tu voulais savoir ce qui s'était passé hier à Pré-au-lard ? »

Je hochais positivement la tête pour l'inciter à continuer. Je savais d'avance que ce serait surement dur à attendre et compliqué à expliquer pour lui. Mais si il ne m'expliquait pas je sentais que ça m'empêcherait de dormir. Mon ami était gravement blessé, je voulais savoir ce qu'il lui était arriver. C'était une réaction naturelle non ?

« Je vais te le dire, mais accroche-toi.. »

Je mordillais ma lèvre et le fixais, attentive. Plus encore que pendant les cours, j'étais littéralement suspendue à ses lèvres. Mon regard se voulait insistant mais doux. Je ne voulais pas non plus le presser. Il pouvait prendre le temps qu'il lui fallait, mais il fallait qu'il m'explique.

« Je suis prête Lins, à toi de m'expliquer tout en détail. »

∆ Age : 29 ∆ Localisation : Poudlard/Londres

Les yeux doux de Nolween exerçaient une constante pression sur les siens, elle tentait d'adoucir son excitation car la raison de sa venue était en principe à cause de ce qui s'était passé hier, sauf que de toute évidence, il valait mieux qu'elle entende l'histoire par quelqu'un qui avait vu la mort en face là-bas et qui serait en moyen de la tranquilliser si jamais elle venait à déborder d'émotions si vives qu'elle en serait prisonnière.

« Je suis prête Lins, à toi de m'expliquer tout en détail. »

Le Serdaigle ne préféra pas lui plonger la tête dans l'impatience, néanmoins il jugeait judicieux de sélectionner intelligemment ses mots avant de se mettre à déballer un récit qui ne réussirait sans doute pas à l'apaiser. Il soupira devant l'effort. Mais bon...Comme effort dans sa vie entière, il avait déjà connu pire que de devoir faire un geste aussi simple. Lins entrouvrit ensuite légèrement sa bouche, hésitant à devoir sortir ce qu'il devait être dit.

« J'étais allé à Pré-au-lard à l'improviste après avoir aidé ma mère à faire le sapin de Noël dans l'attente de voir l'un de vous sur mon chemin pour profiter de l'ambiance prématurée des fêtes. Malheureusement déjà en arrivant, j'avais eu un flash, qui signifiait qu'un Mangemort encapuchonné lancerait un Adava Kedavra sur quelqu'un. Je l'ai trop écarté de ma tête, sans doute en me convaincant que j'anticiperais ce mouvement pour éviter la pagaille à Pré-au-Lard. Mais je n'avais pas été aussi attentif que prévu, et je le regrette avec amertume. Je me suis joint à Phoebe, puis à Lou, enfin c'est plutôt elle qui est venu vers moi. Et tout d'un coup, il y a eu comme un ralentissement des choses, dans ma vue, tout a commencé à se produire lentement, le corps d'un homme plein de sang au dessus du grand sapin qui lui, s'est abattu brutalement en plein sur la grande place du marché et comme je l'avais prévu, le Mangemort lançant un Adava Kedavra, à partir de là, tout s'est accéléré. »

Il marqua une pause, comme si le pire restait finalement à venir, et en effet, on était pas loin du drame.

« Après l'entrée abominable des Mangemorts au centre de Pré-au-lard, Phoebe et moi avons été étranglé par des guirlandes, Lou courait elle ensuite vers Gee,l'homme qui était au sommet du sapin avec plein de sang sur lui et Chris, que j'avais perdu de vue, s'était apparemment dirigé vers lui de façon volontaire. Je vais te passer en revue tous les cris, les pleurs, les horreurs, le sang, les lumières rouges et vertes. Le rouge et le vert c'est bien des couleurs dignes de Noël mais quand les Mangemorts l'utilisent, elles détruisent toute la joie qu'elles peuvent normalement nous apporter. Je suspecte notre professeur de Métamorphose de se faire manipuler par quelqu'un, ou même par le Seigneur des Ténèbres, parce qu'il a balancé une femme enceinte sur un Adava Kedavra et ne s'est pas gêné à tuer d'autres gens. Mais il n'était pas le seul. Plein d'autres sont morts devant mes yeux et j'ai même du regardé la mort en face.. »

Il cloitra ses paupières, fâché contre lui-même car les derniers termes de sa phrase étaient sans équivoques et tout de même crus pour faire la transition de ce qui allait se faire raconter ensuite.

« J'ai remarqué que beaucoup d'élèves qu'on apprécie, ou qu'on pourrait apprécier, rejoignait le centre pour secourir ce Gee qui semblait succomber peu à peu à ses blessures, mais Phoebe et moi avons d'abord été ligoté par Mr Egillson avant de se faire relâcher par Christopher. Seulement ensuite, une Mangemort a lancé un SectumSempra sur Phoebe et là je n'ai plus rien vu venir, une autre Mangemorte m'a pris par surprise, et dans la fraction de seconde qui suivit, je me suis pris un coup de poing dans la figure. Je comptais me relever, ce n'était qu'une petite faiblesse, mais elle avait déjà sortie sa baguette pour m'infliger un SectumSempra. A partir de cet instant, tous les plans que j'avais prévu ont été foutus en l'air. Je ne me suis d'abord pas soucié des litres de sang qui coulaient de mon corps, j'ai préféré mettre Phoebe à l'abri, je l'ai soignée pour qu'elle récupère vite mais pendant que je retournais lentement vers la grande place, je perdais ma force vitale. Comme si mon corps n'avait pas subi assez, Bellatrix s'était amusée à envoyé des Endoloris dans tous les sens, et comme je manquais de concentration car mon cerveau manquait d'oxygène vu que mon sang se vidait petit à petit, je m'en suis pris un par malchance avant de me rouler au sol. Christopher et les Membres de l'Ordre avaient réussi à bâtir un champ de bouclier autour d'eux pour ceux qui voulaient se protéger des Mangemorts. J'ai voulu aller les aider, mais à bout de force, et avec un corps qui ne contenaient plus qu'une quantité infime de sang, je n'ai fais que ramper.. Sauf qu'à un moment donné..Ma vue s'est brouillée. Puis je n'ai plus rien senti de mon corps. Je me rappelle juste m'être senti projeté par quelque chose. C'était Chris qui m'avait lancé un Repulso pour m'aider à rejoindre le dôme de protection. On m'a sans doute soigné, j'ai échappé de justesse à ..Et bien, à un état critique. »

Il se redressa, contemplant encore les marques que les ignobles adeptes du Mage Noir avaient lacérés sur son corps. Puis dans un bref souffle fataliste, il dit de façon moins dramatique.

« Peu importe, inutile de me victimiser, je n'étais pas le seul à être passer aux abords de la mort après tout. »

[j'ai toujours de drôles d'idées, va falloir t'y habituer !]

DON'T WORRY, BE HAPPY

My best friend plays "cache-cache"

Lins prit une grande inspiration durant laquelle je demeurais toujours suspendue à ses lèvres violettes. Je m'assis en tailleurs, redressée et attendais avec impatience qu'il p)renne la parole. Là commença alors sa longue explication.

« J'étais allé à Pré-au-lard à l'improviste après avoir aidé ma mère à faire le sapin de Noël dans l'attente de voir l'un de vous sur mon chemin pour profiter de l'ambiance prématurée des fêtes. Malheureusement déjà en arrivant, j'avais eu un flash, qui signifiait qu'un Mangemort encapuchonné lancerait un Adava Kedavra sur quelqu'un. Je l'ai trop écarté de ma tête, sans doute en me convaincant que j'anticiperais ce mouvement pour éviter la pagaille à Pré-au-Lard. Mais je n'avais pas été aussi attentif que prévu, et je le regrette avec amertume. Je me suis joint à Phoebe, puis à Lou, enfin c'est plutôt elle qui est venu vers moi. Et tout d'un coup, il y a eu comme un ralentissement des choses, dans ma vue, tout a commencé à se produire lentement, le corps d'un homme plein de sang au dessus du grand sapin qui lui, s'est abattu brutalement en plein sur la grande place du marché et comme je l'avais prévu, le Mangemort lançant un Adava Kedavra, à partir de là, tout s'est accéléré. »

Mon sourire disparut au fur et à mesure qu'il parlait et mon teint s’effaça pour devenir plus livide à chaque mouvement de sa langue. Ce n'était que le début de toute l'histoire et pourtant tout ça était déjà affreux. Je m'imaginais la scène avec effroi. Je vis ça avec tellement d'horreur que je me demandais si il ne mentait pas. Mais je savais très bien que Lins ne me mentirait pas sur un sujet aussi important, du moins j'espérais. Je lui demandais de s'arrêter une seconde, pris à mon tour une inspiration et l'incitais à poursuivre.

« Après l'entrée abominable des Mangemorts au centre de Pré-au-lard, Phoebe et moi avons été étranglé par des guirlandes, Lou courait elle ensuite vers Gee,l'homme qui était au sommet du sapin avec plein de sang sur lui et Chris, que j'avais perdu de vue, s'était apparemment dirigé vers lui de façon volontaire. Je vais te passer en revue tous les cris, les pleurs, les horreurs, le sang, les lumières rouges et vertes. Le rouge et le vert c'est bien des couleurs dignes de Noël mais quand les Mangemorts l'utilisent, elles détruisent toute la joie qu'elles peuvent normalement nous apporter. Je suspecte notre professeur de Métamorphose de se faire manipuler par quelqu'un, ou même par le Seigneur des Ténèbres, parce qu'il a balancé une femme enceinte sur un Adava Kedavra et ne s'est pas gêné à tuer d'autres gens. Mais il n'était pas le seul. Plein d'autres sont morts devant mes yeux et j'ai même du regardé la mort en face.. »

Je poussais un soupir en posant ma main sur ma joue pour qu'elle reprenne des couleurs. En vain. Tout cela était vraiment épouvantable. Je déglutis. La vérité de tous ce monde magique m'était contée, et j'avais du mal à l'avaler. J'avais toujours essayée de me tenir à l'écart des attaques ou des drames, mais quoi que je fasse il fallait bien qu'un jour la vérité me frappe. Et cette fois c'était de plein fouet. Je portais ma main à mon front, hochant la tête pour que Lins continue.

« J'ai remarqué que beaucoup d'élèves qu'on apprécie, ou qu'on pourrait apprécier, rejoignait le centre pour secourir ce Gee qui semblait succomber peu à peu à ses blessures, mais Phoebe et moi avons d'abord été ligoté par Mr Egillson avant de se faire relâcher par Christopher. Seulement ensuite, une Mangemort a lancé un SectumSempra sur Phoebe et là je n'ai plus rien vu venir, une autre Mangemorte m'a pris par surprise, et dans la fraction de seconde qui suivit, je me suis pris un coup de poing dans la figure. Je comptais me relever, ce n'était qu'une petite faiblesse, mais elle avait déjà sortie sa baguette pour m'infliger un SectumSempra. A partir de cet instant, tous les plans que j'avais prévu ont été foutus en l'air. Je ne me suis d'abord pas soucié des litres de sang qui coulaient de mon corps, j'ai préféré mettre Phoebe à l'abri, je l'ai soignée pour qu'elle récupère vite mais pendant que je retournais lentement vers la grande place, je perdais ma force vitale. Comme si mon corps n'avait pas subi assez, Bellatrix s'était amusée à envoyé des Endoloris dans tous les sens, et comme je manquais de concentration car mon cerveau manquait d'oxygène vu que mon sang se vidait petit à petit, je m'en suis pris un par malchance avant de me rouler au sol. Christopher et les Membres de l'Ordre avaient réussi à bâtir un champ de bouclier autour d'eux pour ceux qui voulaient se protéger des Mangemorts. J'ai voulu aller les aider, mais à bout de force, et avec un corps qui ne contenaient plus qu'une quantité infime de sang, je n'ai fais que ramper.. Sauf qu'à un moment donné..Ma vue s'est brouillée. Puis je n'ai plus rien senti de mon corps. Je me rappelle juste m'être senti projeté par quelque chose. C'était Chris qui m'avait lancé un Repulso pour m'aider à rejoindre le dôme de protection. On m'a sans doute soigné, j'ai échappé de justesse à ..Et bien, à un état critique. »

L'histoire était enfin terminée. J'avais peur d'entendre encore d'autres choses affreuses. Je n'en fus pas pour autant soulagée. Je me laissais tomber lourdement dans me fauteuil. Lins murmura quelques paroles..."rassurantes" qui ne me firent aucun effet. Je fixais désormais le sol en réfléchissant. Je toussais un peu, soupirai puis me repris.

« C... C'est vraiment affreux Lins... Je ne sais pas quoi dire. On m'avait juste annoncé que tu t'étais blessé et qu'il fallait vite que je vienne te voir à l'infirmerie. Je ne pensais pas que c'était si grave. Heureusement tu t'en tire... Apparemment tout le monde n'a pas cette chance. Mais, il y a quelque chose que je n'ai pas compris : pourquoi les mangemorts ont attaqués ? Je veux dire, vous étiez tous des élèves et des professeurs. Les mangemorts ne sont pas bêtes au point d'utiliser leur magie pour rien... Il y a tellement de personnes qu'ils traquent tous. Pourquoi ont-il pris le temps de foutre la pagaille près d'étudiants inoffensifs plutôt que de traquer Harry Potter par exemple ? »

∆ Age : 29 ∆ Localisation : Poudlard/Londres

Drôle de jeu. Jeu qu'il avait retranscris comme un cauchemar dans son cerveau. Sans doute que le décès fictif de certaines personnes lui rappelaient ou bien lui permettait de réaliser dans son for intérieur qu'il était d'une façon ou d'une autre attaché à ses personnes, mais dans ce cas, d'autres personnes auraient du s'inviter dans son rêve et c'est bien d'ailleurs ce qui le troublait depuis qu'il s'était réveillé. Il avait même failli crier " Injustice" parce que les autres n'avaient pas mérité d'être délaissé, malgré que c'était pour s'imaginer leur mort dans son cauchemar. Même si mettre en scène leur fin sur Terre ne restait en soi rien de très joyeux à se représenter.

«
C... C'est vraiment affreux Lins... Je ne sais pas quoi dire. On m'avait juste annoncé que tu t'étais blessé et qu'il fallait vite que je vienne te voir à l'infirmerie. Je ne pensais pas que c'était si grave. Heureusement tu t'en tire... Apparemment tout le monde n'a pas cette chance. Mais, il y a quelque chose que je n'ai pas compris : pourquoi les mangemorts ont attaqués ? Je veux dire, vous étiez tous des élèves et des professeurs. Les mangemorts ne sont pas bêtes au point d'utiliser leur magie pour rien... Il y a tellement de personnes qu'ils traquent tous. Pourquoi ont-il pris le temps de foutre la pagaille près d'étudiants inoffensifs plutôt que de traquer Harry Potter par exemple ?»

« Oh si seulement je pouvais vérifier ce que je te dis.. Gee doit certainement y être pour quelque chose. Son frère qui est pourtant Mangemort a soudainement changé de camp. Des cadeaux ont été piétinés. C'était autant pour un but lucratif que pour un but planifié, dans tous les cas, c'était voulu de leur part. Et sans doute un peu stupide vu qu'ils ont perdu leur temps mais j'imagine qu'Harry doit bien se cacher. »

Un peu de façon détendue, il se redressa légèrement, commençant moins à craindre la douleur que lui infligeait donc ses blessures de guerrier que la bataille d'hier lui avait marqué sur son corps.N'empêche, si Christopher ne l'avait pas vu dans la masse, il serait déjà mort depuis longtemps car sa faible voix n'avait pas vraiment fait des miracles lorsqu'il s'était retrouvé en état de pleine urgence. Mais ce détail, il préférait bien l'éviter à Nolween qui transissait déjà suffisamment que pour devoir supporter un nouveau choc.

« Il va falloir que j'aille remercier Chris, c'est lui qui m'a sauvé. Zut, il est pas ici ! Note, tant mieux, il était pas vraiment blessé, il a eu de la chance. »